21.12.05

Parce que chaque jour nous éloigne un peu plus.

Viendra le temps de te dire à mon tour "Tu peux dormir en paix Maman (...) reposer en paix". Le temps nous sépare. Je regarde en arrière et je m'efforce de garder des souvenirs intacts de ton sourire, ton rire, ta douce voix. Qu'il sera difficile d'aborder les derniers instants, ceux où tu ne reconnaitras plus tes propres enfants. Je te serai étranger. Ton amour maternel sera déjà mort, bien avant le reste. Sainte Maman, pleine de grâce, que Dieu t'epargne de la souffrance. Il m'arrive de penser que Papa partira avant toi pour préparer le chemin, attentif, prévenant, tel qu'il ne l'a jamais été auparavant. Cela nous mettrait vraiment dans l'embarras mais l'on ne peut contrôler la force du temps. Nous sommes là, tes cinq enfants, nous veillons sur toi, Maman.

Tu peux dormir en paix Maman.

19.12.05

Mon Père est devenu Monseigneur

Christian est né peu après la guerre. Il est le fils unique et protégé des ses parents, agés mais fiers de leur fils. Ses parents ne seront jamais grand-parents. Il a choisi une autre voix il y a déjà fort longtemps.
J'ai connu Christian alors même que j'étais enfant de choeur. Il faisait ses premières armes dans l'Eglise. Il a un CV qui en ferait rougir quelques uns et n'a pas brillé dans la politique ou dans le monde des affaires, simplement en se mettant au service des Hommes. Il croit. Il croit mais ne juge pas. Chacun est libre de croire en ce qu'il veut mais chacun a le devoir du respect.
Christian a été appelé à de nouvelles responsabilités auxquelles il a dit oui.
Il y avait fort longtemps que je n'étais pas entré dans la Maison de Dieu. Il y avait foule. J'étais gêné de figurer parmi les privilégiés, ceux qui ont obtenu la précieuse invitation. Devant des dizaines de Frères, prêtres et Evêques, Christian a été ordonné Evêque du diocèse voisin. Il sera apprécié sans nul doute, l'accueil des fidèles le montre déjà. Ses parents sont fiers mais tellement émus, une joie dans leur maladie.
Il est loin le temps où je passais mes vacances au camping, avec quelques amis et Christian, incognito, entre chahuts à la piscine et bataille d'eau, et les célébrations au coeur du mobil-home, discrètement pour ne pas troubler les vacanciers voisins.
Il est loin le temps où j'étais enfant de choeur, où j'entrais régulièrement dans les Eglises pour prier, pour communier. J'ai revu mon ancien curé qui semblait très troublé. J'ai revu mon ancien Evêque, retraité dans sa Savoie natale. La chimio laisse des marques indélébiles.
Il est loin le temps...
J'ai prié. J'ai regardé, spectateur, ces amis depuis 25 ou 30 ans. J'ai regardé les enfants de choeur d'aujourd'hui, adolescents, désirables sous leurs aubes blanches, plus intégristes qu'autrefois, impeccables dans leur rôle souvent théatrale.
Qu'il était bon le temps de l'enfance, le temps de l'insouciance.
Christian tu es dorénavant bien plus que mon Père, tu es Monseigneur.

17.12.05

Vos papiers s'il vous plait.

Hier soir comme tous les vendredis je quittais le boulot à 20h. Je retrouve Florian pour aller diner à la Pizza Paï dans la galerie commerciale Carrefour. Pas de grand tralala entre nous et pas de grandes bouffes, juste une soirée conviviale. Nous sortons les derniers du restaurant, fort bruyant au demeurant. Nous montons en voiture, l'une des rares dans cet immense parking vide, évènement rare en cette période de Noël. Il est 23h00.
Je ne démarre pas, je profite de ce moment seul pour écouter Flo qui est très volubile. Je regarde avec envie son visage, sa bouche. Il est désirable dans cette pénombre. Il me suffirait de glisser ma main de ma cuisse à la sienne...
Le gardien de la zone commerciale tourne en voiture et passe à plusieurs reprises à quelques mètres de ma voiture, certainement intrigué.
Il est minuit passé quand des phares s'annoncent dans le rétroviseur. Un gendarme s'annonce à ma fenêtre, il est accompagnée de 2 femmes. Un simple controlle d'identité. Juste une question sur l'adresse menitonnée sur nos papiers d'identité. Un relevé de nos noms et adresse sur la main courante. Pas de consigne, pas d'ordre, rien. Nous sommes autorisés à rester là pour discutter ou nous rapprocher. Ils nous saluent, nous souhaitent une bonne soirée et remontent en voiture.
Voilà c'était un simple contrôle d'identité de 2 Français bien blancs dont un crane rasé. Rien à se reprocher, un contrôle banal et normal... rien de plus naturel. Pas une caméra, pas un journaliste pour nous interviewer, rien de tout ça. Un simple délit de belles gueules. Ils faisaient simplement leur travail dans la nuit et le froid.

Quoi ma gueule ?

Jeudi matin, un dossier me tracasse. Une demande de prêt pour une situation un peu tendue. Je vais voir Aline, ma responsable directe pour lui demander conseil. Je suis quasiment à genoux devant elle (au sens propre) afin de lui parler à sa hauteur. Je suis légèrement en contre plongée.
Je m'attarde sur les chiffres, j'argumente, je mets en avant mes doutes et mes convictions, totalement concentré sur mon exposé quand tout à coup Aline m'interompt.
"Qu'est ce qui t'est arrivé au visage ? tu as reçu un coup à ton oeil droit ? il est tout noir et cerné".
C'est un choc. J'ai l'impression qu'elle me regarde vraiment pour la première fois, qu'elle découvre mon visage, mon regard. Je suis étonné de sa reflexion et je me sens obligé de me justifier, de la contredire... Mais au fond de moi je me sens découvert et trahi. Mon corps se dégrade car je le malmène, je n'en prends pas soin comme il le faudrait, trop préoccupé par le contenu que le contenant. Je prends conscience qu'au fil du temps je me détache du matériel pour me concentrer sur l'essentiel, ce qui est invisble, ce qui m'anime depuis déjà 3 ans. Je ne prends plus le temps de me regarder dans un miroir, peu importe, je n'ai pas le charme que certains veulent m'attribuer. Je veux être nu face à moi-même, face au monde. J'ai perdu le sommeil durant ces 3 années.
Quoi ma gueule, qu'est ce qu'elle a ma gueule ? Elle est celle d'un homme qui aura bientôt une bougie de plus, qui se sent vieillir et murir, qui ne veut pas aller au terme et subir.
Je repars, mon dossier sous le bras, avec des clients que j'ai déjà oubliés, préoccupé par ce bout de moi qu'inconsciement j'ai dévoilé. Il faut maquiller, habiller, déguiser... se montrer en forme, dynamique et motivé. Il faut atténuer ces cernes noires qui tout à coup me mettent en danger.

6.12.05

Les infos du jour.

Monique OLIVIER et bientôt Michel FOURNIRET extradés de la Belgique vers la France. La délinquance et la criminalité n'ont pas de frontière mais la justice reste Nationale. Chaque infraction à la Loi est traitée par chaque pays (on ne mélange pas les torchons et les serviettes, surtout si elles sont sales). Condamnés à je ne sais combien d'années de prison en Belgique, la France va héberger ces 2 criminels au frais de qui ? du contribuable.
Je m'interroge ce soir sur le coût de ces enquêtes et procés et celui des périodes de détention. Y a t il une participation commune Belgique-France au paiement des facture ? un partage des coûts ? J'en doute. Tout ceci est bien obscure.
Autre interrogation, après la condamnation des 3 principaux opérateurs de téléphonies mobiles Français. Condamnation record. Qui va payer les amendes ? les opérateurs. Avec quel argent ? celui gagné sur le dos de leurs clients, ceux là même qu'ils ont arnaqués. Je vais donc payer une partie de l'amende de mon opérateur (en plus de mes factures exhorbitantes qui sont à l'origine de ces amendes). A qui va être versée l'amende ? A l'Etat (donc au contribuable me diront certains : on peut le voir comme ça mais tous les contribuables n'ont pas de mobile).
Quel est l'inventeur de la TVA ? un Français qui eût cette bonne idée après guerre pour renflouer les caisses de l'Etat Français ruinés par la reconstruction. Taxe sur la Valeur Ajoutée. A l'heure ou l'Europe refuse une TVA à 5.5 % pour la restauration Française, on peut s'interroger sur l'histoire, l'utilité et l'équité de cette taxe. Anecdote : dans le nord de la France les jeunes mariés passent devant Monsieur le Maire et Monsieur le Curé dans leur village Français. Mais où font ils le grand banquet avec tous leurs témoins, familles et invités ? En Belgique ! Et oui la TVA y est moins chère. Etonnant non ? (cf Desproges).

Enfin le clou de la journée, une nouvelle taxe pour faire des randonnées en raquette. Oui oui, c'est la bonne idée à la Française. Ben oui vous savez les stations n'y arrivent pas avec des forfaits remontées mécaniques à 1 300 € la semaine en moyenne (et des stations bondées ces dernières années grace à un excellent enneigement en qualité, quantité et en durée). Bientôt une taxe pour utiliser les trottoirs roulants du métro Parisien ? Ha ben on paye déjà un ticket de métro pour en profiter. Qui a une autre idée loufoque ?

Les infos du jour.

Monique OLIVIER et bientôt Michel FOURNIRET extradés de la Belgique vers la France. La délinquance et la criminalité n'ont pas de frontière mais la justice reste Nationale. Chaque infraction à la Loi est traitée par chaque pays (on ne mélange pas les torchons et les serviettes, surtout si elles sont sales). Condamnés à je ne sais combien d'années de prison en Belgique, la France va héberger ces 2 criminels au frais de qui ? du contribuable.
Je m'interroge ce soir sur le coût de ces enquêtes et procés et celui des périodes de détention. Y a t il une participation commune Belgique-France au paiement des facture ? un partage des coûts ? J'en doute. Tout ceci est bien obscure.
Autre interrogation, après la condamnation des 3 principaux opérateurs de téléphonies mobiles Français. Condamnation record. Qui va payer les amendes ? les opérateurs. Avec quel argent ? celui gagné sur le dos de leurs clients, ceux là même qu'ils ont arnaqués. Je vais donc payer une partie de l'amende de mon opérateur (en plus de mes factures exhorbitantes qui sont à l'origine de ces amendes). A qui va être versée l'amende ? A l'Etat (donc au contribuable me diront certains : on peut le voir comme ça mais tous les contribuables n'ont pas de mobile).
Quel est l'inventeur de la TVA ? un Français qui eût cette bonne idée après guerre pour renflouer les caisses de l'Etat Français ruinés par la reconstruction. Taxe sur la Valeur Ajoutée. A l'heure ou l'Europe refuse une TVA à 5.5 % pour la restauration Française, on peut s'interroger sur l'histoire, l'utilité et l'équité de cette taxe. Anecdote : dans le nord de la France les jeunes mariés passent devant Monsieur le Maire et Monsieur le Curé dans leur village Français. Mais où font ils le grand banquet avec tous leurs témoins, familles et invités ? En Belgique ! Et oui la TVA y est moins chère. Etonnant non ? (cf Desproges).

Enfin le clou de la journée, une nouvelle taxe pour faire des randonnées en raquette. Oui oui, c'est la bonne idée à la Française. Ben oui vous savez les stations n'y arrivent pas avec des forfaits remontées mécaniques à 1 300 € la semaine en moyenne (et des stations bondées ces dernières années grace à un excellent enneigement en qualité, quantité et en durée). Bientôt une taxe pour utiliser les trottoirs roulants du métro Parisien ? Ha ben on paye déjà un ticket de métro pour en profiter. Qui a une autre idée loufoque ?

2.12.05

105 Millions d'Euros pour être solidaire.

Bon j'avais préparé un super post qui s'est perdu dans une déconnexion serveur. Je ne vais pas m'énerver mais je vais faire du coup beaucoup plus sobre tant pis "#¨ù//@~%##<;(("
Bref, ce week-end c'est le Téléthon en France, 105 millions d'Euro en 2004, record à battre.

Comment faire pour être solidaire en partageant 1, 5, 10 ou 50 Euros ?
Téléphoner au 36.37 ou cliquer ici.
Bon week end solidaire à tous.

La Morandini-mania.

Ouvert depuis un peu plus de 3 mois, le blog de Jean-Marc Morandini connaît déjà une moyenne de 40 000 visites quotidiennes.
Incroyable ! Son succès l'étonne lui-même. Basé sur son émission quotidienne diffusée sur Europe 1, il retrace toute l'actualité de la télé (Française principalement). Du people à l'information en passant par la télé-réalité, c'est un véritable travail de journalisme pour informer les auditeurs et internautes sur les coulisses de la télé. Une grande part de son émission (et de son blog) est destinée à l'expression du public (auditeurs et téléspectateurs).

C'est peut être plus facile de s'exprimer ici que d'utiliser des méthodes de gangsters en envahissant les plateaux télé de Fogiel et Denisot. La télé en direct risque d'avoir fait son temps. Bientôt nous ne connaîtrons plus les ratages liés au direct, les improvisations, les réactions spontanées, les aléas techniques, les surprises des invités... juste une télé fade et aseptisée. Déjà qu'on nous a supprimé les speakerine, au moins avec Denise Fabre la télé nous faisait rire.

28.11.05

Peur de choisir sa vie.

- Julien 14 ans, est attiré par son meilleur ami, Benoit 14 ans. Il ne sait comment lui déclarer cet amour.
- Caroline 52 ans, rêve de quitter son mari et ses enfants adultes pour s'installer avec Julie, sa maitresse depuis 2 ans.
- Christophe 21 ans, aime les garçon mais ne sait pas comment le dire à son père militaire.
- Yann 16 ans, a fait une tentative de suicide en découvrant qu'il n'aurait jamais le courage de dire à ses parents qu'il est homosexuel.
- Virginie 23 ans, est la petite amie de Bruno depuis 5 ans. Elle a connue une aventure homosexuelle il y a 1 mois et ne sait plus ou elle en est.
- Sylvain 25 ans, vit éloigné de ses proches avec son ami. Pacsé depuis 3 ans, sa famille ne connait rien de cette vie.
- Christiane 37 ans et Marie 19 ans veulent se marier mais n'osent pas demander l'accord à la famille de Marie.
- Stéphane 15 ans, Louis 18 ans, Sophie 24 ans... n'acceptent pas leur sexualité. La culpabilité inonde leur vie. Leur différence est symbole d'échec. Ils vivent dans la souffrance silencieuse, cachée, étouffée.
Morceaux choisis dans un flot de témoignages et de confidences. Quand l'absence de dialogue fait peur, quand la différence terrorise, quand le regard de l'autre blesse, quand le rejet de soi entraine la rupture.
Je voudrais simplement conseiller à chacun le bon choix, le dialogue, la lecture d'un témoignage, la rencontre d'un guide. Les livres ne manquent pas, il faut les lire tous, un à un jusqu'à trouver celui qui conviendra pour rassurer, redonner force et confiance en soi. Il me faut acquérir cette bibliographie.
Courage Julie, Christophe, Stéphane et les autres, ne baissez pas les bras. Quand la peur sera apprivoisée, l'Amour inondera votre vie.

24.11.05

Facettes.

Jeudi soir, 22h12. Je rentre de notre répétion avec FA7, petits choeurs de 12 personnes créé l'an passé. Dehors il fait froid, il pleut et la tempête se lève. Je n'aime pas ces soirées d'hiver où les rues sont désertes.

Ce soir nous avons chanter en Allemand. Je ne comprends pas les mots, les phrases. Je m'efforce tant bien que mal de bien prononcer les "ch", les "t" pour les "d", les "z" pour les "s"... C'est pour moi un acte barbare. J'ai l'impression de matraquer cette langue que je n'ai jamais parlé. Pourtant il faudra bien donner un sens à tout ça pour le voyage en Avril 2006 à Hemmingen dans le cadre du jumelage avec notre ville cousine en Allemagne. Ils ont chanté pour nous cette année dans un Français excellent. En plus des notes et du rythme voilà maintenant que la musique prend un autre sens, celui de la langue. Peut être une nouvelle pédagogie pour les collèges, l'enseignement des langues au travers de la musique, pop, rock, rap, country, blues, hip hop, classique, sacrée, militaire...

Ha la la, si j'étais Ministre de l'Education...

21.11.05

Double enfance.

Inspiration spontanée :

Double enfance, double amour, double souvenirs...
Dix ans, dix mois, dix secondes.
Disant, dis moi, dis...

Histoire vécue, rupture et déchirure, incompréhension juvénile et adolescente, rêves déchus, trahison, flash-back.

"Elle est pas donnée à tout l'monde
La chance de s'aimer pour la vie
Dix ans dix mois dix secondes et nous voici
A plonger dans les eaux troubles
De mes souvenirs lointains
Si quelquefois je vois double
C'est que l'enfance me revient
Double vie double silence
Double sens et double jeu
Silencieux le cœur balance
Pourquoi les parents sont-ils deux
On voit du pays on voyage
Chaque semaine et chaque été
Des souvenirs qui déménagent
Et qu'on ne peut pas raconter
Deux maisons deux quartiers
Deux gâteaux d'anniversaire
Multiplier les pères et mères
N'a pas que des mauvais côtés
Avant les autres j'aurai su
Que le seul sentiment qui dure
C'est le chagrin d'une rupture
Où je n'aurai jamais mon dû…"

Julien Clerc, Double enfance

9.11.05

C'est dans l'air.

Lundi dernier je découvre par hasard une émission-débat dont j'ai largement entendu parler sur Europe 1. Emission sur TV5 "C'est dans l'air". Sujet d'actualité : les banlieues.
Je ne rentrerai pas dans le débat de cette émission ici, débat somme toute très intéressant, bien mené, argumenté et constructif. Autre débat hier matin chez Morandini sur Europe avec un choix judicieux d'invités et un dialogue très ouvert, notament autour du traitement de l'information sur TF1 et France 2 qui ont mis 10 jours à comprendre qu'il faut arrêter de donner le compteur quotidien du nombre de voitures brulées, de donner le nom des banlieues concernées et de faire un meilleur choix des images diffusées.
Je n'attends plus qu'une chose pour que tout ça se calme, un bon coup de froid, une catastrophe naturelle dans un coin paumé de la planète, un nouvel attentat meurtrier d'Al Aaïda, que sais je encore, un évènement qui détournera l'actualité des bétises actuelles.
Une remarque encore, l'Amérique toute puissante n'a visiblement pas encore digéré la position de la France contre la guerre en Irak. En effet, elle apelle ses ressortissants et diplomates résidants en France à être très prudents (voire à rentrer au pays de l'Oncle Sam). En effet la situation des banlieues Françaises vue de là-bas est presque comparée aux batailles en Irak. Petite carte Française ce matin sur CNN : les émeutes ont entrainé des grands bouleversements géographiques puisque Toulouse est arrivée dans les Alpes et Paris a connu un glissement de terrain. Vive la liberté de la presse. Le Canada suit à peu près les mêmes consignes.
Mais d'autres pays voisins de notre Mère patrie donnent les mêmes consignes à leurs ressortissants tels la Belgique ou l'Allemagne. Visiblement la peur n'évite pas le danger et pire que la grippe aviaire, la déroute de la jeunesse ne connait pas de frontière puisque des voitures brulent ces nuits dernière à Bruxelles et Berlin.
Je préfère ne pas penser au coût économique de ces évènements et j'attends avec impatience la nouvelle grande catastrophe qui précipitera les médias dans un autre coin de la planète laissant les jeunes et leurs cocktails molotov exploser leurs voitures et leurs quartiers-ghettos.

5.11.05

Avant que "Les pluies d'Ecosse" n'arrivent en France.



Vendredi matin.

Je suis en quête de plusieurs livres sur divers sujets entre politique, roman et journal. Le dernier SEVRAN sortira en Poche en février 2006. Je ne saurai patienter d'ici là d'autant qu'un autre tome m'attend encore après.

Je commande "L'ascenseur social était en panne, j'ai pris l'escalier" d'Aziz SENNI, jeune chef d'entreprise venant de la banlieue de Mantes la Jolie. Témoignage d'un jeune qui n'attend pas que la Société lui apporte son RMI.

Et puis je joue le curieux et surpris.

- "Je voudrais aussi commander le dernier GODART, <>"

Recherches infructueuses du jeune vendeur qui fouille dans son ordinateur par titre, par auteur, par éditeur... Rien ! Toujours la même et unique réponse. Je reste de marbre mais je jubile intérieurement.

- "Comment vous n'avez pas dans votre référencement ce livre ? Etrange pour une grande librairie comme l'Armitière. Peut être devrai je m'adresser à la FNAC. Je repasserai car il est sans doute un peu tôt pour son arrivée en France." Et de quitter le vendeur pantois.

Peut être que lors de mon prochain passage dans 15 jours pour prendre livraison de ma commande, je verrai telle la sortie du dernier Harry Potter, une vitrine avec une large affiche noire et blanc de l'auteur et son sourrire énigmatique et au pied des piles interminables de son premier livre, une file de lecteur patientant livre ouvert devant la caisse commençant la lecture avant l'achat du précieux roman. JK Rowling n'a qu'à bien se tenir. Le Godart nouveau est (bientôt) arrivé ! Hips !

4.11.05

Le karsher met le feu aux voitures en banlieue.

Le chiffre de la nuit : 400 ! C'est le nombre de voitures qui ont brulés cette nuit en France. Il ne faudra pas s'étonner si les tarifs d'assurance auto augmentent dans certains département l'an prochain.
Ce matin dans la matinale de canal +, un chroniqueur donne un avis personnel sur les évènements et remonte sur leur origine. La mort de 2 "jeunes" de banlieue et l'électrocution d'un 3ème. En gros son avis c'est de donner le nom des jeunes au public, de les appeler par leur nom ainsi que leur famille, de ne pas dire des jeunes mais des enfants, des ados, de se poser la question pourquoi un transformateur (qui soit dit en passant est sur un terrain privé de l'EDF) est accessible à des enfants (qui se sont introduits sans autorisation sur cette propriété privée)... bref j'en passe. Comme si cet avis et ces "bons conseils" de donneur de leçon vont réécrire l'histoire, redonner la vie, calmer les fauteurs de trouble... Vive la puissance du son et de l'image, échauffons les esprits, soufflons sur les braises.
La colère est montée en moi à une vitesse foudroyante. Ces mêmes chroniqueurs (le mot journaliste ne me semble pas approprié) sont les mêmes à proner la prévention plutot que la répression. Et bien qu'on commence par ne pas laisser ces "jeunes" trainer dans les rues, qu'on leur apprenne que la propriété privée ne doit pas être violée surtout sur des sites sensibles ou industriels, que la Police n'est pas là pour faire la guerre mais pour maintenir la paix et l'ordre, que sa fonction première est le controle et que toute personne qui n'a rien à se reprocher peut s'y soumettre sans aucune crainte... j'en passe, c'est une éducation au quotidien des parents, de l'école, de la société.
Et tous ces animateurs de quartiers que l'on interview à tour de bras depuis 10 jours "on a perdu 2 de nos petits frères". Qu'on arrête avec ces discours. Ils ne sont pas frères ou alors nous le sommes tous.
Oui Sarko choisit des mots forts, des mots provocants mais ne soyons pas plus bête qu'il ne faut. Le karsher, la racaille, le nettoyage ne vise pas tout le monde. On le sait bien. Les incidents sont organisés par une minorité, des délinquants, des criminels qui vivent d'une économie parallèle et contraire à la loi. C'est à ça que tous les gouvernements et les forces de l'ordre doivent s'attaquer.
D'ailleurs qui peut m'expliquer comment dans des banlieues ou aucun incident notoire n'est souligné depuis des années il se passe en moins de 24 heures une révolution ? qui organise tout ça ? quels puissants se cachent derrière tout ça ? traficants, truands, dealers, politiques, business man ??? les petits soldats de plombs nous cachent les généraux. Il y a surement un concessus et des grands manitous derrière tout ça. Les politiques, les médias, les forces de l'ordre font ils vraiment leur travail ? nous dit on tout ? J'en doute.

L'Homme n'est pas fait pour vivre seul, quoi que !

Pour 100 mariages Français en 2004 il y a eu 43 divorces. 43 % !!! C'est énorme. Quoi d'étonnant dant une société de consommation où même les sentiments, l'engagement, le mariage... sont consommés en "one shoot" de plus en plus. L'air du zapping est bien là. Pas de quoi s'en offusquer, ça passera au fil des futures générations. Le retour au source est inévitable mais il demandera du temps, de l'apaisement, et toute une éducation autour de l'engagement, la confiance et le rassurant.
L'Homme des années 2000 a peur de l'engagement, de perdre sa liberté et préfère la solitude et l'égoïsme. Phénomène générationnel sans nul doute.

27.10.05

Que se passe t il le 3ème jeudi de novembre ?



"Il va bientôt arriver l'ami du petit déjeuner... l'ami Beaujolais."

Je suis déjà invité pour une grande soirée Beaujolais*.

*A consommer avec modération bien sûr.

La "Grande Muette" sort du silence.

Elle ne fait pas grand bruit depuis sa mise en place. Je ne parle pas de la Grande Muette qui pour des raisons de secret défense et/ou d'opacité nationale, étouffe toute erreur humaine et administrative. Je parle de MAM, Michèle ALLIOT-MARIE notre chère Ministre de la Défense. On a sourit au départ en se disant "une femme à la tête de la défense nationale, à la tête de l'Armée Française, à la tête d'une Armée masculine et machiste... " comme on a sourit au temps ou Edith CRESSON était la première femme (et toujours unique) Premier Ministre en France.
MAM sait imposer son style, défendre ses troupes, reconnaître leurs compétences et leur professionnalisme. Elle est visiblement une très bonne ambassadrice à l'étranger. Belle et ferme, elle reste humble et discrète aux commandes de la Défense Nationale de l'une des puissances nucléaires. Pas de médiatisation à outrance, d'ambitions Présidentielles affichées, elle occupe l'un des postes le plus important de notre gouvernement et pourtant elle n'affiche pas les ambitions d'un Sarkozy.
Elle a osé en tout cas désavouer la couveture d'un Général qui a couvert le meurtre organisé d'un Sénégalais. Du jamais vu en France. Combien d'autres scandales sont étouffés chaque année sur le sol Français ou en mission à l'Etranger ? Qu'en pensent les familles des disparus de Mourmelon ?
MAM a su séduire ses hommes mais elle prouve qu'elle n'est pas la femme fatale, qu'elle est là pour une mission précise qu'elle compte bien remplir de la façon la plus juste possible. Elle sait nous rappeler que l'uniforme ne pardonne et n'excuse pas tout et qu'il n'est pas le symbole d'un pouvoir suprême. Il y a une justice qui est là pour punir les excès et les débordements.
MAM est elle présidentiable ? a t elle ses chances fasse à Villepin ou Sarkozy ? Une femme Présidente, l'idée me plait d'autant qu'elle est séduisante.

25.10.05

Encore une histoire Belge.

Quand Lanvin se prend pour Depardieu... Il faut mieux faire scandale en Italie qu'en Belgique. Le climat y est moins méditeranéen. Mais pourquoi tous ces acteurs Français doivent ils avoir le verbe haut ?

Nue au milieu de la nuit.

Il pleut comme "vache qui pisse" dehors. Il est 7h30 ce matin et dans la nuit et la pluie battante j'avance tant bien que mal au milieu de cet embouteillage quotidien.

Une femme est là sous nos yeux, en pleine rue, dans une tenue plus que légère pour la saison. Des dentelles rouges cachent son intimité. Elle occupe cette espace lumineux de 4 mètres sur 3 que Jean-Claude DECAUX veut bien lui louer.
Quelle idée pour ces publicitaires que de présenter une telle affiche en cette saison. Quel mari ou amant pervers peut bien vouloir offrir à sa dulcinée cette tenue affriolante par un temps pareil ?
Elle me donne le frisson et je la trouve déplacée et trop contrastée dans son écran de lumière au milieu de cette nuit ténébreuse. Qu'elle aille se rhabiller pour ne revenir qu'au printemps ainsi dévêtue. Les amants pervers et les adolescents fougueux patientront bien jusque là.

21.10.05

L'insomnie se glisse dans mon lit.

Novembre 2002, une rencontre m'emmène vers le non retour. Propulsé malgré moi dans un monde inconnu, le monde des sentiments, le monde de l'Amour.
Décembre 2002, appels au secours, ne pas rester seul, parler de cette rencontre, de cette découverte tel Christophe Colomb découvrant l'Amérique en 1492.
Témoigner, parler, se vider, écouter, échanger, se sentir accompagné... Ma seconde mère me présente Caroline. Elle écoute, elle conseille, elle a un regard extérieur et neutre. Caroline vit la nuit, à l'heure ou l'insomnie se glisse au fond de mon lit, à l'heure ou les démons de la nuit agitent la perversité du sexe et de la solitude. Je l'écoute elle mais surtout ceux qui osent l'appeler pour dire leur mal-être, leurs difficultés, leurs envies suicidaires et déstructrices. Je ne tiens pas, toute cette souffrance ressemble à la mienne, je ne tiens pas 10 minutes. Je ferme la radio qui vomit ce manque d'Amour, cette egoïsme de l'Homme, ce mensonge de la vie.
Où sont l'espérance, le positif, le goût de la vie, l'Amour pur et véritable ? L'Homme n'est il fait que pour vivre dans la guerre, le mensonge, la haine, l'égoïsme, l'éphémère ? Ils souffrent, je souffre, nous souffrons... Ils souffriront, je souffrirai, nous souffrirons...
Caroline garde la tête froide, le ton juste. Elle est patiente et attentive, elle redonne l'espoir à certains, bousculent et brulent les dernières convictions des autres, les obligeant à regarder la réalité dans le miroir de la vie. On ne peut réparer ce qui est définitivement rompu.
Il me faut du temps, beaucoup de temps pour pouvoir l'écouter un peu plus longtemps à chaque fois. C'est mon ami le Renard qui m'a appris cette patience, celle de l'apprivoisement. On fait un pas à chaque nouvelle rencontre, on écoute, on ne dit rien, on se regarde, on attend dans un temps qui n'a plus d'importance, on attend sans savoir quoi, on attend lentement et en dehors du temps. Caroline envahit petit à petit mon lit, elle s'immisce entre mes draps bleux, au fond de mon lit, à mes côtés et au milieu de mes insomnies. Je coupe la radio un peu plus tard à chaque fois, elle m'apprivoise et je ne m'en apperçoit pas. Je l'écoute encore parfois, juste ce qu'il faut. Le malheur des autres est trop lourd.

20.10.05

La Genèse d'Antenne 2.


Il y eut un soir, il y eut un matin, il y eut Folon... et Dieu dit que cela était bon.

Folon : 1er mars 1934/10 octobre 2005.
Jean-Michel Folon s'est "envolé" ce matin à Monaco des suites d'une leucémie.
Dans les années 70, la France ne se contente plus d'une seule chaine de télévision. Elle veut offrir un choix et une diversité aux téléspectateurs. On fait appel à Jacques Chancel pour concevoir et créer une seconde chaine avec des programmes différents de la Télévision Française n°1 (TF1) : Antenne 2 nait avec comme toute première image un dessin animé coloré et simpliste, accompagné d'une musique très douce. Cette animation concluera les programmes de la chaine chaque soir pendant longtemps.
La musique sonne encore à mes oreilles et réveillent en moi quelques souvenirs d'enfance. Ce petit homme bleu qui s'envolait et se transformait en oiseau pour inviter les téléspectateurs à éteindre leur téléviseur et aller dormir, cet homme bleu je m'en souviens comme si c'était hier.

Folon est né à Uccle où le chateau accueil un musée retraçant son oeuvre de peintre et sculpteur. J'ai eu la chance de visiter cette exposition, de me promener dans cette imense parc, de ramener une belle litographie de ce Belge adopté par la France.
Antenne 2 a cédé la place à France 2, Folon restera à jamais associé à ces souvenirs.

8.10.05

Fermeture annuelle.

Nous informons notre aimable clientèle de la fermeture pour congés annuels du 08 au 16 octobre inclus. Merci pour votre compréhension.

6.10.05

Au Diable Depardieu.

Après avoir assomé d'un coup de tête un journaliste Italien vendredi dernier, notre bon vieu Gégé national continue de faire parler de lui. Est il à jeun ces temps ci ou bien perfusé sur un cubi de rouge ?
Nominé 14 fois aux Césars, récompensé 2 fois avec le César du meilleur acteur, Depardieu crache sur cette institution en faisant une déclaration tonitruante aux NRJ Ciné Awards 2005 :
« Ça fait du bien, parce que c'est vous qui décidez, vous le public ; ça change des césars et des autres merdes. »
Stéphane Bern dans le Figaro, tout comme moi, est agacé par les frasques de ce monstre sacré qui va finir par se faire détester. Lui qui pourrait entrer dans la cour des grands Gabin, Montand, Delon, Belmondo... Qui va oser encore faire tourner ce provocateur ?
Carole Bouquet explique vaguement les raisons de leur séparation et nous apprend que Gérard aime la Normandie. Si c'est pour se comporter ainsi je préfère qu'il aime Marseille ou la Corse où l'ambiance est plus explosive.

La sardine du Port de Marseille.

Il faut s'appeler JPE (Jean-Pierre Elkabach) pour oser sermonner un syndicaliste tel Maurice Perrin de la CGC. Dans sa chronique ce matin sur EUROPE 1, JPE parlait à Perrin comme à son fils qui tire sur la corde jusqu'à ce qu'elle casse.
Le Marseillais serait il plus nationaliste que le Corse ? Il y en a assez de ces fonctionnaires que l'on engraisse sur le dos de nos impôts. Si la SNCM est déficitaire, si elle est non rentable, si elle n'apporte plus le service public qu'elle a le devoir de donner, si une compagnie privée est en mesure d'assurer ce service public de façon rentable et plus efficace alors où est le problème. Ca serait la première fois que l'Etat Français ferait un dépôt de bilan de l'une de ses entreprises mais visiblement les syndicats et les salariés cherchent le suicide.
Dans un contexte économique tendu et dans des contraintes budgétaire Européenne je ne vois pas d'issue plus favorable que le plan de sauvetage actuel. Je suis même surpris que les deux actionnaires privés (sur les 70 consultés) souhaitent toujours s'impliquer dans le capital et la gestion d'une société en plein conflit social. J'aurai jetté l'éponge depuis bien longtemps.
Ce conflit permettra au moins aux Corses de mesurer que leur indépendances et leur autonomie n'est pas pour demain dans un contexte où l'île est coupée du continent et n'est plus ravitaillée notament en carburant. Vive la Corse, vive Marseille, vive la France...

5.10.05

L’Amour dans le sang.


« Télégramme pour toi ! » lui crie sa mère, de la digue. C’est l’été 1984. Charlotte Valandrey a 15 ans, elle passe ses vacances en Bretagne. Le courrier la convie à un casting. Elle file à Paris. Tout s’emballe. A 16 ans, l’adolescente, moue percutante, regard laser, se retrouve propulsée révélation du cinéma français, après le film Rouge Baiser, de Véra Belmont. « C’est fabuleux de vivre un conte de fées, non ? » serinent les journalistes. Elle dit si. Pense non. Se tait. S’ils savaient... Mille fois, elle a failli lâcher son secret à la face du monde. Mille fois, elle s’est bridée. On la connaît tous aujourd’hui comme l’intrépide fille du plus célèbre flic de France, l’héroïne de la série "Les Cordier, juge et flic", qui a raflé sur TF 1 des records d’audience - jusqu’à 11 400 000 téléspectateurs en 1999... Il a fallu presque vingt ans pour que Charlotte Valandrey se décide à livrer sa vérité, dans un document courageux, L’Amour dans le sang (Le Cherche Midi), et à L’Express, en exclusivité : à 36 ans, l’actrice révèle qu’elle est séropositive depuis 1985 et qu’elle a reçu, il y a deux ans, une greffe du cœur. La fin d’un tabou ? La France compte près de 100 000 personnes séropositives. On estime entre 3 000 et 5 000 le nombre de nouvelles contaminations chaque année. Mais peu de personnalités ont publiquement associé leur visage au VIH : Jean-Luc Romero, élu UMP, l’a fait après un coming out forcé au sujet de son homosexualité. La fondatrice de SOS-Attentats, Françoise Rudetzki, a embrayé, en 2004, en publiant Triple Peine (Calmann-Lévy) : elle avait été contaminée par transfusion. Pour la première fois, donc, aujourd’hui, une actrice témoigne. On pourrait qualifier ce récit de revigorant message d’espoir, on pourrait faire de cette histoire le combat d’une héroïne moderne, amoureuse, rebelle, qui dévore la vie et dévie la mort. Mais Charlotte Valandrey refuse qu’on l’érige en exemple, encore plus en icône militante : « Je veux juste me libérer d’un secret, dit-elle. Et retrouver une vie normale. »

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4.10.05

Mardi.

Mardi matin, une nouvelle semaine commence. Il faut se lever tôt. Changement d'horaires. La télé rediffuse un jeu de couple en attendant les premières infos sur Télématin. Jour de grêve nationale, la circulation s'annonce difficile. Je dois prendre de l'avance.
Mardi midi, un tour à la grande surface du coin pour ravitailler ma vingtaine de collègues en café, thé et sucrettes amincissante. Je suis une mère pour eux. Je suis accueilli tel le Messie à Jérusalem (les palmes et les ânes en moins).
Mardi 17 h, je monte en voiture sur le parking du boulot. Europe 1 et l'équipe de Ruquier m'accompagnent et me font rire, seul dans ma voiture. Les automobilistes doivent se dire que je suis un "bienheureux". Quelques infos me font bondir ou sourire : un million de grévistes selon les syndicats, à peine 500 000 selon la police ; Depardieu l'intouchable assome à coup de tête un paparazi italien ; polémique sur les négociations d'accueil de la Turquie et de la Croatie au sein de l'Europe... et j'en passe.
Mardi soir, à nouveau piscine. J'essaye en soirée le plus tard possible. Demain il n'y a toujours pas d'école et même à 20 h les enfants sont toujours là au milieu des couloirs de natation. A croire que je dois devenir anguille pour me faufiler. Ca n'est décidement pas la soirée idéale pour aller nager. Diner improvisé en famille. Retour à la maison. Il fait froid.

2.10.05

Un dimanche d'automne.

Le dimanche c'est piscine. Le bassin était désert ce matin à mon grand plaisir, la natation en zig zag n'est pas mon fort. Pas d'enfants, pas de bruit sous cette bulle résonnante, des couloirs bien droits et linéaires, un vrai bonheur. Si seulement tous les dimanche se ressemblaient.
C'est le premier week end d'octobre, jour de braderie dans ma ville. On sort, on flane, on expose, on achète et on échange. La foule envahit les rues et le balais des badauds s'annonce sans fin devant la maison.
L'humidité arrive, à la fin du mois nous changerons d'heure pour rentrer dans nos maisons pour l'hiver et ne sortir qu'au printemps à la floraison des pommiers... l'automne est là.

1.10.05

Demain l'Islande.

Pour la troisième fois, Florian part vers l'Islande. Demain il quittera Paris vers ce pays qui l'attire. Il m'a promis de faire de nombreux clichés pour me montrer la beauté de ce pays, un des rares qui restent à peu près vierge.
Après une longue saison au milieu des touristes en bord de Seine il va sans aucun doute apprécier ce séjour isolé de la foule. Lui qui hait le soleil et la chaleur sera au paradis en cette saison où la pluie et la fraicheur règnent allègrement.
Il m'en parlait la semaine dernière au centre commercial, il est passionné par cette destination. J'humais son odeur sucrée et vanillée, je jouissais du regard et je me retenais de l'emmener dans un endroit isolé pour lui voler un baiser. Je ne l'ai pas fait, par respect pour lui, pour notre accord passé. Demain il se sera envolé.

Petite soirée entre amis

Il y avait bien longtemps que je n'avais vu Frédéric et Stéphane, tous les 2 mariés, 3 enfants dans le désordre, des jumelles et un garçon. Etonnant cette similitude. Une petite soirée simple, soft, mais qui fait prendre conscience que le temps passe, que l'on vieillit. Les épouses parlent entre elles, les maris se rappellent à peine les souvenirs d'autrefois. La conversation est pourtant très libre et il n'y a aucun tabou. Mais ça n'est plus comme avant. Nos hôtes, parents d'hier, ressemblent un peu à nos grands-parents d'aujourd'hui.
Une soirée lourde d'émotions et de souvenirs. Frédéric va mieux, il semble heureux avec Marie et avec ses enfants. Il a certainement quelque part au fond de lui toujours une blessure de cet amour impossible. J'aurai voulu m'isoler avec lui pour un échange de confidences... la roue tourne toujours.

28.9.05

Macéo Parker.


C'est le 25 octobre prochain que j'irai voir avec Florian le grand Macéo, ami de Prince. Florian est fan des deux artistes et veut absolument me faire découvrir ce prodige du saxophone. Je découvrirai par la même occasion une salle de concert mythique à Rouen, l'Exo 7.
L'ambiance sera certainement ambigue et étrange avec celui qui m'a séduit cet été. Un concert tendre et calin sur un rythme de blues...

En attendant...

En attendant la réparation ou la mutation de ce blog, vous trouverez un email, juste là, à droite, sous mon profil, oui oui là, vous y êtes...
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27.9.05

Le temps s'est arrêté.

Dimanche matin je zappe devant ma télé un peu distrait et pensif. Je m'arrête sur France 2 où après les programmes inter-religieux, est diffusé une émission de témoignages de familles Juives sur la Shoa. Une femme agée de 70-80 ans dit simplement cela à propos de sa soeur qui n'est jamais revenue des camps :
"Je n'imagine pas ma soeur octogénaire, pour moi elle a toujours 17 ans".
Ca fait réfléchir et invite à relativiser beaucoup de choses.

24.9.05

Trois initiales pour un auteur compositeur interprète : JJG

1987, j'ai 15 ans. Une seule référence musicale depuis quelques années. Un jeune chanteur français qui perce et qui est plein d'avenir. Il a quitté la boutique de sport familiale pour se lancer dans la musique comme guitariste au sein d'un groupe avec quelques copains et tente ensuite une carrière solo. Il est doué, polyvalent, piano, guitare, violon...
Il chante cette année là un titre qui ne fût pas un tube sur le moment mais dont la mélodie et le rythme m'ont très vite secoué. Des mots simples qui racontent des vies simples, d'hommes qui agissent et changent des vies dans leur quotidien. Ils changent la vie.
Je bois les paroles, j'écoute le titre en boucle sans toujours écouter les mots. Un cordonnier, un professeur, un p'tit bonhomme, quoi de plus simple ? de plus ordinaire ? des hommes sans prétention qui vivent dans la modestie, loins des dirigeants, des politiques, des puissants, des stars...
"C'était un cordonnier, sans rien d'particulier, dans un village dont le nom m'a échappé, qui faisait des souliers si jolis, si légers, que nos vies semblaient un peu moins lourdes à porter.
Il y mettait du temps, du talent et du cœur. Ainsi passait sa vie au milieu de nos heures. Et loin des beaux discours, des grandes théories, à sa tâche chaque jour, on pouvait dire de lui : Il changeait la vie."
Un métier où l'on est artiste, où l'on vit de ses mains, où l'on sait encore ce qu'est la fierté du travail bien fait, où l'on constate la différence entre le cuir éventré et la couture du cuir neuf qui donne une nouvelle vie aux souliers.
"C'était un professeur, un simple professeur, qui pensait que savoir était un grand trésor, que tous les moins que rien n'avaient pour s'en sortir, que l'école et le droit qu'à chacun de s'instruire.
Il y mettait du temps, du talent et du cœur. Ainsi passait sa vie au milieu de nos heures. Et loin des beaux discours, des grandes théories, à sa tâche chaque jour, on pouvait dire de lui : Il changeait la vie."
Qui n'a jamais vu "La gloire de mon père" de Pagnol. Symbole de la fierté du professeur de transmettre son savoir, d'éduquer les enfants dont les parents lui ont confié la charge. Une vocation anime tous ces professeurs à travers le monde, celle de la transmission et du partage. Un savoir faire simple, éducatif, savoir donner le goût, l'envie d'apprendre, de la connaissance... une tâche où bon nombre de parents échouent quotidiennement.
Enfin je réécoute ces jours ci ce titre. Je crois que l'auteur veut me parler, moi le "p'tit bonhomme" avec mon saxophone. Entre mes rêves et les prisons de mon coeur je dois surement aussi changer la vie...
"C'était un p'tit bonhomme, rien qu'un tout p'tit bonhomme, malhabile et rêveur, un peu loupé en somme. Se croyait inutile, banni des autres hommes, Il pleurait sur son saxophone
Il y mit tant de temps, de larmes et de douleur. Les rêves de sa vie, les prisons de son cœur. Et loin des beaux discours, des grandes théories. Inspiré jour après jour de son souffle et de ses cris : Il changeait la vie."
Changeons la vie.

23.9.05

La rencontre avec le serpent.

Le Petit Prince est bien malade. Il cherche la guérison à travers le voyage, à travers la rencontre, à travers le regard de son confident , l'aviateur, qui est un peu sa conscience ou son père.
Il a compris que le temps qu'il passe pour ce qu'il aime, ceux qu'il aime, pour sa rose, est plus important que tout le reste. L'essentiel est invisible, on ne voit bien qu'avec son coeur. Il doit faire des choix, aller à l'essentiel, ne pas s'attarder sur le superflus, sur les détails qui encombrent une vie.
A travers toutes ses rencontres il en est une importante, certainement l'une des dernières, celle avec le serpent. Est il un ami ou un ennemi ? veut il le libérer ou l'anéantir et le détruire ? Telle Eve qui croque dans la pomme et donne naissance au péché originel pour l'éternité de l'humanité, tel Judas qui embrassa celui qu'il allait livré, le Seigneur qui lui avait tout donné, le serpent va bientôt embrasser la cheville du Petit Prince lui offrant ainsi la guérison éternelle, le libérant du superflus, des détails qui encombrent la vie. Le serpent va offrir l'Essentiel au Petit Prince. Il va bientôt l'embrasser.
Pourtant le Petit Prince est perturbé à cette idée. Il a rencontré le Renard il y a déjà quelques temps. Il ne l'oublie pas. Il a appris à l'apprivoiser, à force de temps et de patience, il en a fait un ami.
Et si l'histoire ne se terminait pas comme l'a écrit Antoine de St Exupéry. Si le renard était en fait plus important que le serpent ?
J'ai des doutes, qui dois je suivre entre le serpent et le renard ?

14.9.05

HS : Hors Service.

Il n'y a pas d'abonné au numéro demandé.

Piscine et climatisation ne font pas bon ménage. Le tout assaisonné par une nuit de 3 heures de sommeil. Mal au crane et rhume au programme. Mon lit et l'obscurité me manquent.

13.9.05

Le mardi c'est piscine.

A nouvelle année, nouveaux projets. J'organise mon emploi du temps en cette rentrée.
C'est décidé je dois consacrer du temps pour une activité physique et sportive, je commence ce soir par la piscine. Mais finalement le mardi ne semble pas le jour idéal pour trouver un bassin vide d'enfants et nager tranquillement. Il faudra tester le jeudi.

12.9.05

Encore un mariage (de raison).

Et oui ça y est c'est officiel depuis ce soir, ils ont dit OUI.
La mariée est belle et jeune, le marié est dodu et riche, ils feront surement de beaux enfants.

Skype a dit oui au rachat par EBAY (enfin ce n'est pas sûr qu'on lui aie demandé son avis). Ca ne peut être que bon pour l'internaute.

10.9.05

Coup de gueule.

Marre des "couilles molles" qui n'osent pas dire simplement les choses, simplement dire OUI, NON ou MERDE.
A l'ère de la communication déclinée dans tous les domaines, à l'heure de l'informatique et du web omni présent, au temps du chat, du speed dating, du dial... les gens ne communiquent plus, ne parlent plus, ne se regardent plus dans les yeux, ne savent plus dire ce qui est parfois difficile à dire.
Marre des gens qui n'ont aucun courage, qui fuient leurs responsabilités, qui ne savent pas dire ou même écrire, des gens qui pour ne pas dire, ne pas parler, ne pas communiquer, laissent agir le temps et l'usure.
Marre des lâches, des faibles, des amputés de la communication. Marre des gens qui laisse croire qu'ils utilisent des tribunes d'expression pour exprimer leurs opinions, leurs sincérités, leur aisance verbale... alors qu'en faites ils n'arrivent même pas à communiquer avec leurs proches, leurs amis, leurs voisins.
Marre des gens qui ne savent pas dire "Je t'aime" ou "Je te déteste" (ou "Je te kiff grave") ou "Tu m'indiffères".
A quoi ça rime toutes ces mascarades, ces mots cachés, ces obligations qu'ils s'imposent, ses non-dits qui les étouffent et les ridiculisent. Ils blessent et se blessent eux-mêmes, c'est un suicide collectif.
L'Ecoute est une grande qualité mais savoir communiquer me paraît bien plus important et visiblement difficile.

L'une des richesses de l'Homme que l'animal ne possèdera jamais, est le pouvoir de communiquer.

Marée après marée le temps passe.

Parce qu'écrire demande du temps et que je n'en dispose pas en ce moment.

Voilà ce que j'ai en tête depuis quelques temps. Je voudrais écrire, écrire et encore écrire. Les idées germent et fourmillent en moi sans pouvoir les écrire. Elles sont encrées sur le sable mouillée d'une plage et la mer vient les effacer vague après vague. Les vagues me rendent amnésique et effacent mes idées. Je suis comme un page blanche devant mon clavier.
Depuis combien de temps la plage vit au rythme des marées toutes les 6 heures ?

2.9.05

Quand la France copie son voisin.

Qui n'a jamais regardé la copie du voisin lors d'une interro ou d'un examen. Petits coups d'oeil furtifs où l'on peste que le voisin ne tourne pas mieux sa copie, qu'il n'écrive pas mieux, que le soleil éblouisse, que le surveillant tourne trop dans les allées...
Du coup on lit mal, on recopie mal, succintement, trop synthétiquement.
En matière d'aide aux familles pour compenser la hausse du pétrole (et par ricochet du gaz), la Belgique va verser à la totalité de ses foyers 75 € sans conditions de revenus, de type de chauffage, de nombre de personnes au foyer etc... (Même le Roi sera du lot). Tous égaux.
La France s'est dit que la formule et le montant était pas mal mais bon ça fait des sous. Alors il faudra se chauffer au fuel et être non imposable pour toucher ces fameux 75 €. Bien sûr cette mesure se veut beaucoup plus juste et équitable. Parce que se chauffer au gaz ou à l'électricité reviendrait moins cher que le fuel, parce que être non imposable voudrait dire ne pas avoir de quoi vivre (il faudrait supprimer toutes ces déductions et réductions d'impôt alors)... Bref un système bien plus équitables... Tous égaux.

30.8.05

Un dimanche soir sur la Terre.

Bruxelles découvre médusée...


le vrai visage de "Maman",
la fin d'un Mythe qu'il vaut mieux préserver encore un temps dans les brumes de la nuit.

23.8.05

Cette boule qui roule, qui roule,... jusqu'à m'étourdir.

* Le temps passe. Les dernières heures ou derniers jours de ce blog arrivent. Il me faut encore trouver un peu de temps pour m'occuper de sa mort, d'organiser son rite funèbre. Il est bien malade et plus rien ne marche. Il aura connu une belle vie, ephémère mais il aura en quelque sorte remplit sa mission. Il faut préparer son deuil.
Faudra t il faire un lien vers la suite ou couper le fil au cutter pour reconstruire sans se retourner ? je ne sais pas encore. Et ai-je envie de développer un mode de communication avec le lecteur connu ou non ?
* Trois jours en Angleterre, le temps d'un instant. Le séjour entre deux bateaux n'aura duré qu'un instant. Porstmouth, Uppark, Winchester, Salisbury... Mon anglais est meilleur que je n'imaginais. Je me délecte de ces beaux anglais adolescents aux looks impudiques et bien plus libres qu'en France. Il serait trop prétencieux de vouloir goûter à toutes les spécialités locales, ma gourmandise me perdra. Quelques photos graveront les souvenirs de ce rapide voyage.
Trois pays Européens en trois semaines ça restera un record. Il faut déjà repartir.
* Nicolas avait trouvé un nouveau joué, il en est déjà lassé, il l'a cassé, jetté, détruit. Pourquoi ? ne changera t il donc jamais ? Il est temps pour lui de grandir et de "choisir" sans tester-jeter.
* Le temps va me manquer pour achever mes projets à la maison. Quel travail une maison. Peinture, jardin, garage, ... Le chantier avance mais n'est pas encore terminé. Il faudra recommencer ce qui a été achevé.
* Un saut au boulot aujourd'hui, un aspect administratif mais aussi un contacte avec la "grande famille" qui envahit ma vie. Finalement on y revient toujours.
* Ce soir restera celui d'une nouvelle étape dans mon fétichisme. Un nouveau test que je n'avais pas encore fait. Il se passera bien je le sais. Je crois que je suis déjà blasé. Il faudra réaliser bientot le prochain fantasme.
Flo est là, il m'attend. Il est beau, mignon, gentil, décidé, jeune. Il arrive au moment où je ne l'attends pas. Finalement on n'est jamais préparé à la rencontre. Il poursuivra certainement sa route.
* Je pense à Ulysse qui lors de l'un de ses voyages a rencontré sur une planète un homme qui court après le temps. Je crois que c'était moi. Qui pourrait stopper l'espace d'un instant cette "boule qui roule vers l'infini" ?

17.8.05

A méditer.

"Un jour tu me demanderas ce qui est le plus important pour moi :
ma vie ou toi ?
je te répondrais : ma vie car ma vie c'est toi...."

16.8.05

A méditer.

"Haïs moi aussi fort que je t'Aime..." et plus encore si cela est possible (j'en doute).

Le temps d'une pause.

Et bien voilà, aujourd'hui commence enfin mon premier jour de vacances de l'été. Le programme s'annonce chargé et je ne serai pas beaucoup à la maison durant les 3 semaines à venir. Partir, partir n'importe où tant qu'il y a du soleil pour ressourcer mes batteries qui sont vides depuis plus d'un an. Elles se vidaient malencontreusement pour rien.
Il faudra mettre à profit mes courts passages à la maison pour divers travaux d'été et reformater ce blog et mon PC. D'autres projets de site doivent voir le jour depuis un moment mais le temps et le savoir faire me manque, heureusement quelques intenautes viennent à mon secours.
Divers rencontres viendront jalonnées mes vacances, certaines sont attendues avec impatience. Des premières rencontres mais aussi des retrouvailles d'amis quittés il y a trop longtemps.
Les 3 semaines seront très vite passées, trop vite. Profitons de l'instant présent, jouïssons egoïstement afin de tenir les engagements pris en début d'année.
Bonnes vacances à toutes les roses...

10.8.05

Les vacances, où ça ?

On dit souvent qu'en Juillet et Août ce sont les vacances. Et bien visiblement cette année est l'exception... Entre un contexte social et économique fébrile, des 35 heures qui n'ont toujours pas trouvé leur rythme, une météo changeante, les Français sont en vacances. Pourtant l'activité ne semble pas tout à fait au ralenti comme les autres années. Je n'ai jamais autant travaillé que cet été. La confiance reviendrait elle ou bien y aurait il un ras le bol de vivre dans des tendances moroses ?
Du coup les journées filent bien plus vite qu'il ne faudrait. Un véritable marathon depuis des semaines m'empêche de me poser, de faire ce que j'ai à faire à la maison, dans le jardin, d'être présent auprès des amis et de la famille, de répondre aux invitations d'inconnus qui veulent "boire un verre"...
Bref, vivement l'hiver que les vacances arrivent ;).

5.8.05

Voulez vous coucher avec moi, ce soir ?

Quelque chose naît.

Le big bang qui serait à la fois l'origine de l'Univers et peut être aussi la destruction finale de celui ci, ce big bang est en pleine effervescence. Quelque chose au coeur de l'Univers est en train de prendre naissance. Une rencontre, un choc entre deux ensembles de matière au milieu des astres et des planètes, est en train de se produire sans que personne n'y prête attention. Ce choc violent peut entrainer des traumatismes qui modiefiront à tout jamais l'Univers. Nous sommes si fragile dans l'infini et l'immensité de l'Univers.
Il est trop tôt pour pouvoir commenter plus. Les étoiles scintillent comme pour éclairer cet évènement que nous ne savons observer.
L'aviateur se doutait il que, naufragé du désert, il rencontrerait ce Petit Prince ? Aujourd'hui encore il pense que ça n'était qu'un rêve, qu'un mirage au beau milieu du désert dans la chaleur délirante et le sable brulant. Et pourtant... il n'est plus le même, il est hanté et habité par cet enfant qui est parti vers l'au-delà en laissant la richesse de son message. Ce Prince du désert donne vie à sa Rose.
S'il te plait, dessine moi la naissance et la vie...

4.8.05

Quelque chose se meurt.

Elle est toujours là. Elle m'accompagne, discrète mais présente. Elle ne me quitte pas un seul instant. Je le sais.
Aucune peur ne m'envahit. Viendra l'heure où elle accomplira son travail. Sa ponctualité et sa perfection sont sans faille.

Quelque chose se meurt et la souffrance elle même meurt. La mort envahit la cause, les effets, les conséquences... dans toute leur globalité. Je ne connais pas de puissance aussi efficace et radicale. Je suis simple spectateur, détaché de la scène et je subis son action comme on subit un film assis dans un fauteuil confortable. Je regarde la destruction enfantée par une implosion.

L'homme qui m'a le plus manqué.

L'homme qui m'a le plus manqué
Ce matin, s'est envolé.
On dit qu'il n'a pas souffert
Moi, je suis toute à refaire
A recoudre, à réparer.
On ne s'était pas tout dit'manque un morceau à ma vie...
je sais aujourd'hui...que c'est lui
Je m'en retourne à zéro...voir d'autres hommes dans ...ma peau.
Toute ta vie, tu refoules
Toute ta mort en découle
La raison, le refus
Comment distingue-t-on
La question qui tue
Quand elle tue pour de bon ?
L'homme qui m'a le plus manqué
Ce matin, a mis les voiles...
J'ai ce chagrin animal.
Ces longs sanglots déchirés,
Ce noyau dur...incisé
Mes amours n'y sont pour rien...
Me voulaient sûrement du bien...
J'aimerais leur pardonner ce lien...
Leur grand besoin de séduire,
Les femmes enfants...les vampires.
Rien n'est plus profond
A côté de ce vide
De ce désert aride
De ces relents d'abandon.
Maurane.2000

Et si la vie n'était qu'un jeu de séduction permanente...


25.7.05

Un samedi soir sur la Terre.

Bruxelles, 23 mai 2005. La Capitale Belge et Européenne est comme à son habitude, peuplée de milliers de jeunes qui vont danser et boire jusqu'à l'aube. C'est la fête foraine, juste à côté de la gare du midi.
L'air est doux. Florian m'accompagne pour la soirée. Direction la grand place et ses alentours. Mon Dieu que cette place est encore plus belle la nuit.
Je n'ai pas faim, je regarde Florian dévorer une spécialitée venue de Grèce. Je sirote un coca light et un café. Il me parle, me sourit, il est heureux. L'odeur des frites et de la mayonnaise m'écoeure, je n'ai qu'une hâte, sortir d'ici.
Nous marchons dans la rue, au milieu des terrasses, des touristes, des badauds. Contrairement à Paris il n'y a pas de spectacles de rues et d'artistes en tout genre.
Florian veut que nous allions au Duchesnoy. Allons y alors, je ne peux pas lui refuser. Nous consommons "sur place", au pied du bar au milieu du brouhaha, de la musique trop forte, des vidéos hard gay, de Monsieur muscle et de son barman. Puis nous faisons un tour en bas et dans les étages où nous croisons des ambiances différentes et des dizaines de garçons plus ou moins jeunes tous avides d'une sexualité physique et bestiale. Les boxes sont ouverts, un jeune attend là qu'on vienne s'occuper de lui et lui donner le plaisir qu'il désir.
"- Bonsoir,
- Salut, Dimitry et toi ?
..."
Peu importe nous ne sommes pas ici pour faire connaissance. Le sperme et l'urine coulent à flot. Je m'attends à tout moment à sentir des mains entreprenantes... personne n'osera, étrange.
Nous ressortons direction "The Slave" en passant devant "The U". Bruxelles n'est pas Anvers ni Amsterdam mais la frontière n'est pas loin.
Ambiance plus "aérée" dans ce club. Après une nouvelle consommation nous revisitons les lieux en sous sol. La pénombre est totale. Cà et là des groupes observent, attendent un signe, une invitation. Le noir permet de cacher le pire.
Nous sortons enfin. Je suis épuisé, repus, j'ai trop bu.
Florian à qui j'avais parlé de "Chez Maman" veut absolument que nous y allions. "Ok, mais pas longtemps, je suis nase".
Magnifique et superbe. L'ambiance n'a rien à voir avec les 2 clubs précédents. Je m'attendais à du travestisme et du transformisme lourd dingue et bien non. Tout d'abord ça n'est pas un show incéssant mais juste quelques animations distillées à merveille dans une ambiance musicale assez variée. Je suis plus dans mon élément. Ici garçon et fille se cotoyent, les corps se trémoussent, les fesses s'agitent sous les jeans serrés, les t shirt sont courts, les garçons sont juvéniles et séduisants, presque innocents. La tête me tourne.

Maman descend lentement l'escalier et fait son show, debout sur le bar, et présente ses filles. L'une est parfaite, l'autre ne le sera jamais, la nature de lui a pas donné le physique de son fantasme.
Merci Maman pour cette fin de soirée, fais moi penser de revenir, tu me présenteras ton petit barman, je saurai m'en occuper ;))

Je déteste la migraine.

Ca m'a pris tout à coup cet après midi. Elle est arrivée lentement mais surement, sournoisement même. Elle ne me lache pas depuis. Trois heures de route n'ont rien arrangées sans compter quelques soucis de carburant qui ont emplifiés mon stress.
Je déteste la migraine, elle me fatigue et m'épuise. Peut être ai je tout simplement faim à force de ne pas manger.
Demain elle sera partie et oubliée, comme toujours.

20.7.05

Souvenirs d'enfance.


C'était un petit dessin animé au beau milieu de Récré A2 ou de Casimir, ma mémoire me fait défaut. Souvenez vous :

Linéa, La (1975-1984)
Genre :
Dessin animé
Langue : Italien
Pays d'origine : Italie

Synopsis
Le dessin animé « La linéa » a été créé en 1969 par le dessinateur Italien Osvaldo Cavandoli pour un spot publicitaire de la marque Carosello. Il met en vedette un homme vivant sur une ligne horizontale infinie. Quand il se retrouve devant un problème, le personnage fait appel à l'artiste, dessinant au fur et à mesure, des éléments de décor. C'est au milieu des années soixante-dix que La Linéa connut son plus grand succès en Europe, mais ce que les possesseurs de télés noir et blanc ne savaient pas, c'est que la couleur du fond changeait avec l'humeur du personnage et de ces rencontres.

Synopsis écrit par Gino Le Brun

Célèbre petit personnage râleur évoluant sur une ligne en craie. Il ne cessait pas de gueuler après son dessinateur pour qu'il lui crée des objets dont il avait besoin.

À chaque fin d'émission, il arriva au bout de la ligne, et tomba dans le vide.

Synopsis écrit par Nicolas Roberge



Morceaux choisis :

http://www.koreus.com/files/200407/linea_musicien.html

http://www.koreus.com/files/200407/linea_magicien.html

"I believe i can fly"

16.7.05

La France en musique.

Stéphane se retrouve le temps d'un mariage dans la peau du Maitre de cérémonie. Il doit lors d'un mariage Franco-Argentin assurer l'information et la présentation des animations pour les convives.
Il m'a donc interrogé sur la musique ou la chanson qui selon moi représente la France à travers le monde pour l'utiliser comme jinggle. Sondage fort intéressant. Je pensais à "Douce France" ou "La mer" qui doivent être célèbrent à travers le monde. Lui me parle de la musique d'Amélie Poulain, ou de la Marseillaise (révoltant non ? ;-)).
Bref je pensais qu'un bon ambassadeur serait Trenet, Gainsbourg, Piaf, Brassens, Hallyday (quoi que...), Nougaro, Juliette Gréco,Line Renaud, et tant d'autres encore.
Je me demande bien quel artiste Français vient en premier à l'esprit des étrangers pour symboliser la France.