31.1.05

LIBRE L.I.B.R E.

Même ici la liberté n'est pas accessible. On ne peut dire, ecrire, penser librement. Il en faut qui vienne "dicter" leur dictature et imposer leur pensée unique, tuer le dialogue, lapider l'expression, détruire la communication... Mais qui sont ils ceux qui se permettent d'imaginer un instant qu'ils ont une superiorité en eux, qu'ils dominent les autres, qu'ils ont un pouvoir ?
Pourtant face à la maladie, face à la mort, face à la satisfaction de leurs besoins naturels,... ils sont comme nous, comme moi, ils ne sont rien. Alors qu'ils cessent ce manège et ce fantasme de supériorité, il n'y a pas de plus fort ou de plus faible, il y a juste des malades.

Seul face à moi-même.

Cinq jours sur sept, je suis face à moi-même. 45 mn le matin, 45 mn le soir au minimum. 1h30 à 2h chaque jour.
Seul, face à moi-même pour réfléchir, relire dans ma tête mes derniers moments vécus, faire des projets, établir des stratégies, rêver, penser aux autres, mes proches, mes collègues. Penser au boulot, ce qui va et ce qui ne va pas, ce qu'il faudrait faire pour améliorer tout ça. Se souvenir d'Hier et se projetter dans Demain.
Certains profitent de ce moment "privilégié" pour prier leur Dieu, réciter des dizaines de chapelets ou autre. Moi je réfléchis, je divague, parfois j'organise ma pensée me lançant dans des analyses poussées.
Il arrive que ce moment soit pesant, dérangeant, déstabilisant, oppréssant. Une envie subite me prend d'être enfin arrivé, de descendre de la voiture arrêtée au milieu de la chaussée, de vouloir crier, de vouloir courrir et fuir sans savoir où aller précisement, de vouloir frapper sans savoir qui ou quoi. Moment de chlostrophobie interne, vouloir sortir de moi-même, de ma vie, de ce qui m'enferme, de briser le miroir qui est mon regard qui pénètre mon regard...
Parce que je suis seul, face à moi-même.

28.1.05

Mon petit carnet.

Les idées fusent, parfois vite oubliées. C'est ennervant. Il y a des pistes importantes à explorer, à développer, des débuts de posts inachevés.
Il faut s'organiser.

Un petit carnet va maintenant m'accompagner tel un journal à la Sevran. Il ne sera pas un journal, juste un carnet à idées, un carnet pour noter, un carnet pour ne pas oublier.

Une goutte rouge dans un univers blanc.

L'univers est blanc. Le regard est circulaire, jusqu'à perte de vue tout est blanc.

Blanc comme cette neige qui tombe depuis 4 jours.
Blanc comme le mois du blanc avec ses soldes.
Blanc comme cet Hopital.
Blanc comme ce visage sans vie.
Blanc comme la mort qui rôde.
Blanc comme l'Immaculée.
Blanc comme la perfection et la neutralité.
Blanc comme la race dominante.
Blanc comme la peur.
Blanc comme la peau.
Blanc comme la page blanche.
Blanc comme la ligne sur le bitume.
Blanc comme le sperme.
Blanc comme la laine du mouton.

Et une goutte de rouge dans tout cela...

27.1.05

Soixante ans...

Et si tout ça n'avait jamais existé ? Où en serions nous ?
Un homme aura suffit à bouleverser le monde, à marquer l'Histoire, à laisser une trace de 5 longues années dans la longue vie de l'Humanité. D'autres histoires viendront malgré tout, nous les regarderons, nos enfants et nos petits enfants aussi.
Célébrer, écrire, parler, transmettre... pour ne pas oublier, à quoi bon ?
Si l'Homme voulait aimer et se nourrir dans la différence...

26.1.05

Précisions. (J)

Une nouvelle rubrique voit le jour sur mon blog. J'aurai aimé pouvoir faire un onglet spécifique.
"A méditer" reprendra une citation, un refrain, un poème, une pensée... qui ne vise personne en particulier et tout le monde en général. Je préfère le préciser. Un texte à méditer que chacun appréciera à sa façon, profond, sincère ou superficiel, léger... peu importe, s'il est écrit ici c'est qu'il a un sens pour moi et il en aura bien un pour l'un des lecteurs de passage à travers le monde.

Bonne lecture.

25.1.05

A méditer...

"Il ne faut pas quitter celui qu'on aime pour celui qui nous attire...
car celui qui nous attire nous quittera pour celui qu'il aime."

22.1.05

Quel sans gène. (J&Fic.)

Mais qui est il celui qui envahit ma vie ?
Il est arrivé un beau matin. Débarque dans ma vie, chez moi, s'installe, très à l'aise comme dans un fauteuil pieds sur la table basse, un verre à la main.
Et vas y que je me sers dans le frigo, que je pose mes affaires n'importe où, que j'allume la télé et zappe sans cesse, que je laisse trainer ma serviette mouillée dans la salle de bain et que j'éclabousse partout, que je laisse les portes des armoires grandes ouvertes, que je laisse la vaisselle sale au fond de l'évier, que je ne refais pas le lit...
Je ne suis plus chez moi, je suis chez lui, je suis chez nous. Il envahit ma vie, mon intimité, fusionne au point que je ne suis plus Moi mais je deviens Nous. Tout ça va vite, comme toujours, trop vite. On oublie de se découvrir au risque de croire qu'on se connait depuis toujours. Et puis un matin on se reveille à côté d'un étranger dans une vie qui n'est plus la sienne.

Douceur matinale.

Le jour se lève derrière la vitre. Aline, Anita, Monique et moi démarrons une nouvelle journée en douceur. Le monde dort encore. Quelques insomniaques appelent déjà pour se rassurer, vérifier qu'il leur reste quelques Euros. Viendra tout à l'heure le temps des assurances voiture, maison...
Qu'il est doux de regarder le jour se lever, la clarté poindre à chaque instant.
La place de la Cité, pôles d'entreprises, est déserte. Nous sommes là, seuls, tous les 4 dans ces bureaux et ces immeubles vides. Bientôt nous serons 8.
Journées privilégiées que celles du samedi. Jouissance matinale, le temps ne compte plus, il est arrêté.

21.1.05

Le passage (Fic.)

"Je suis ébloui. D'où vient cette lumière aveuglante ? Je n'arrive pas à ouvrir mes yeux tellement elle est intense. Ca fait mal, ça tire au fond de l'oeil. Il faut y aller doucement, prendre son temps, s'habituer. Où suis je au fait ? Je tente de me souvenir de ce que j'ai fait, juste avant, avant quoi ? Quelle est cette odeur ? Je la connais mais je n'arrive pas à me souvenir à quoi elle correspond. Je suis dans le brouillard, je marche au ralenti.
Je suis allongé, j'entrouvre les yeux. Tout est blanc autour de moi. Quelques muscles me font souffrir, comme si j'avais fait des efforts, sport ou déménagement.
Où suis je ? quel jour sommes nous ? je n'arrive pas à rassembler mes souvenirs. Amnésie... il faudra donc qu'on me raconte.
(...)
31 décembre 1999. Un jour comme un autre, un jour exceptionnel, unique comme chaque jour en fait. Transition vers une nouvelle année, un nouveau siècle, un nouveau millénaire. Jour attendu par tous dans l'espoir de vivre quelque chose d'extraordinaire : Bug informatique, catastrophe nucléaire, évènements climatiques..
La voiture roule raisonnablement vers nul part et pourtant elle roule vers un destin. Je suis heureux, je suis au volant, serein. Pierre est là, à côté de moi comme toujours. Amis d'enfance, inséparables, confidents. Il a 28 ans, heureux, joyeux, il aime la vie comme personne, véritable globe trotter. Nous avons grandit ensemble, été en classe ensemble, en vacances ensemble. Une amitié qui ne peut se résumer en quelques mots, construite au fil du temps, cultivée dans la richesse de la vie. Nous allons vivre le passage de l'an 2000 ensemble, un souvenir qui restera gravé dans notre album.
(...)
Les secours sont arrivés au plus vite mais c'est toujours trop long, toujours trop tard. Le passage n'était pas celui auquel nous avions pensé.
J'ai perdu le contrôle sans savoir pourquoi, il est parti sans que je sache comment, s'il a souffert, ce que nous avons dit juste avant.
Sept jours dans un autre monde, dans un passage et à mon réveil la terrible vérité, le lourd secret, une responsabilité que je ne pourrai jamais assumer, il n'est plus là.
Pas un jour de ma vie ne m'epargnera son souvenir, ne me fera oublier mes responsabilités et ma culpabilité envers sa famille. Et les questions sans réponses, pourquoi ? pourquoi lui plutôt que moi ? pouquoi si jeune ?
Je vivrai pour toi, pour ce que je t'ai volé, oubliant les futilités, allant à l'essentiel, je te fais cette promesse. Pardonnes moi, je t'en supplie. Je ne t'ai pas suivi dans ce passage, j'ai pourtant hésité pendant 7 jours. Dis moi si j'ai eu raison."

20.1.05

Grèves.

SNCF, EDF, Enseignants... ça recommence. Fonction publique. Horaires, effectifs, salaires.
Je ne connais pas leurs métiers, leurs difficultés. Il serait facile de tomber dans le cliché "les profs ne bossent que 20h la semaine et ont plus de 4 mois de congés par an" ou bien "A l'EDF ils ont parmi les meilleurs salaires (même les jeunes embauchés ???)" ou bien "Avec tous les avantages qu'ils ont à la SNCF".
A chaque métier ses contraintes. Il est bien légitime de se battre pour non seulement conserver ses acquis mais en plus pour en obtenir de nouveaux.
Je m'interroge simplement sur la bataille des syndicats "nationaux" qui sont très actifs et présents dans la fonction publique mais où sont ils pour la défense du petit couvreur qui bosse 40 à 50 heures sous la pluie et dans le froid actuellement et pour quel salaire ? Et celle de la caissière du géant de la grande surface qui doit demander l'accord à la "chef de caisse" pour aller au toilette ? Et celle de l'interimaire ?
Qui tient la tête des ses puissances contre-patronnales ? Nos parents, les soixantuitards... ceux qui seront retraités dans les 5 ans à venir tout au plus. Quelles motivations ont ils pour défendre les travailleurs de demain ? Eux qui ont eu la chance d'être dans la génération où les augmentations de salaire étaient automatiques et sans contre-partie, les évolutions hiérarchiques systématiques... Quels combats ont ils menés pour leurs propres carrières ? Après leur départ qui sera formé pour tenir ce rôle syndical ? Pourquoi ont ils un poids dans le public mais pas dans le privé ?
Au sein même de mon entreprise, l'une des plus importantes de France, le schéma est identique, représentants vieillissants et usés, manque d'idées, monopolisation des postes, erreurs de combats, de stratégies et de moyens d'action... et nous faisons partie d'une population encore privilégiée, enfin c'est juste mon avis.
Y a t'il encore un avenir syndical et n'est ce pas un frein contre-productif ?

Migraine quand tu nous tient

Jeudi 20 Janvier 2005.
06h01. Radio réveil, Europe 1, les infos. Réveil endormi, enbrumé.
06h05. Démarrage de l'ordinateur.
06h08. France 2. Bouilloire, grille pain, eau, lait, sucre, thé. Mal à la tempe droite.
06h12. Relevé des mails.
06h19. Petit déjeuner. Douleurs dans l'hémisphère droit.
06h30. Journal télé de Télématin. Grèves au programme.
06h36. Rasage. Douche chaude. Brouillard persistant.
06h54. Habillage.

07h01. Fermeture de la maison. Ouverture du garage. Démarrage de la voiture. Migraine à droite.
07h27. Embouteillage quotidien. Paralysie hémiplégique.
07h46. Parking.
07h49. Démarrage de l'ordinateur. Mots de passe.
08h00. Casque rivé sur la tête... Pas d'appel.
08h21. Migraine installée pour la journée. Café.


Vivement demain.

19.1.05

L'ours de Nicolas.

Quel âge peut bien avoir ce petit garçon, Nicolas, qui joue avec son ours en peluche ? L'âge de l'enfant qui demeure en chacun de nous. C'est une longue histoire entre son ours Fidèle et lui. Ils ont connu un tas d'aventures, partagé un tas de secrets et de confidences, des joies, des pleures, des colères, des rires, des angoisses et des cauchemars, des rêves merveilleux... On ne voit pas l'un sans l'autre, comme deux amis inséparables, complices de toutes les bétises.
Fidèle a déjà beaucoup vécu. Son bras droit est raccomodé suite à une violente bagarre avec le frère de Nicolas qui voulait le dérober. Son oeil droit a été mainte fois recousu car le petit garçon aime jouer avec entre ses doigts pour s'endormir. Il a pris de nombreux bains qui ne suffisent plus à claircir sa fourrure devenu brunatre.
Nicolas a cet ours depuis dès année et pour rien au monde il ne s'en séparerait... enfin c'est ce que tout le monde croyait.
Le temps de Noël arrive avec ses nouveautés, ses tentations, ses illusions éclatantes. Le Père Noël couvre de cadeaux Nicolas, Légos, Playmobiles, jeux en tous genre... Il passe de l'un à l'autre, vite fatigué de tel ou tel jeu. Déjà il zappe, il est bien dans son époque. Enfant gâté, protégé, choyé... Il a oublié depuis quelque temps son ami Fidèle, déposé dans son coffre à jouets, recouvert petit à petit par d'autres jouets nouveaux, plus récents, plus attractifs, plus "brillants"...
Fidèle s'ennuie, il se sent seul et triste, oublié, rejetté.
Le temps passe. Nicolas se lasse de ses nouveaux jouets qui s'usent, perdent de leur éclat et petit à petit de leur intérêt. La magie du début, de la nouveauté s'est estompée.
Nicolas commence à s'ennuyer, à délaisser ses jouets, il se sent seul et triste, ne sachant plus à qui parler, avec qui jouer... Son ours Fidèle lui manque. Où est il ? il a disparu. Saura t'il lui pardonner son absence, son désintérêt, son in-Fidélité ? Nicolas hésite, il a peur, il ne sait pas s'il doit se mettre à sa recherche et affronter les reproches de son ours. Il est pris de remords et regrette de s'être laissé entrainer dans cet abandon.
Pour se racheter il est décidé à ranger ses jouets éparpillés dans sa chambre. Il ouvre son coffre à jouets et tombe nez à nez sur Fidèle qu'il sert très fort dans ses petits bras en se promettant de ne plus jamais l'abadonner.

Moralité : Il vaut mieux se fier à la fidélité de la pénombre qu'à l'éphémère éclat de la lumière.



18.1.05

Lui donner mon corps le temps d'un week end.

Un peu plus de deux ans qu'il a osé me contacter. "Bonjour, je vais peut être paraître bête mais ça veut dire quoi ton pseudo ?". Et voilà comment tout a commencé. Seulement deux rencontres en live à notre actif mais des heures de chat, de dial, de tel... Conversations unilatérales, il est mon "psy". Il a une patience d'ange, une écoute inépuisable. Que lui ai je fait pour mériter autant ? Je ne pourrai pas lui rendre autant.
Il m'idéalise je pense, fantasmant sur un physique qu'il fait plus qu'apprécier sans que je comprenne pourquoi. Bien que nous n'ayons pas les mêmes recherches, il se dévoile avec le temps et devient plus pervers. Il voudrait juste que je lui donne mon corps, le temps d'un week-end.

"J'ai l'impression de passer à côté."

Je n'ai encore jamais rencontré Christophe, exilé à Grenoble. Son bref passage pour les fêtes en Normandie ne lui a pas permis de venir à ma rencontre. Il faut dire que s'il remonte si peu, j'imagine bien qu'il doit falloir faire le tour de la famille en priorité.
Son silence devenait un peu inquiétant surtout après notre seule et unique conversation téléphonique d'où transpirait une terrible souffrance. Ce garçon semble perdu dans ses amours, souffrant d'être aimé par l'Etre qu'il n'aime pas. Situation inconfortable. "Je fais du surplace"..."je pense qu’il faudra arriver à prendre une vraie décision… faire un vrai choix…".
Il va reprendre une sa thérapie, interrompue il y a quelques temps, analyse commencée il y a plus de 10 ans. A t'il avancé pendant tout ce temps ? En finira t'il un jour ? Sommes nous la clientèle privilégiée (manne financière et rats de laboratoire) de tous ces professionnels du conscient et de l'inconscient ?
Faut il que l'Amour passe obligatoirement par le douleur et la souffrance, le doute et la peur ?
Hier encore j'ai appris la fin d'une histoire, avortée avant son épanouissement, investissement unilatéral, temps perdu, sincérité et innocence mutilée.

17.1.05

Beau et innocent.

Lundi matin, l'ordinateur est déjà allumé. Je regarde par la lucarne. La nouvelle maison voisine se construit. Les couvreurs sont là.
Il ferait la fierté de Pascal Sevran. Est il plus bête, moins éduqué qu'un autre pour braver le froid si tôt, si jeune ? non seulement plus courageux, plus passionné.
Il est jeune. A t il l'âge de la sexualité ? Vers quel sexe ses envies vont elles ? Il est là, seul accroché à cette pente, à l'aise, insoucient de son charme.
Je voudrai arrêter le temps, le mouvement, que seuls lui et moi vivions, aller vers lui, l'inviter d'un regard, le faire entrer chez moi, le déshabiller lentement sans un bruit, le réchauffer, le plonger dans un bain chaud et apaisant. Toucher son corps, le carresser, l'explorer et partir à l'aventure. Simplement poser mes lèvres sur les siennes pour goûter au fruit défendu, connaître ne serait ce qu'une fois sa saveur, juste une fois, pour ne jamais l'oublier.
Mon corps souffre des interdits et des frustrations.

13.1.05

Tout le monde en parle

Rien que d'écrire ici je me fais complice de celui dont tout le monde parle depuis hier. Fin stratège qui n'a plus rien à gagner mais surtout plus rien à perdre. Provocateur monstrueux qui balaye d'une pichenette la terrible Histoire du XXème siècle allant jusqu'à laisser supposer qu'on a éxagéré la réalité.

Il sait que tout ceci a existé, que des millions d'innocents ont souffert et sont morts dans d'atroces souffrances mais il est pervers et mégalo. Il a besoin qu'on parle de lui, de son "oeuvre" qu'il a bâti au fil du temps.
Un journaliste de RTL disait à midi qu'il souhaite détruire ce qu'il a construit, après lui plus rien. Ses "collaborateurs" (terme qui rappelle une autre époque) et sa propre fille se refusent à tous commentaires, gênés, trouvant que le "vieu" va un peu loin.
Le plus écoeurant dans tout cela c'est que tout le monde en parle radios, presse, télé, bureau, collègues, famille... et il a ce qu'il voulait : faire du bruit et de la provoque. Pourquoi ? pour rien, il n'a plus rien à gagner ou à prouver.
Espérons que son nom ne sera jamais donné à une place, à une rue, à une école... Peut être à une déchetterie...

Qui veut gagner des millions ?

Mardi soir, TF1, Jean Pierre Foucault, Qui veut gagner des millions ? spécial Asie. Emission de divertissment s'il faut le rappeler à ne pas confondre avec émission caritative.
Emission similaire aux émissions dont les gains sont destinés aux associations si ce n'est que la cause cette fois-ci résonne à travers le monde depuis fin 2004.
Plusieurs couples de célébrités sont là pour jouer, pas pour eux mais pour d'autres, là bas, loin en Asie. Chacun a accepté de participer car personne ne peut rester indifférent à ces images qu'on nous montre en boucle, à ce compteur qui évolue jour après jour tel le compteur du Téléthon, sauf que cette fois-ci on aimerait que le compteur aille à rebours.

La soirée se déroule, les couples défilent, les gains montent.

Et puis un duo crée un mini-scandale, origine d'une polémique à la Française.
On a fait appel à deux célébrités, classés dans le registre acteur, comique, producteur. On les connait comme ça alors il n'y a pas de raison pour que ça change même dans ce contexte.
Thierry LHERMITTE et Alain CHABAT forment une belle paire pour ce jeu, plutôt brillants, ils franchissent les paliers. Vient la question délicate, plus de joker, que faire ? stopper là ou continuer au risque de redescendre plus bas que le dernier palier acquis ? Ils se concertent à voix basse et LHERMITTE propose ce que j'attendais. S'ils perdent ils s'engagent à verser le complément nécessaire pour rester au dernier palier atteint soit 52 000 € à verser de leur poche (26 000 € chacun).
Et voilà d'où tout est parti. "Ouiiiiiiiii s'ils avaient les moyens de les verser ils auraient dûs s'arrêter et les ajoutter à leurs gains, c'est de la provoque, c'est leur côté flambeur qui ressort, ils étalent leur pognon...." je vous en passe et des meilleurs.
Personne n'est choqué que les producteurs du jeu qui ont fait appel à 5 ou 6 couples prennent "le risque" de verser jusqu'à 5 ou 6 millions d'euro si tous les couples gagnent le maximum. Et pourtant la production (officiellement) ne verse pas cette somme. Combien ont versé anonymement les stars présentes ? Combien avons nous versé individuellement ? Qu'est ce que 26 000 € pour LHERMITTE et CHABAT en comparaison de leurs revenus annuels ? posons nous la même question sur notre participation... L'argent est il tout ? l'important est il aujourd'hui ou demain ???
Stop !!! Arrêtons ce voyeurisme ou ces polémiques inutiles. Ils sont venus pour jouer, ils ont perdu et ont assumé sans se poser de question, de façon spontanée. Ce côté "argent facile" en écoeure quelques uns, tant mieux alors. Leur jalousie les perdra et qu'ils balayent devant leur porte. S'ils avaient gagné, personne n'aurait trouvé indécent leur proposition au cas où ils auraient perdu (et ils n'auraient peut être jamais versé 26 000 € chacun).
LHERMITTE et CHABAT étaient en Asie lors du ras de marée, ils ont certainement vu l'horreur ou l'ont approché de près. Ils savent ce qu'ils font, ils savent combien la vie est précieuse.

12.1.05

Le mur n'est peut être pas si haut.

Etranges sentiments depuis son mail "assassin" d'hier matin. Il se décharge, me pousse à culpabiliser, à devenir responsable de ses actes, de ses choix, à les assumer alors que ce ne sont pas les miens.
Je réalise combien je suis fort, combien je pourrais si facilement le détruire, l'anéantire, l'écraser par quelques démarches simples, faciles et anonymes... Il ne le mérite pas et je ne mange pas de ce pain là. Je ne brule pas ce que j'ai aimé (ce que j'aime encore).
Pourtant il y a comme un soulagement derrière tout ça. Peut être une aisance à prendre plus de recul, temporaire ou définitif, qui le sait. Peu importe vivons maintenant avant de se laisser surprendre par demain. L'amertume du gâchi qu'il cause est bien présente mais je ne peux rien y faire. Je ne salis rien, je suis fier de ma contribution à cette aventure, je n'ai pas grand chose à me reprocher et c'est bien ce qui le gêne. Il s'est enfermé lui même entre ses 4 murs.
Je ne changerai pas mes habitudes, je laisserai la porte ouverte, je continuerai de rencontrer ses amis devenus les miens (s'ils sont d'accord et s'il ne les a pas embobinés). Les choses seront peut être plus simples que prévues pour moi... pour lui, c'est moins sûr. Il sait où me trouver, je ne l'ai jamais laissé tomber. Je ne veux pas effacer, oublier, c'était beau et j'espère que ça le sera encore, quand il ira mieux. Simplement il ne sera plus l'acteur et moi le specateur, il devra composer avec moi, autour de moi.

Il est "désolé d'en arriver là. Sincèrement." Sincérité ??? depuis quand ne l'est il plus avec moi ? des mois et des mois... Il ne l'est certainement pas avec son autre et avec lui-même. Je ne lui en veux même pas. Pitié, compassion, Amour... qui sait. Mes sentiments à son égard ne sont pas clairs mais je me sens plus apaisé, durablement j'espère.

8.1.05

Au risque d'être déçu.

Dès mois que nous sommes en contact. Rendez-vous manqués, rendez-vous annulés. Pourtant toujours cette envie de le rencontrer. Fantasme d'un jour fantasme toujours.

Nouveau rendez-vous fixé, pourquoi ? Pour se faire peur, pour briser le mythe au risque d'être décu, pour un plaisir égoïste...

Faut il chercher à réaliser cette rencontre ? je m'interroge. Qu'est ce que j'en attends ? et que se passera t il après ? Au risque d'être responsable d'une rencontre que je n'ai pas envie d'assumer.

Laissons faire les choses.

6.1.05

Dix minutes pour tout régler

Il ne me faudrait que dix minutes pour tout régler.

Jeudi soir, 23h14, Yvetot.
Etretat et ses hautes falaises est à 45 minutes. Le pont de Normandie, ouverture sur la mer par l'estuaire Havrais, 40 minutes. Le pont de Tancarville un peu en amont toujours regard tourné vers la mer, 30 minutes. Le pont de Brotonne, à seulement 10 minutes d'ici... Des sites superbes, immenses, grandioses, hauts, où le vent fouette les piétons, où la nature et le vide appellent à faire communion, où tout incite à faire le saut pour voler vers l'au-delà.

Cette corde pendue à la poutre du garage, ce revolver que je n'ai pas, ce cocktail de cachets et pillules que je ne sais pas doser, cette baignoire pleine d'eau froide et ce sèche cheveux qui traine, ce passage à niveau tout près de la gare à 10 minutes d'ici...
Dix petites minutes à peine me retiennent à la vie... Le temps passe, les secondes meurent les unes après les autres, Je n'ai pas peur, je n'ai plus peur. Je suis serein. L'heure viendra j'en suis de plus en plus convaincu. Patience, bientôt tu auras l'âge idéal, symbolique. Tu ne vieillira pas, tu resteras toujours jeune, pour toi, pour ceux qui resteront.
C'est amusant d'être si serein à dix minutes de son destin.

5.1.05

Le ski me manque.

L'hiver est là. Mon dernier séjour au ski remonte à 3 ans. Doux souvenirs. Dernier séjour entre amis. Une semaine sous le soleil Alpin. Plaisir de la glisse sur une neige pure, légére, immaculée, vierge. Coups de soleil, crème et stick en poche, lunettes noires, gants et casquette Nike sur la tête. Sentations uniques et intenses, liberté absolue "et si le luxe c'était l'espace". Je dévalle les piste une à une, enchainant les couleurs et les files d'attentes au pied des remontées mécaniques.
La Plagne, station vieillotte composée de multi-villages dont un avec une superbe barre d'immeuble style banlieue parisienne année 60. Domaine skiable immense avec un accès au glacier hiver comme été.
Vacances et sports d'hiver, plaisirs privilégiés... La montagne me manque, je voudrai partir à nouveau pour me ressourcer dans cet autre monde où le temps est arrêté, la vie y est tellement plus paisible.

Qui veut venir ?



Avant que la vague nous emporte.

Imaginez que chaque matin, une banque vous ouvre un compte de 86400 €.

Simplement, il y a deux règles à respecter.

La première règle est que tout ce que vous n'avez pas dépensé dans la journée vous est enlevé le soir.
Vous ne pouvez pas tricher, ne pouvez pas virer cet argent sur un autre compte, ne pouvez que le dépenser mais chaque matin au réveil, la banque vous rouvre un nouveau compte, avec à nouveau 86400 € pour la journée.

Deuxième règle : la banque peut interrompre ce « jeu » sans préavis ; à n'importe quel moment elle peut vous dire que c'est fini, qu'elle ferme le compte et qu'il n'y en aura pas d'autre.

Que feriez-vous ?

A mon avis, vous dépenseriez chaque Euro à vous faire plaisir, et à offrir quantité de cadeaux aux gens que vous aimez. Vous feriez en sorte d'utiliser chaque franc pour apporter du bonheur dans votre vie et dans celle de ceux qui vous entourent.


Cette banque magique, nous l'avons tous, c'est le temps !
Chaque matin, au réveil, nous sommes crédités de 86400 secondes de vie pour la journée, et lorsque nous nous endormons le soir, il n'y a pas de report. Ce qui n'a pas été vécu dans la journée est perdu, hier vient de passer.

Chaque matin, cette magie recommence.

Nous jouons avec cette règle incontournable : la banque peut fermer notre compte à n'importe quel moment, sans aucun préavis ; à tout moment, la vie peut s'arrêter.

Alors qu'en faisons-nous de nos 86400 secondes quotidiennes ?
"La vie est courte, même pour ceux qui passent leur temps à la trouver longue"... alors profitez-en !

4.1.05

Au revoir les enfants...

Un matin on se reveille, on se connecte sur le web comme chaque matin, comme une fenêtre ouverte sur le monde, un peu à l'image d'un milieu carcéral qui ne communique avec l'extérieur que par ce petit lien.

On fait le tour des quelques sites habituels pour constater les changements de la nuit opérés par ceux qui ont vécu en décallage, on relève les emails et on y répond.

Et puis on découvre avec surprise et écoeurement que l'Humain est capable du meilleur comme du pire.

Lundi 3 janvier 2005, je surf comme chaque jour depuis quelques semaines pour aller lire le blog de ce garçon qui m'inspire. Stupeur.

Il est obligé de plier, de se retirer, de quitter la scène discrètement sous des prétextes quelque peu éloignés de la vérité. Ce retrait, il ne le fait pas vraiment pour lui, pour se protéger mais plutôt pour épargner ceux qui l'aiment et qu'il aime, ses proches, son couple... les pressions du travail, des inconnus pervers et sadiques qui n'ont pas le courage d'attaquer à visage découvert mais sous des pseudos de justicier. Ils s'en prennent jusqu'à sa famille, ils sont LACHES ! Les mouchards trahissent qu'ils sont à côté, tout proche, dans un bureau voisin. Sourires dans le couloir, couteau dans le dos au moindre faux pas, techniques barbares mais vieilles comme le monde, jouissance sans plaisir sauf celui de faire souffrir.
Il semble pourtant si pur dans ses intentions, seulement l'envie d'être vrai, de vivre à visage découvert, fier, sans honte, d'assumer ses différences sans chercher à rejetter celles des autres, simplement exprimer ses convictions et ses opinions, chercher le dialogue, grandir et se nourrir de la richesse humaine.

Au siècle dernier, qui n'est pas si loin, des hommes, des femmes, des enfants ont du vivre cachés. Cachés parce que différents, non-conformes, non-uniformes, parce que leur différence était trop forte pour d'autres, complexés, orgueilleux, faibles, fous... L'histoire se répète sans cesse depuis la nuit des temps.

Pour vivre heureux vivons cachés... bonne route à toi, que ce retrait te permette de préparer ton retour encore plus eclatant.

Tout ceci se passe "sur une boulle qui roule vers l'infini..."

3.1.05

On fera le bilan dans un an.

Début d'année rime souvent avec changements, résolutions, bonnes intentions, projets... Exercice auquel je ne me suis pas livré depuis quelques années parce que futile ou inutile.
Pourtant j'ai envie de jouer à nouveau, peut être de me tester ou de me lancer des défis.
En 2005, je vais donc tenter de suivre deux axes. Tout d'abord apprendre l'égoïsme. Ca semble idiot dit comme ça mais en fait je dois apprendre à vivre pour moi, pour mon plaisir et mon bonheur. Arrêter de vivre pour les autres, pour être trop gentil et serviable, pour qu'on arrête d'abuser de ma bonté, de me prendre et me jetter sans cesse. Devenir egoïste au risque d'être blessant ou méchant mais vivre, vivre enfin.
Ensuite réaliser ce qui me tient à coeur depuis quelques années (et qui n'est pas si loin du premier axe) bouger dans mon job, bouger dans ma vie. Changer enfin de boulot, aller vivre ailleurs, rencontrer de nouvelles têtes, prendre du recul par rapport à ceux qui m'entourent. Tout dépendra des espoirs liés à ce nouveau job... patience encore quelques mois avant un éventuel grand saut. Enfin du risque, enfin de l'aventure.

2005 sera t elle un grand millésime, l'année du changement, l'année de l'épanouissement ? Verdict dans un an.