24.6.06

Blog : mensonges et vérités, réalités et fictions.

A tout ceux (et plus spécialement à toutes celles) qui ont découvert mon blog plus ou moins récemment et qui s'inquiètent pour moi (sans me le dire) en ayant lu quelques anciens posts, je leur propose de lire un post du blog de Cédric.
Un blog n'est pas un journal intime, n'est pas une vérité absolue, n'est pas une fiction absolue, n'est pas toujours pour parler de soi...
Chacun est libre d'écrire dans son blog, de parler d'une passion, de la maladie d'un être proche, d'une cause humanitaire, d'un projet d'une communauté, de sa ville, d'un parti politique, de recettes de cuisine, de la généalogie de sa famille, du fan club de Dario Moreno... que sais je encore.
Il y a eu l'ère des écrivains qui devaient se battre pour être publiés, il y a maintenant la publication libre, au risque de saturer le marché et de ne pas avoir de lecteur. Mais écrit on sur un blog pour être lu ? rend-on ses écrits publics pour qu'ils soient lus ?... (vous avez 4 heures avant que je ramasse les copies).
Vastes sujets philosophiques. J'écris, je publie, je parle de moi, des autres, de la réalité, des fantasmes et de la fiction. N'en déplaise à aucun lecteur, liberté d'écrire, liberté de lire. La toile est immense. Ne vous inquietez pas donc tant pour moi, tout va bien, rassurez vous. Vous avez certainement quelqu'un de plus proche qui a besoin de vous, alors inquietez vous pour lui, il a besoin de votre attention et de votre affection.

De quoi faut il être fier ?

Et revoilà le défilé annuel des grandes marches de printemps dans les grandes capitales Européennes. La marche des fiertés anciennement Gaypride. Fierté, de quoi faut il être fier ? je me demande bien. La sexualité serait elle une fierté ou une honte ?
J'ai rêvé d'un grand défilé avec des millions de gens debout sur des chars qui défilent en plein Paris sur des musiques endiablées pour défendre une sexualité, un loisir tel le tricot ou les maquettes en allumettes...
Je ne dis pas "fontaine..." mais j'ai du mal à comprendre l'intérêt et le but de cette manifestation. Est ce pour faire la fête, faire évoluer les mentalités, provoquer et choquer les âmes sensibles, s'exhiber, faire passer des messages socio-politiques, se regrouper entre minorités autour d'un même thème... ? que sais je encore.
Cette année, à un an de la Présidentielle Française, la fête semble être récupérée par quelques candidats potentiels (plus à gauche qu'à droite d'ailleurs) visant là un électorat minoritaire mais assez influant.
Depuis longtemps déjà j'imagine une grande fête au parc des expos de Paris ou bien au Bourget, sur un lieu fixe mais ouvert aux sympathisants, curieux et autres journalistes mais sur un site fixe où l'on vivrait la fête sans provoquer ni choquer. Je ne suis pas du tout adepte de défilé sous les fenêtres de gens qui n'ont rien demandé à personne et ne sont pas forcément acquis à la cause. Je ne suis pas fan du communautarisme non plus mais c'est aussi lors de cet évènement que l'on peut prendre confiance en soi, se sentir moins seul, rassuré, qu'on peut parler de ses difficultés, qu'il y a une entraide inter-génération ou inter-géographique. L'expérience des uns ressemblent bien souvent à l'expérience des autres. L'insoucience de la jeunesse se confronte à la maturité des plus anciens, pourtant jeunes et vieux ont souvent un mal vivre dans leurs lieux de vie avant d'accepter d'en parler simplement. Alors oui à la fête mais non sans un certain but et une certaine organisation
Et puis ce combat actuel contre l'homophobie est justifié mais depuis le PACS d'autres thèmes arrivent : améliorer le PACS, avoir droit au mariage et par conséquent au divorce (des candidat(e)s nous le promettent déjà contre le bon bulletin dans l'urne en 2007), l'adoption... Le droit à la différence se transforme en droit à la ressemblance et deviendra vite le droit à l'indifférence. Une fois ce "combat" gagné pour le mariage et l'adoption que restera t il comme combat à mener ? sera-ce la mort de la marche des fiertés ? Il n'y aura plus de différences (ou presque) les gens naîtront, travailleront, se marieront avec l'un ou l'autre sexe, procréerons ou adopterons, vieilliront, seront malade et puis disparaitront dans l'oubli et l'indifférence.
Etre fier aujourd'hui avant l'oubli de demain... marchons ce 24 juin la tête haute.

14.6.06

Allez les Bleus.

Voilà que le syndrome Aimé JACQUET revient en force. En 98 la presse déchainée suivie par les supporters avait assassinée l'équipe de France et son entraineur avant même que les artistes entrent en scène. Ce matin j'entends la journaliste de RTL dire "Incroyable, les bleus sont contents de leur match" et un supporter commenter à la sortie du match France-Suisse "Il faut que Domeneque démissionne".
Les Français sont comme toujours, donneurs de leçon et défaitistes. Ils ont la mémoire courte et brisent l'espoir avant même le début de la compétition. Durant un mois (peut être moins), la France va se fédérer autour de son grand sport national tout comme en 98, une France BBB, Black, Blanc, Beur. Out les grippes aviaires, les affaires politico-énconomiques, les Présidentielles 2007... la France va vivre pour le foot mais pour le moment elle vit contre le foot. Ceux là même qui assassinent les Bleus avant même qu'ils soient entrés sur le terrain ont jugé Jacquet et les Champions du monde en 98 ; pourtant ce sont les mêmes qui étaient sur les Champs Elysées pour aduler les gagnants. Ca ne leur a pas servit de leçon, ils commettent à nouveau la même erreur, condamner avant l'action.
La France n'a pas perdu hier, qu'on se le dise. Qui sont ils ceux qui semblent croire qu'il est facile de courrir pendant une heure trente sous un soleil de plomb et une chaleur à plus de 35 degrés. Ils ne méritent pas de partager la joie de la victoire.

6.6.06

Paris prairie, j'ai vu les vaches rue Matignon.

Après Monaco, Bruxelles, Londres... les vaches paissent à Paris. Etrange rencontre à deux pas de l'Elysée.

3.6.06

Quand la musique est bonne.

Il m'aura fallu aller jusqu'en Allemagne pour découvrir un jeune artiste aux tendances adolescentes qui a une voix déjà bien mûre. Un style bien particulier pour un jeune de son age, un mélange funck-rock-jazz aux consonnances cuivrées. Un style fort sympathique à écouter sans modération.
Jamie Culum dont j'ignorais l'existence, est un jeune artiste anglais de 26 ans. Sa musique est pourtant bien présente en France (cf pub télé Ford Focus). A l'heure ou ses contemporains chantent du rap, se trémoussent sur de l'électro, ou slam sur des textes de néo-poésie, ce jeune artiste se frotte à un répertoire plus apparenté à un mélange de musique jazz rappelant les grandes heures de gloire du jazz américain d'après guerre. Un style dynamique, positif, entrainant et à la fois doux et apaisant. Une nouvelle star.
Et puis pour les fans de grands orchestres big band, de cuivre, de voix de miel, un big band d'un soir qui perdure finallement. Big band d'1 soir est un orchestre de professionnels que j'ai eu le privilège d'entendre en live. Impressionnant par sa puissance sonore, il interprètte divers styles dont un qui m'a séduit plus particulièrement, un répertoire funck. Mais il ne se limite pas à cela, il explore aussi les grands standards du jazz, les bossa-novas, les salsas... Je suis resté schotché au fond de mon fauteuil en entendant ces quelques 40 musiciens jouer ensemble et se répondre entre les divers pupitres, cuivres, sax, rythmique.