28.9.05

Macéo Parker.


C'est le 25 octobre prochain que j'irai voir avec Florian le grand Macéo, ami de Prince. Florian est fan des deux artistes et veut absolument me faire découvrir ce prodige du saxophone. Je découvrirai par la même occasion une salle de concert mythique à Rouen, l'Exo 7.
L'ambiance sera certainement ambigue et étrange avec celui qui m'a séduit cet été. Un concert tendre et calin sur un rythme de blues...

En attendant...

En attendant la réparation ou la mutation de ce blog, vous trouverez un email, juste là, à droite, sous mon profil, oui oui là, vous y êtes...
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27.9.05

Le temps s'est arrêté.

Dimanche matin je zappe devant ma télé un peu distrait et pensif. Je m'arrête sur France 2 où après les programmes inter-religieux, est diffusé une émission de témoignages de familles Juives sur la Shoa. Une femme agée de 70-80 ans dit simplement cela à propos de sa soeur qui n'est jamais revenue des camps :
"Je n'imagine pas ma soeur octogénaire, pour moi elle a toujours 17 ans".
Ca fait réfléchir et invite à relativiser beaucoup de choses.

24.9.05

Trois initiales pour un auteur compositeur interprète : JJG

1987, j'ai 15 ans. Une seule référence musicale depuis quelques années. Un jeune chanteur français qui perce et qui est plein d'avenir. Il a quitté la boutique de sport familiale pour se lancer dans la musique comme guitariste au sein d'un groupe avec quelques copains et tente ensuite une carrière solo. Il est doué, polyvalent, piano, guitare, violon...
Il chante cette année là un titre qui ne fût pas un tube sur le moment mais dont la mélodie et le rythme m'ont très vite secoué. Des mots simples qui racontent des vies simples, d'hommes qui agissent et changent des vies dans leur quotidien. Ils changent la vie.
Je bois les paroles, j'écoute le titre en boucle sans toujours écouter les mots. Un cordonnier, un professeur, un p'tit bonhomme, quoi de plus simple ? de plus ordinaire ? des hommes sans prétention qui vivent dans la modestie, loins des dirigeants, des politiques, des puissants, des stars...
"C'était un cordonnier, sans rien d'particulier, dans un village dont le nom m'a échappé, qui faisait des souliers si jolis, si légers, que nos vies semblaient un peu moins lourdes à porter.
Il y mettait du temps, du talent et du cœur. Ainsi passait sa vie au milieu de nos heures. Et loin des beaux discours, des grandes théories, à sa tâche chaque jour, on pouvait dire de lui : Il changeait la vie."
Un métier où l'on est artiste, où l'on vit de ses mains, où l'on sait encore ce qu'est la fierté du travail bien fait, où l'on constate la différence entre le cuir éventré et la couture du cuir neuf qui donne une nouvelle vie aux souliers.
"C'était un professeur, un simple professeur, qui pensait que savoir était un grand trésor, que tous les moins que rien n'avaient pour s'en sortir, que l'école et le droit qu'à chacun de s'instruire.
Il y mettait du temps, du talent et du cœur. Ainsi passait sa vie au milieu de nos heures. Et loin des beaux discours, des grandes théories, à sa tâche chaque jour, on pouvait dire de lui : Il changeait la vie."
Qui n'a jamais vu "La gloire de mon père" de Pagnol. Symbole de la fierté du professeur de transmettre son savoir, d'éduquer les enfants dont les parents lui ont confié la charge. Une vocation anime tous ces professeurs à travers le monde, celle de la transmission et du partage. Un savoir faire simple, éducatif, savoir donner le goût, l'envie d'apprendre, de la connaissance... une tâche où bon nombre de parents échouent quotidiennement.
Enfin je réécoute ces jours ci ce titre. Je crois que l'auteur veut me parler, moi le "p'tit bonhomme" avec mon saxophone. Entre mes rêves et les prisons de mon coeur je dois surement aussi changer la vie...
"C'était un p'tit bonhomme, rien qu'un tout p'tit bonhomme, malhabile et rêveur, un peu loupé en somme. Se croyait inutile, banni des autres hommes, Il pleurait sur son saxophone
Il y mit tant de temps, de larmes et de douleur. Les rêves de sa vie, les prisons de son cœur. Et loin des beaux discours, des grandes théories. Inspiré jour après jour de son souffle et de ses cris : Il changeait la vie."
Changeons la vie.

23.9.05

La rencontre avec le serpent.

Le Petit Prince est bien malade. Il cherche la guérison à travers le voyage, à travers la rencontre, à travers le regard de son confident , l'aviateur, qui est un peu sa conscience ou son père.
Il a compris que le temps qu'il passe pour ce qu'il aime, ceux qu'il aime, pour sa rose, est plus important que tout le reste. L'essentiel est invisible, on ne voit bien qu'avec son coeur. Il doit faire des choix, aller à l'essentiel, ne pas s'attarder sur le superflus, sur les détails qui encombrent une vie.
A travers toutes ses rencontres il en est une importante, certainement l'une des dernières, celle avec le serpent. Est il un ami ou un ennemi ? veut il le libérer ou l'anéantir et le détruire ? Telle Eve qui croque dans la pomme et donne naissance au péché originel pour l'éternité de l'humanité, tel Judas qui embrassa celui qu'il allait livré, le Seigneur qui lui avait tout donné, le serpent va bientôt embrasser la cheville du Petit Prince lui offrant ainsi la guérison éternelle, le libérant du superflus, des détails qui encombrent la vie. Le serpent va offrir l'Essentiel au Petit Prince. Il va bientôt l'embrasser.
Pourtant le Petit Prince est perturbé à cette idée. Il a rencontré le Renard il y a déjà quelques temps. Il ne l'oublie pas. Il a appris à l'apprivoiser, à force de temps et de patience, il en a fait un ami.
Et si l'histoire ne se terminait pas comme l'a écrit Antoine de St Exupéry. Si le renard était en fait plus important que le serpent ?
J'ai des doutes, qui dois je suivre entre le serpent et le renard ?

14.9.05

HS : Hors Service.

Il n'y a pas d'abonné au numéro demandé.

Piscine et climatisation ne font pas bon ménage. Le tout assaisonné par une nuit de 3 heures de sommeil. Mal au crane et rhume au programme. Mon lit et l'obscurité me manquent.

13.9.05

Le mardi c'est piscine.

A nouvelle année, nouveaux projets. J'organise mon emploi du temps en cette rentrée.
C'est décidé je dois consacrer du temps pour une activité physique et sportive, je commence ce soir par la piscine. Mais finalement le mardi ne semble pas le jour idéal pour trouver un bassin vide d'enfants et nager tranquillement. Il faudra tester le jeudi.

12.9.05

Encore un mariage (de raison).

Et oui ça y est c'est officiel depuis ce soir, ils ont dit OUI.
La mariée est belle et jeune, le marié est dodu et riche, ils feront surement de beaux enfants.

Skype a dit oui au rachat par EBAY (enfin ce n'est pas sûr qu'on lui aie demandé son avis). Ca ne peut être que bon pour l'internaute.

10.9.05

Coup de gueule.

Marre des "couilles molles" qui n'osent pas dire simplement les choses, simplement dire OUI, NON ou MERDE.
A l'ère de la communication déclinée dans tous les domaines, à l'heure de l'informatique et du web omni présent, au temps du chat, du speed dating, du dial... les gens ne communiquent plus, ne parlent plus, ne se regardent plus dans les yeux, ne savent plus dire ce qui est parfois difficile à dire.
Marre des gens qui n'ont aucun courage, qui fuient leurs responsabilités, qui ne savent pas dire ou même écrire, des gens qui pour ne pas dire, ne pas parler, ne pas communiquer, laissent agir le temps et l'usure.
Marre des lâches, des faibles, des amputés de la communication. Marre des gens qui laisse croire qu'ils utilisent des tribunes d'expression pour exprimer leurs opinions, leurs sincérités, leur aisance verbale... alors qu'en faites ils n'arrivent même pas à communiquer avec leurs proches, leurs amis, leurs voisins.
Marre des gens qui ne savent pas dire "Je t'aime" ou "Je te déteste" (ou "Je te kiff grave") ou "Tu m'indiffères".
A quoi ça rime toutes ces mascarades, ces mots cachés, ces obligations qu'ils s'imposent, ses non-dits qui les étouffent et les ridiculisent. Ils blessent et se blessent eux-mêmes, c'est un suicide collectif.
L'Ecoute est une grande qualité mais savoir communiquer me paraît bien plus important et visiblement difficile.

L'une des richesses de l'Homme que l'animal ne possèdera jamais, est le pouvoir de communiquer.

Marée après marée le temps passe.

Parce qu'écrire demande du temps et que je n'en dispose pas en ce moment.

Voilà ce que j'ai en tête depuis quelques temps. Je voudrais écrire, écrire et encore écrire. Les idées germent et fourmillent en moi sans pouvoir les écrire. Elles sont encrées sur le sable mouillée d'une plage et la mer vient les effacer vague après vague. Les vagues me rendent amnésique et effacent mes idées. Je suis comme un page blanche devant mon clavier.
Depuis combien de temps la plage vit au rythme des marées toutes les 6 heures ?

2.9.05

Quand la France copie son voisin.

Qui n'a jamais regardé la copie du voisin lors d'une interro ou d'un examen. Petits coups d'oeil furtifs où l'on peste que le voisin ne tourne pas mieux sa copie, qu'il n'écrive pas mieux, que le soleil éblouisse, que le surveillant tourne trop dans les allées...
Du coup on lit mal, on recopie mal, succintement, trop synthétiquement.
En matière d'aide aux familles pour compenser la hausse du pétrole (et par ricochet du gaz), la Belgique va verser à la totalité de ses foyers 75 € sans conditions de revenus, de type de chauffage, de nombre de personnes au foyer etc... (Même le Roi sera du lot). Tous égaux.
La France s'est dit que la formule et le montant était pas mal mais bon ça fait des sous. Alors il faudra se chauffer au fuel et être non imposable pour toucher ces fameux 75 €. Bien sûr cette mesure se veut beaucoup plus juste et équitable. Parce que se chauffer au gaz ou à l'électricité reviendrait moins cher que le fuel, parce que être non imposable voudrait dire ne pas avoir de quoi vivre (il faudrait supprimer toutes ces déductions et réductions d'impôt alors)... Bref un système bien plus équitables... Tous égaux.