16.3.06

Paris le lundi.

Le soleil de printemps brille déjà. Le froid est vif mais sec. Il y a foule à la gare ce lundi matin. Quelques têtes connues et des bonjours obligés. Un ami de longue date que je n'ai pas vu depuis des mois m'interpelle. Il travaille sur Lyon pour trois mois encore. Un compagnon de voyage inattendu.
Paris. Direction les Galleries Lafayettes pour voir Sébastien qui m'a laissé il y a quelques jours un message ambigu, une invitation à une pseudo soirée anniversaire. Je traduis machinalement par une envie de sexe qui refait surface perpétuellement. Il n'en fini pas avec sa cliente. Enfin libre, un café, quelques nouvelles, des projets non arrêtés. Contents de s'être revus, je dois partir.
J'appelle et réveille Flo qui rêve en haut de sa tour à la Défense. Il n'est pas prêt. Pas prêt pour me rejoindre déjà, pour m'accompagner dans ces boutiques du Marais, pour toucher, pour essayer, pour tester. Il est jeune et se croit déterminé. Laissons le temps s'écouler.
J'y vais seul afin de récupérer un travail commandé. Catastrophe ! Le bien confié a été perdu. Nicolas très pro est désolé et me propose de me rembourser ou de le remplacer. Je prendrai le temps de réfléchir avant de me décider et de commander autre chose. Dommage j'aimais bien ce t-shirt qu'il devait réparer.
Direction les Halles pour retrouver Flo enfin réveillé mais qui n'entrera pas dans le Marais aujourd'hui. Une après midi sous le soleil, à divaguer, à trainer au Louvres. Quelques photos au milieu d'autres touristes et il faut déjà penser à rentrer.
Flo est allongé sur la banquette du train. Il est beau et désirable. Le sait il au moins. Si seulement il n'y avait pas tous ces gens... Je rêve... Le train du désir s'arrêtera-t-il ? Flo me sourit. Un instant d'éternité.

Entre Zénith et Eurovision.

... que le bon Dieu est une femme. Le marchand de rêves a enflammé le Zénith mardi soir dernier, ne cessant les éloges pour son public, trop dissipé à mon goût. Corneille était bien là pour quelques 4 000 spectateurs.

Au milieu d'eux, un enfant persuadé que Corneille ne chante que pour lui, pour lui seul. Sa mère, sa famille, son histoire, le génocide, le pays vers lequel le retour sera inévitable et une seule conviction ... Que le bon Dieu est une femme.


12.3.06

Entre l'île St Louis et Morterolles.

Je zappe sans fin pour voir quelques images de l'évacuation de la Sorbonne par les CRS, des quelques 300 étudiants anti-CPE. Enfin anti-tout comme on l'est à cet age. Surtout durer dans ce statut, à la charge des familles ou de la société, statut dans lequel il n'y a pas d'obligation de se lever le matin, de produire, de rendre des comptes.
Ce matin je découvre quelques images des grands dirigeants politiques du PS, dont certains refont surface alors qu'on les croyait à jamais perdus.
Petit commentaire arrangé de Jack "Heureusement qu'il n'y a pas d'élection demain sinon la droite subirait les effets CPE".
Je m'interroge sur ce qu'à bien pu écrire hier Sevran dans son journal à propos de cette évacuation somme toute violente de la Sorbonne qui n'avait plus été occupée depuis mai 68. Les étudiants d'aujourd'hui manquent d'originalité dans leurs actions, ils ne reproduisent qu'en une pâle copie les coups d'éclat de leurs aînés. Mais bon ils ont pour excuse d'être instrumentalisés par leurs parents (génération 68) qui gouvernent d'une main de fer les syndicats des travailleurs. Vous avez raison mes petits restez à la maison, bien au chaud et n'oubliez pas le patron c'est celui qui vous veut du mal, il ne vous apportera pas de l'emploi, il vous licenciera avant même que vous soyez embauchés.
Et qui va payer les aides sociales pour tous ces jeunes qui refusent l'emploi ? et qui va payer les retraites de leurs parents syndicalistes, futurs retraités demain et qui auront tout fait pour que leurs enfants soient sans emploi ?
Je doute que Sevran suive son ami Jack dans ses rejets sans contre proposition.
Vivement l'an prochain que je lise son journal du 11 mars 2006.

9.3.06

Et pourtant, "les pluies durent".

"Ne sois pas fier de ce que tu es. Reste toi-même. Tu sais, l'homosexualité et la connerie sont tout à fait cumulables."
CF/CG
"Un jour un garçon te dira qu'il t'aime, qu'il t'attendra où que tu ailles, qu'il te donnera l'amour que tu n'as pas eu."
CF/CG
"Ma mise en bière se fera au champagne.
CF/CG

2.3.06

Les 7 différences.








Mardi 14 février 2006
Le Grand Bornand






Jeudi 2 mars 2006
Yvetot
La neige, la même neige et pourtant 15 jours séparent ces deux clichés, 700 kms aussi. Qu'il est doux de se croire en vacances quelques instants. La neige arrête le temps. Elle fait appel aux souvenirs d'enfance.