31.12.04

Vraies fausses bonnes intentions.

Voilà dès ce soir le monde entier va s'embrasser, se congratuler, se souhaiter ce qu'il y a de meilleur pour l'année a venir, santé, fortune, bonheur, réussite, travail, amour...
Foutaises et hypocrisie, tout le monde s'en tape plus ou moins en réalité.
L'an passé il m'a souhaité une bien longue et une bien dure. Formule amusante et ambigue qui m'a fait sourire. Je ne savais pas qu'elle serait si longue et si dure, jalonnée de souffrance.
Il n'y a qu'une seule chose que tout le monde puisse me souhaiter mais qui aura la puissance de la réaliser. Le retrouver ou peut être enfin partir.
Ce soir il faudra entrer dans cette comédie et je n'en ai pas envie. Je voudrai rester dans mon lit, seul, avec mes larmes.

Calogéro est un menteur.

Il y a des fins d'année que l'ont voudrait oublier.
Si je doutais encore de mes sentiments je suis dorénavant fixé. Depuis quelques semaines je découvre son vrai visage, les secrets qu'il me cache, les mensonges qu'il me fait et pourtant je l'aime comme je n'ai jamais aimé. Plus personne ne comprend son fonctionnement, sa façon d'agir... il souffre et fait souffrir ses proches. Je veux l'aider, je lui tends la main mais il refuse toute aide. Combien de temps va durer cette crise, comment en sortirons nous, grandit ou détruit ? Je donnerai tout ce que je possède pour lui, sans hésiter, si seulement cela pouvait nous rendre heureux.
L'Amour me fait définitivement souffrir. Qu'ai je fait en novembre 2002 pour mériter ça ?
Calo tu es un menteur, on ne peut pas désaimer.

23.12.04

Naître le jour de sa fête.

23 décembre 1996, St Armand.
Premiers cris, premiers sourires. Tu ouvres la marche des petits enfants à la grande fierté de tes grands-parents. Trois autres garçons suivront.
Tu es né le jour de ta fête. Hasard du calendrier ou choix de tes parents.
Et puis est venu le temps de choisir qui allait t'accompagner comme marainne et parrain. C'est avec fierté que j'ai accepté. Aujourd'hui j'ai le sentiment de n'être pas assez présent. Le temps passe et ne pourra plus être rattrapé. Nous avons partagé des moments uniques et tu sais montrer combien je compte pour toi. Ho je ne te gâte pas spécialement, j'essaye d'etre là simplement pour t'aider à grandir. Tu es fragile et sensible, parfois ennervant. On dit que tu me ressembles.
Bonne fête et bon Anniversaire Armand.

22.12.04

120 Millions de mains qui applaudissent.

Soulagement, Joie, Libération...
Peu importe que l'on croit ou non au miracle de Noël, deux familles vont vivre un Noël plus particulier que les autres. Merci pour eux, Christian et Georges.
Pourquoi faut il que certains compliquent toujours tout et gâchent des plaisirs simples, intenses et puissants ?
Quand Pierre BENICHOU dit sur Europe chez Ruquier "N'oublions pas que la France qui a décidé de ne pas aller batailler en Irak, a été le pays qui a mis le plus de temps à faire libérer ses otages", a quoi ça sert ? Quand d'autres demandent des comptes à savoir combien la France a versé aux preneurs d'otages ?
Quel est le prix de la vie ? qui pourrait prendre la décision de ne pas céder si son propre enfant était otage ?
Ne cherchons pas à connaitre les secrets d'Etat sur ce domaine. Soyons fiers du résultat et accordons notre confiance à ceux et celles qui ont oeuvré pour l'obtenir.
Merci à eux, aujourd'hui c'est Christian et Georges. Et demain ?

20.12.04

Parce que je le vaux bien.

Il y a des petits détails ennervants.
Un peu plus tôt qu'à l'habitude, je viens de me faire un petit plaisir en renouvellant mon mobile grâce "aux points fidélités" que mon opérateur me fait royalement gagner afin de récompenser ma grande fidélité (et surtout celle de mon portefeuille). Et comme ci mon opérateur préféré doutait de ma fidélité future il me demande de l'épouser à nouveau pour 24 mois minimum. Quel privilège !
Evidement changement de carte SIM, nouveaux services à l'essai, gadget en tous genre, appareil photo etc...
Petit problème lié à ma notoriété sans borne, j'ai trop de contacts sur mon ancienne carte SIM. Me voilà obligé de recopier lettre par lettre, chiffre par chiffre quelques 40 contacts d'un mobile à l'autre...
Vive la technologie et vive les cartes à puce aux contacts illimités...
NB : Faut il rappeler que la carte à puce est une invention Française ? Oui Monsieur !

Sonné comme un boxeur.

Boum Boum Boum...
Ma vue est trouble, je me débats pour tenter de faire la mise au point. Le focus de mes iris n'arrive pas à faire le net. D'où va venir le coup suivant ? Il faut absolument que je me redresse, je suis un genoux à terre.

Boum, Boum...
Les coups droits et upercutes s'enchainent, m'enfonçant à chaque fois un peu plus dans les ténèbres, dans l'inconscient... ça doit être ça les prémisses du coma.
Mes joues sont en bouillie, ma bouche est inondée de sang et de salive, mes cotes sont douloureuses comme si des roseaux aiguisés me transparçaient de toute part.
Boum, Boum, Boum...
Le décompte incessant de cet arbitre qui met en moi une pression, un dilèmne, comme les voix de l'ange et du démon qui sommeillent en chacun de nous, se relever ou bien se laisser partir et s'abandonner...
Il faut que je me relève, il faut que je me relève !
Où est cet ennemi qui me surprend à chaque instant ? Tout est flou, c'est un vacarme infernal autour de moi, mes pieds vacillent, où est la limite du ring ?
Il faut que je me relève. Vite le temps presse, bientôt il sera trop tard. Je lance mes poings dans le vide, espérant que son corps les arretera, qu'ils le calmeront, qu'ainsi j'obtiendrai un instant de répis... rien, le vide, rien que le vide.
Boum, Boum...
Il faut que je me relève. Il faut que je me relève !

17.12.04

Pilate lui aussi s'en était lavé les mains.

La vie nous impose un tas d'obligations. Il faut faire bonne figure, bien se conduire, ne pas faire les choses les plus folles, dire bonjour, merci, au revoir, vouvoyer, mettre un costume, avoir les cheveux courts...
Pourquoi ? pour qui ? pourquoi sommes nous plein de préjugés, coincés, étriqués.
Il faut appartenir à une classe sociale, un groupe, une communauté, classé, catalogué, rangé là une fois pour toute. Il est quasiment impossible de se "ré-orienter", de sortir de l'univers dans lequel on s'est enfermé.
Qu'est ce qui nous retient d'avoir les cheveux rasés ou colorés, d'aller travailler en jean, treillis ou kilt ? de dire "tu" meme aux inconnus ? d'aider ceux qui sont en difficulté ?
Au nom de qui ou de quoi ne pourrions nous pas être différent, provocant ?
Pourquoi certains fuient la différence ? fuient leurs responsabilités ? fuient le danger ?
Nous ne faisons que passer, un passage court dans l'echelle du temps. Nous nous croisons l'espace d'un instant. Faut il pour autant s'interdire d'aller au bout de ses convictions ? de se donner les moyens de vivre à 100 % ? de dépasser les interdits ?
De quoi as tu peur, toi qui ne veut pas écouter et même pas entendre ? tu préferes rester sourde, ne pas prendre le risque de l'aider, de le comprendre. Pourtant tu as voulu en faire ton métier, écouter, aider l'autre... Et si demain le pire devait arriver pour lui, pour toi, pour les autres, le regretteras tu ? il ne t'en coûtait rien de simplement écouter. Tu refuses de l'aider, de m'aider... je me batterai seul.

Tu préfères t'en laver les mains.

13.12.04

Tout simplement, je voudrais m'endormir...

Le silence. L'absence.

Trouver un sens à son existence, à mon existence. Qu'est ce qui me retient ? Qui me retient ? Pourquoi je me lève ce matin ? Pour qui ?


Et si demain je ne suis pas là, je ne suis plus là, au rendez-vous quotidien... qui s'en apercevra ? qui s'en souviendra ?

L'absence laissera place un temps à la souffrance et puis le temps effacera tout ça. L'un s'en va, l'autre arrive... la roue tourne, tourne, tourne... sans fin.

Mes nuits sont hantées, je ne dors plus, je ne mange plus, je ne ris plus, je ne vis plus, depuis combien de temps, déjà 2 ans ?

Je voudrais m'endormir... tout simplement, pour ne plus souffrir.

12.12.04

Cette dame agée qui m'a appelé...

Tiens, le nom de cette cliente me rappelle celui de P., la meilleure amie d'A. celui que "j'ai" aimé.
Je ne t'ai jamais rencontrée, mais tu as souvent su m'écouter. Tu aurais voulu m'aider à l'apprivoiser, à l'Aimer, à lui donner ce qu'un autre ne pouvait pas lui donner.
Notre rencontre avortée pour fêter chez toi son anniversaire restera un acte manqué. Je n'ai que ta voix, forcé d'inventer et d'imaginer le reste.
Tu as reçu mes larmes, touchée, sans avouer ce que tu vivais aux mêmes instants. Toi aussi tu as connu des moments troublés empreints de doutes et de passions.
Cette dame agée qui m'a appelé cette semaine porte ton nom et habite tout à côté de ton ancienne adresse. Je me lance et lui pose la question. Ta grand-mère me confirme ce que je sais déjà. Elle n'en dira pas plus, sage et respectable. Je ne peux t'oublier et garde l'espoir de te rencontrer.
A. est toujours là, peut être osera t il avec le temps, parler, tout simplement.

Il a trouvé sa place sur l'étagère.

Une année vient de s'écouler à travers ces lignes et ces pages. Décembre 2001-Novembre 2002. L'écriture est différente, l'auteur avance, il fait du vide, du nettoyage autour de lui. Il ne cherche pas à tourner la page, juste à aller à l'essentiel.

Qu'est devenu Lulu trop absent ? Pascal Sevran est tout à coup plus pudique dans son journal. Déjà 6 ans que son Stéphane l'a laissé.
"Lentement, place de l'église" que je viens de refermer, a trouvé sa place sur l'étagère au côté de "La Vie sans lui", "Des lendemains de fêtes" et "On dirait qu'il va neiger".
Que celui qui n'a jamais su ce qu'est Aimer, vienne faire un tour du côté de mon étagère.
Trois ou quatre autres livres m'attendent, d'un tout autre style mais tout aussi importants. En espérant y trouver les réponses aux questions qui me hantent.

Petit rendez-vous entre amis.

Comme chaque année, nous allons fêter Noël avec les collègues. Moment plutôt sympa et privilégié. Soirée où l'on fait tomber la veste, la pression, les objectifs, la hiérarchie (quoique ?). Et cette soirée si elle est un peu animée c'est mieux.

L'an passé quelques collègues parmi les plus jeunes et les derniers embauchés, avaient préparé un mini concert. Ils sont plutôt doués, musiciens et chanteurs. Leur succès leur a valu de se produire il y a quelques semaines devant l'ensemble des 1800 collègues à Deauville. Ils ont choisit de se nommer les DANTOA : petit jeu de mots amusant.

Et me voilà embarqué pour les accompagner cette année, avec Séverine. Ils connaissent notre goût pour le chant et la musique. Le duo que nous interpretterons sera bien plus complice qu'ils ne peuvent tous imaginer. Ce sera notre secret à toi, à moi, à nous et à quelques autres. Une déclaration, un projet, une aventure... profitons en avant que peut être je ne me sois envolé.

11.12.04


"L'essentiel est invisible..." Posted by Hello

10.12.04

Noël, Nostalgie.

Il fait froid, l'humidité est persistante. La nuit tombe à la sortie des écoles. Les rues brillent de mille feux. Le ciel est tout étoilé et des milliers de lumières y dessinent des tableaux de Noël. Les vitrines des magasins emerveillent les enfants, le Père Noël les impressionne. Il distribue bonbons et cadeaux, demande s'ils ont été bien sages et pose pour la photo souvenir.

Noël arrive, Noël est là.

Où est passé mon regard d'enfant, celui qui m'emerveillait ?

Cette veillée où l'on fêtait la crèche, l'enfant né, où l'on chantait avec les anges. Image de la famille, image de la vie... Si je pouvais encore être cet enfant.

Quand les mots me manquent...

Quand on n'arrive pas à trouver les mots, d'autres les trouvent pour vous :

"Mais qui m'aime absolument au point de se trainer à mes pieds, de me regarder dormir, (...) ? Qui m'aime pour rien, sans attendre rien de moi, qui m'aime pour le sang qui coule dans mes veines ? Qui m'aime comme on aime un fils, comme on aime un homme pour son sexe et ses bras ? Qui m'a aimé, qui m'aime et qui m'aimera ?" (P32)*

Et aussi...

"Souffrir est un privilège . Pensez à tous ceux qui n'ont jamais souffert parce qu'ils n'ont jamais aimé. Quel désert !
C'est d'avoir été aimé et de ne l'être plus que nous souffrons. C'est l'amour qui est un privilège, pas la souffrance. Notre lot commun." (P241-242)*

* "Lentement, Place de l'église" P. Sevran

9.12.04

Au lieu de fuir le travail il aurait fallu apprendre à l'aimer.

1997-2002. Cinq années à gouverner un pays, une nation. Après 14 ans et une génération Mitterand, notre cher nouveau Président et ses "meilleurs" conseillers se sont plantés.
C'est le retour de la génération Mai 68 qui s'installe en force, motivée, pleine d'idées... Il faut aider "la France d'en-bas", limite l'assistée et l'aider au bien-être, aux loisirs, à la consommation, ce qui sans nul doute boostera l'activité et la croissance. Plus de temps livre => plus de consommation => plus d'emploi... La formule est simple et presque réaliste.

2004, changement d'époque, changement d'hommes et d'idées, la croissance est fébrile.
Congés, RTT ou OTT, 10 semaines à caser. Comment les occuper ? voyages, loisirs, shopping, déco, travaux, visites... les idées ne manquent pas. Mais comment les financers ? Finalement moins travailler ne rend pas la vie plus aisée.

Patronnat rime-t-il forcément avec droite et CAPITAL-isme ?
Syndicats riment-ils toujours avec gauche et SOCIAL-isme ?

Toutes les bonnes idées sont elles à droite ou à gauche ?

Et si le travail devenait un métier, une vocation, un plaisir, une fierté... Merci Monsieur MASLOW, dommage que vous soyez déjà oublié.

8.12.04

Souviens toi, il y a 29 ans.

C'est sans moi que tu fêteras tes 29 ans. Aujourd'hui, ce soir.

Tu me frustres d'avoir le plaisir d'offrir, de partager... Je n'attends plus le cadeau que tu voulais m'offrir, je me suis fait une raison.

Acceptes simplement mon présent : merci et bon anniversaire.

Qu'il me laisse une chance.

Je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit. Hier soir nous avons eu une longue conversation téléphonique. Je ne comprends rien, je ne maîtrise rien. Il s'engage de plus en plus dans sa nouvelle relation, faisant même tomber des barrières que j'esperais gênantes et solides. Pourtant il semble émettre parfois un doute quant à l'avenir... il vit au jour le jour.
Les raisons qu'il me donne ne me conviennent pas. Ce sont les siennes et pas les miennes. Il souffre à cause d'un autre mais ça ne lui donne pas le droit de se venger. Il me dit "c'est ton problème, pas le mien".
Si seulement je le detestais, si seulement il me jettait, si seulement il me disait qu'il n'a pas de sentiments...
rien de tout ça. Juste le reproche d'être loin, de n'avoir pas été là au bon moment... J'aimerai qu'il me laisse du temps, qu'il me laisse une chance.

6.12.04

Parfum d'eternité.

Ce fameux week end de décembre 2002... il m'avait invité pour le dimanche soir, après cette formation.
Je n'ai pensé qu'à ça, qu'à lui durant ces 2 jours. J'étais même venu dès le samedi soir pour passer la soirée.

J'étais fébrile au volant, fatigué mais gai. Comme la veille, il m'attendait. Son appartement toujours simple, rangé, décoré. Il m'accueille, m'embrasse... il est doux, parfumé. Ce parfum que j'ai longtemps cherché, sucré, vanillé, qui s'est incrusté dans mes vêtements.
Un verre, des mots échangés, passionnés. Il est beau, fragile et séduisant, touchant. Cette féminitude qui le rend plus particulier, cette sensibilité qui m'a fait pleurer.
Il est là, je suis apprivoisé, envouté. Je le bois, il m'ennivre, je suis saoûle et drogué mais pas rassasié.
Nous sommes assis sur son canapé, chacun à une extrémité. Entre nos deux places un océan, une immensité. Je sens en moi le désir monter, l'envie de le sentir, de le toucher et de l'embrasser... le temps s'est arrêté. Le silence est troublant. Je suis bien, si bien à ses côtés, apaisé et rassuré. J'ai peur de briser cet instant que je voudrais garder pour l'éternité. Si chaque instant de ma vie pouvait être identique. Si nous allons plus loin que deviendra notre amitié ?
Combien de temps sommes nous restés ainsi à nous regarder, les yeux brillants et pétillants, à ne pas oser s'approcher ? le temps qu'il faut pour apprécier...

Enfin je ne tiens plus et je brise ce rêve à regret. Je m'approche, lentement, doucement.
Son parfum m'attire, j'effleure ses lèvres, je goute sa saveur sucrée, cette caresse devient vite plus musclée et plus endiablée...

Nous étions bien comme des amants.

Cette nuit sera à jamais gravée.

Hymne à la Peur.

Cette page blanche que je n'arrive pas à noircir, les mots qui se bouscule dans ma tête et que je n'arrive pas à écrire, cette douleur que je n'arrive pas à dire... j'ai peur.

La mort, pas la mienne qui ne m'impressionne plus, celle des autres, l'absence, les non-dits, les actes manqués à jamais, les gestes simples que nous ne partagerons plus... j'ai peur.

Rester seul, vieillir, souffrir, donner sans rien recevoir, partager seul... j'ai peur.

Ma main attend la tienne, viens calmer ma Peur...

5.12.04

La lacheté transformée en courage...

Premier week-end de Décembre 2002. Déjà 2 ans.
Un week-end bizarre, chargé, compliqué, qui saigne encore.
Week-end de formation, je suis là parmi les autres, à l'écoute de ce témoin. Nous buvons ses mots, il nous a séduits. Ses mots résonnent encore et toujours en moi.

Voilà ce qu'il dit à propos de ceux qui font le choix de partir : "Ils sont courageux".
Murmures dans la salle. Ce geste souvent considéré comme un geste lache ne l'est pas pour lui.
Il s'explique : "Avant d'en arriver là, il y a eu le doute, la douleur, la souffrance, l'absence d'espoir, l'enfermement, l'oubli des autes, l'oubli de soi... il aura fallu trouver sans cesse la résistance, la petite chose qui nous retient, le courage de renoncer, le courage de rester une fois encore, le courage de refuser de partir. Combien de fois ? 10 fois, 100 fois..."

Elle est là, à côté de moi. Elle tourne autour de moi, s'éloigne et revient me froler sans me toucher, juste suffisament près pour que je sente son souffle sur ma peau, dans mon cou, sur ma joue... Il n'est ni chaud ni froid, pas une odeur, pas un parfum. Je n'ai pas peur, je la sens, je l'apprivoise.
Les images se font plus précises avec le temps, rassurantes, apaisantes. Au fond ça ne doit pas être si terrifiant. Je n'ai pas encore osé la rencontrer. Le ferai-je, juste l'epace d'un instant, un instant pour l'éternité.

Je suis là, avec encore un peu de courage...

4.12.04

Miss Normandie élue Miss France !

Il fallait que j'en parle un peu plus tôt. A croire que j'ai influencé les scores, je vous jure que je n'ai pas voté.

Et bien il faudra s'y faire, en 2005 Miss Normandie sera l'ambassadrice de la beauté Française.

Cindy FABRE, 19 ans DUT Tech de Co... comme moi, enfin juste pour le DUT.

Longue vie à Miss France 2005.

"Radio SOLARIS", toute une époque... que c'était bon.

1981 ouverture de la bande FM et création des radios libres. Merci François. Profitez en, ça n'arrivera pas souvent.

La brèche est ouverte et tout le monde s'engouffre dedans. Du coup il y a du bon et du moins bon mais l'amateurisme se profesionnalisera avec le temps pour terminer en duo ou triopole.

1981 Naissance à Yvetôt (76-France) de (feu) Radio SOLARIS. Il y a des souvenirs qui font sourire. Ils en voulaient tous ces animateurs qui créaient des radios au fond des caves et des garages. Yvetôt faisait partie des villes qui avaient leur radio locale, vite etouffée par les radios régionales puis nationales... finalement 20 ans après la démocratisation de la bande FM, la radio est elle libre ?

"Vous écoutez Radio SOLARIS, il est midi, le journal est présenté par..."

... et bien chantez maintenant.

On en parlait mais on peut même le chanter.

Sacré Charl... Roi d'Yvetot.

Il fut un temps où on parlait du Royaume d'Yvetot

Petite leçon d'histoire au hasard d'un surf.

Bienvenue dans le Royaume d'Yvetot.

Et encore une !

Et oui, on y est. Chaque année, le premier samedi de décembre c'est l'évènement de l'année en France. Mieux que le Beaujolais nouveau, mieux qu'un match PSG-OM, mieux que la real TV, c'est une soirée élection. Oui oui soirée élection. Pour Sarko tapez 1, pour Fabius tapez 2, pour Chirac tapez 3, pour Holland tapez 4... heu non pardon je m'égare. J'ai failli croire que les Français s'intéressaient enfin à leur droit de vote, droit privilégié que beaucoup nous envie. Enfin je m'égard.
Non non ce soir c'est l'élection, à domicile, au fond du fauteuil, le portable à la main la zappeuse dans l'autre, l'élection de Miss France...

3.12.04

Finalement internet c'est pas si mal.

Internet : il y a les "pour" il y a les "contres".
Immense réseau mondial, on y trouve tout et rien et souvent rien.
Formidable outil de communication avec ceux qui sont à l'autre bon du monde alors qu'on ne parle pas à son voisin de palier. Etrange et surprenant... on se sent plus libre et plus en sécurité caché derrière son écran affalé dans son fauteuil.

Comme je débute sur le blog et la création de site, je suis souvent dépassé sur le "comment faire...???".

Heureusement il y a les pros du bout du monde Céd (Belgique), Olivier (Tahiti), Stéphane (Bordeaux) et tant d'autres... La toile a du bon. Sympa les webmasters. Merci.


Le fabuleux destin de Séverine...

La porte du chateau fort était fermée alors tu es passée par le passage secret.
Qu'il est difficile de détruire ce qu'il a fallu tant d'années à construire. J'ai bâti une forteresse, un chateau fort avec des fossés immenses, des murs haut et épais comme des montagnes. D'où vient se besoin de protection démesuré ? Il y a des peurs sournoises, inconnues, invisibles.

Tu as su lire en moi, attentive, observatrice, à l'écoute... alors tu m'as apprivoisé, lentement, obstinément. Tu m'as aidé à mettre les mots là où je ne pouvais pas. Qualités rares dans le milieu professionnel où l'on se cotoie comme des compagnons mais finalement étrangers et indifférents au destin personnel des autres.
Bientôt 2 ans que tu m'as aidé à briser cette carapace, discrète, à l'écoute comme un guide,
patiente, m'obligeant à être face à moi-même, à me poser les bonnes questions...
Je saignais pour Axel, le Petit Prince qui s'est envolé pour une autre planète.
Aujourd'hui tu es toujours là et je sais que tu cherches mon bonheur comme ma petite Amélie.
Tu comptes beaucoup pour moi dans ce quotidien professionnel et nos liens ont dépassé ces frontières. Demain je serai peut être parti, j'espère me retourner de temps en temps et ne pas te perdre, ne pas t'oublier, ne pas te décevoir.
"L'essentiel est invisible, l'important c'est ta rose." (A. St Ex.)

2.12.04

Mais qui es tu pour savoir si bien ce qu'est l'Amour ?

Vous êtes nombreux à me donner des conseils. Ho bien sûr tout ça part d'un bon sentiment et de bonnes intentions. Si vraiment vous souhaitez mon bonheur alors permettez moi d'espérer. Il vous dérange, il vous gêne, vous le l'aimez déjà pas alors que vous ne le connaissez pas. Pourquoi ? Il n'est ni noir, ni jaune, ni moche, ni délinquant... il est juste différent. Vous agissez comme des parents qui veulent absolument médecine pour leur cher enfant.

J'ai rêvé que je rencontrai le Prince charmant. Tu étais beau, fort, puissant, un corps parfait, un visage d'ange avec des yeux d'un bleu océan, des cheveux fins et blonds comme les blés, une bouche dessinée comme une vague qui appelle au baiser, une odeur sucrée ennivrante et envoutante, une voix douce et chaude, rassurante et apaisante... je me blotissais contre toi, me nourrissant de ta chaleur et de tes vibrations, ton coeur rythmait mon souffle et donnait le tempo à ma vie... Nous étions seuls au monde, nous nous sommes aimés sans cesse, sans doute, libres pour l'eternité...

J'ai rêvé...


... que l'Amour était beau, simple, réciproque, certain...

Mais ça n'était qu'un rêve. Pourtant je l'Aime et vous voudriez que je l'oublie...


Mais qui es tu pour savoir si bien ce qu'est l'Amour ?

Ne tiendras tu jamais parole ?

2 Décembre 2004
3 mois aujourd'hui que tu t'es engagé à répondre à ma longue lettre. La boite aux lettres reste désespérement vide. Je ne t'ai pas obligé à cette engagement, tu te l'es imposé seul. L'as tu déjà oublié ? N'as tu donc aucune parole, aucune fierté, aucun respect ?

Finalement tu ne fais que confirmer ce qui te blesse dans le regard des autres. Ils ont raison. Leur regard changera vraiment quand ta défense ira au delà des simples mots. On ne trafique pas éternellement son image, on peut l'embellir un temps mais le mirage disparait au fil du temps.

A force de décevoir les autres, de te sentir blessé de ne pas donner l'image que tu voudrais, tu vas finir par te perdre. Oublies ton egoïsme et tes idéaux, sois vrai. L'action te sauvera, ne parles plus mais agis.

1.12.04

Ensemble... depuis 10 ans.

Dix ans déjà d'une lutte pour sensibiliser, prévenir, enseigner, informer mais aussi pour soulager, chercher, tester, lutter après le temps qui inexorablement fait son travail.

Octobre 2002, passage de 2 jours à Paris.
Je dois rencontrer D. pour la première fois. Mignon, séduisant, sensible mais aussi tellement fragile. Appel "je ne serai pas au rendez-vous, je suis malade". Je fonce par un train de banlieue. D. fuit depuis des semaines la réalité, il a peur, peur de découvrir peut être la maladie qu'il a cotoyé depuis 4 ans déjà et qu'il ne supporte plus. J'entends son appel au secours et lui ai proposé de l'accompagner au labo... Nouvel appel dans le train, il est en pleur, je ne comprends pas tout de suite entre les sanglots. D. a voulu enfin être un homme, il a osé, osé aller seul au labo, osé allé seul chercher les résultats tant redoutés depuis des semaines. L'accueil a été lamentable, c'est terrifiant combien il reste du chemin à faire pour rendre la médecine plus humaine.
D. n'est pas séropositif.
Nous partageons cette nouvelle et cette naissance autour d'un café, simplement...

Retour à la maison.

Il est tard minuit peut être. J'ai touché au plus près la peur de la maladie ; première réelle prise de conscience.
J'ouvre mon ordinateur pour consulter mes emails.
Un nouvel email de F. un ami à distance, jamais rencontré et déjà placé parmi mes amis. Etonnant. Il y a des sentiments, des émotions, des échanges que les mots ne peuvent expliquer, ils sont là au coeur de chacun de nous, peu importe notre langue ou notre handicapant mutisme, nous naissons tous avec.


Objet : "La donne a changé"
Message : "Salut, Le message qui suit est un "message vérité". Je tiens à clarifier ma situation actuelle auprés des personnes avec qui j'ai eu des contacts (physiques ou non). Ce message vous permettra de vous faire un avis sur moi, et peut être de revenir sur votre jugement.

Je viens de recevoir les résultats de mon dernier test HIV. Le résultat est malheureusement positif, je suis donc séropositif.Je vous laisse prendre note et ainsi faire ce qui vous semble nécessaire.

Sachez que je suis le premier à le regretter. Sincérement.
F.

P.S. : Je ne tiendrais rigueur à personne de ne pas donner suite à ce message; je peux le conprendre."

F. à 22 ans à l'époque.
En moins de 24 heures je viens de découvrir un monde qui m'est totalement etranger.
Deux situations, deux vies, deux jeunes... J'oublie D. qui est enfin soulagé et un peu plus homme. Il m'oubliera vite par la suite.
Je suis perdu pour F. comment faut il réagir, espoir ou condamnation...
La réalité n'est pas qu'à la télé, elle est là juste à côté de moi. Il s'en faut de peu pour qu'elle me concerne bientôt. Prudence.
Le temps passe et fait son travail.

Le SIDA tue chaque jour encore en 2004, ensemble protégeons nous.

Tu te trompes, ton ennemi est ailleurs.

On croit se connaitre à la vie à la mort et pourtant quelle désillusion. On choisit nos amis comme on choisit nos ennemis.
Tu te trompes, ton ennemi est ailleurs. Il n'est ni en moi, ni en lui, ni en elle...
A quoi ça sert de se connaître soi-même si c'est pour être seul, isolé, perdu ? Quel intérêt de se connaître soi-même si c'est pour ignorer les autres, les tromper, les trahir, se tromper et se trahir soi-même. Oseras tu un jour te regarder en face, seul, face à toi-même et être fier de ton reflet, ton jumeau parfait ?
Ecoutes en toi, découvres enfin celui qui s'y cache, celui qui se masque derrière des chymères, celui qui a peur, celui qui n'est qu'un enfant perdu. Tu plonges depuis si longtemps, tu coules au plus profond des abysses, tu écoutes les chants des sirènes qui t'attirent, qui t'envoutent, qui t'hypnotisent...
Poursuis ta descente en chute libre au coeur de cet enfer, tu as besoin d'aller jusqu'au bout pour y découvrir tes limites.
Ils sont nombreux ceux qui te tendent la main et leurs bras, qu'attends tu ? coules, sombres, noies toi, il le faut ! Ta douleur et ta souffrance vont sublimer mais toi seul pourras les vaincre.
Tu penses y arriver seul, détrompes toi. Il te faudra oublier ton orgeuil et ta fierté. Ecoutes en toi la pureté de l'enfant, sa naïveté, son insouciance. Saches t'en inspirer et t'en nourrir.
Fonces dans ces eaux profondes et fait enfin jaillir le sang qui te purifiera et te guérira.
Apprends à distinguer tes amis de TON ennemi, apprivoises le, découvres le, vis à ses côtés, flirt avec lui, et enfin combats le, détruis le, anéantis le... aides toi, acceptes les mains tendues,
mais fais vite, il faudra te reconstruire, t'accepter, nouveau né...
Tu te trompes, ton ennemi est ailleurs. Il n'est ni en moi, ni en lui, ni en elle...
Il est en TOI.