27.2.07

Dieu réunit ceux qui s'aime.

"Peu m'importe si tu m'aimes, car moi je mourrai aussi..."

Après Edith et Marcel de Claude Lelouch, j'ai vu la Môme. Je connais dorénavant mieux son histoire. Une histoire brisée dès le début, triste à mourir mais une telle passion pour l'Amour, pour la chanson, pour son homme, déjà marié... Elle l'aime tant qu'elle est prête à s'effacer, par amour elle est prête à disparaitre, à aller au bout du monde. Elle a compris ce qu'est l'Amour. Plus rien d'autre ne compte alors. Elle est sincère et ne prend aucun détour, elle est franche et courageuse, elle ne raconte pas d'histoire, ne fait pas de fausses promesses.
Franchise, sincérité et courage. Des qualités essentielles dans l'Amour que beaucoup ne peuvent connaître car ils aiment pour eux-mêmes. Ils n'ont rien compris à l'Amour.
Un formidable hymne à l'Amour qui prouve que peu importe les conditions de vie, les destins, seul compte l'Amour dans notre court passage dans l'Histoire. Toi aussi tu seras enfin heureux quand tu auras compris cela.

"Mon Dieu ! Mon Dieu ! Mon Dieu !
Laissez-le-moi
Encore un peu,
Mon amoureux.
Six mois, trois mois, deux mois...
Laissez-le-moi
Pour seulement
Un mois..."

26.2.07

Les Maires sont ils représentatifs du panel Français ?

Il y a quelque chose que j'ai du mal à comprendre depuis quelques semaines. En 2002, Jean-Marie Le Pen est élu au 1er tour de la Présidentielle avec plus de 16 % des voix. En 2007, il aurait du mal à trouver 500 signatures auprès des élus Français, signatures lui permettant de se présenter à la nouvelle élection Présidentielle.
Alors je me demande, les Maires sont ils si différents des 16 % de Français qui ont mis le bulletin Front National dans l'urne le 21 avril 2002 ? L'anonymat les avait peut être rassurés ? De qui ou de quoi ont ils peur en 2007 ?
Une élection peut en cacher une autre, ils pensent déjà à 2008, aux municipales. Belle démocratie ! Entre un Le Pen qui joue tellement au bluf sur son manque de soutien et de médiatisation qu'on finit par ne plus le croire, et des élus qui ne pensent qu'à leur intérêt personnel, notre représentativité est bien gardée. Vive la République, vive la France !

22.2.07

Ton plus fort souvenir depuis 5 ans ?

Cinq années représentent 1825 jours. Est ce que ça fait beaucoup 1825 jours quand on est libre ? Je ne pense pas. Il s'en est passé des choses depuis 5 ans dans nos vies personnelles, dans nos pays, dans le monde.

Quel est ton plus fort souvenir dans les 5 dernières années ?


J'ai du mal à cerner un souvenir précis entre la déclaration de la maladie de maman, des révélations faites à quelques très proches, une rencontre qui a changé ma vie...


Et toi, quel est ton plus fort souvenir depuis 5 ans ?


Et puis il y a ceux qui depuis 5 ans ont une vie volée. Cinq ans qu'ils ne retrouveront jamais. Je pense à Ingrid Betancourt. Quel quotidien vit elle depuis 5 ans, se reveillant chaque matin en se disant que c'est peut être son dernier matin à vivre, son dernier matin à être otage... demain la mort ou la liberté ? A-t-elle peur de mourir ?

Voilà que depuis quelques jours elle revient sur le devant de l'actualité. Pourquoi tout à coup, parce que ça fait déjà 5 ans qu'elle est otage. Parce que nous sommes en campagne Présidentielle.
Va-t-on nous rejouer la scène de 1988 avec la libération de Jean-Paul Kaufmann à la veille de l'élection Présidentielle ? A qui profiterait cette libération ? à Sarkozy sans nul doute mais à quel titre ? ministre de l'Intérieur ? tout ceci n'est pas du tout de son domaine ministériel. A la droite en général ? mais alors pourquoi n'avoir pas obtenu de résultat depuis 5 ans ? En attendant elle s'est reveillée ce matin, une fois de plus, toujours dans la peau d'une otage, c'est son 1 825ème jours de vie d'otage.


21.2.07

Faites tourner le micro.

Petit débat audio-télévisé sur "J'ai une question à vous poser", émission "politique" de TF1 où défilent les candidats à la Présidentielle. Enfin une partie de la centaine de candidats puisque parait il, plus de 100 personnnes veulent vivrent au Palais de l'Elysée pour diriger le pays.
En effet, certains s'étonnent du rôle des journalistes politiques lors de cette campagne, réduits à des débats participatifs. La règle est de donner l'impression que les candidats sont accessibles, proches du peuple, qu'ils sont des gens comme vous et moi. On évite donc soigneusement les débats-duels à la Giscard-Mitterand. A ce propos "Giscard Mitterand actes I et II" au théatre joué par Jacques Weber et Jean-François Balmer fait actuellement un tabac. Ce qu'on pourrait croire être ré-écrit, romancé, parodié pour faire rire le public, n'est que le respect des échanges de 1974 et 1981 entre les deux candidats. 25 ans après finallement tout ceci fait plus que sourrire.
Bref, pour revenir à nos débats politiques, ce sont les Français qui en définitive jouent le rôle des journalistes. Je vote donc j'interviewe. En plus les quelques bons analystes politiques habituels se font bêtement exclure de la campagne (cf les épouses des ministres Schoenberg/Drucker ou ce pauvre Alain Duhamel victime d'un excès de franchise et d'internet). Toujours est il que le petit débat d'hier invitait à réfléchir autour du rôle des journalistes politiques dans cette campagne. Le pauvre PPDA n'est qu'un passeur de micro dans son émission hebdomadaire, ne rappelant le candidat que ponctuellement pour répondre à une question posée, lui montrant le fauteuil de la personne qui désire l'interroger, lui demandant d'accorder 2 minutes pour une page de publicité... Une sorte de chauffeur de salle, sauf que Jean-Pierre Descombes dans ses heures de gloire était un peu plus drôle. Je l'ai même entendu être comparé à Denise Fabre, faut pas pousser non plus.
Patience donc, cette campagne sera bien particulière, on nous innonde de sondage, comme quoi 2002 semble n'avoir servit à rien.

En attendant nous voilà à 8 jours du rendez-vous annuel d'M6. Virginie Efira remplacera plus qu'avantageusement ce pauvre Benjamin Castaldi qui n'était ni bon ni mauvais mais surtout pas drôle. Des émissions qui laissent beaucoup de monde sur le carreau car quand je revois tous les visages des diverses Star Ac ou autre Nouvelle Star on s'aperçoit que beaucoup sont totalement oubliés. Dure loi de la télé réalité. En tout cas il me manque quelques nouvelles de mon candidat fetish de l'an passé, le beau Gaël qui avait pourtant de bonnes chances de percer. La beauté, la voix et le carrisme ne suffisent plus derrière un micro.


Le privilège des... roses.

Il n'y a pas plus beau privilège que celui de recevoir des fleurs. On y voit les symboles qu'on veut bien y mettre, les intentions et les sentiments que chacun veut bien. Toujours est il qu'il n'est jamais un geste anodin.
Christophe est un jardinier d'un écrivain célèbre. Il ose abuser du privilège que Stéphane avait de fleurir la maison de cet écrivain avec quelques jonquilles. Fleurs de printemps, premières fleurs de la belle saison, fleurs forestières et sauvages. Elles sont si simples et si temporaires à la fois.
J'aime les roses, il y en a de toutes les couleurs, il y en a des mitigées. Elles sont belles, elles sont parfumées, elles sont sauvages, raffinées, parfois sophistiquées. La rose est signe d'amour, de tendresse, d'amitié.
Quel privilège de la recevoir, de la regarder, de l'admirer, de la sentir en fermant les yeux, une simple aspiration lente et durable, afin de conserver au plus profond de moi-même son doux parfum impossible à emprisonner définitivement. Elle demande toute une attention particulière pour la protéger le plus longtemps possible. Le privilège suprême serait de pouvoir la maintenir pour l'eternité. La rose est épineuse, sous son air douce et charmeuse c'est une fleur de caractère, elle n'est pas si naïve qu'on veut bien le croire. Quiconque voudrait l'abuser sera bien vite griffé jusqu'au sang, quelques gouttes perleront, un sang rouge, rouge comme la rose de la passion.
J'ai le privilège de la rose, la rose de la passion, elle est importante, essentielle, unique, elle est séduisante. J'en prends soin et je la protège, j'en suis le gardien. "C'est le temps que je perds pour ma rose qui fait ma rose si importante."

7.2.07

C'était en 1980, j'avais 8 ans.

Le macadam de la cour d'école est couleur charbon. Il vient d'être refait. Les vieux platanes ont été remplacés par des plus jeunes tuteurés. Les marelles et autres jeux de l'oie ont été recouverts par ce tapis noir.
Ce qui me surprend le plus ce sont les cris. Six cents enfants qui courrent et s'excitent en attendant que la cloche sonne, c'est un Tsunami sonore qui me tombe dessus dès que je passe la grille de l'école. Tout a changé et pourtant c'est comme il y a 27 ans. Les batiments sont les mêmes, juste rénovés, remis aux normes de sécurité.
Quelques têtes plus ou moins blondes me reconnaissent, viennent me dire bonjour, d'autres jouent au caïd et viennent tourbillonner devant moi juste pour que je leur prête attention. Tout ce bruit et cette agitation me laissent à penser que les enseignants devraient porter des "BAB" de l'armée.
La cloche sonne, les rangs ne se forment pas. La discipline n'est plus ce qu'elle était. Les enseignants arrivent, en retard ; quel exemple. Les "troupeaux" entrent dans les classes, désordonnés, bruyants, agités... On laisse filer. Je suis la classe de mon neveu pour re-découvrir les salles de mon enfance. Tout me semble si petit, ces tables et ces chaises miniatures pour ces enfants d'à peine 8 ans. Il y a dans cette salle un bazard incroyable. Les tables ne sont plus positionnées en rang d'oignon comme autrefois mais par petits groupes : ce doit être les nouvelles méthodes pour le bon équilibre des enfants, l'ouverture aux autres, l'épanouissement des personnalités...
La Maitresses obtient le calme, me présente, "l'oncle de..." qui est venu pour présenter le saxophone dans le cadre du programme de découverte des différentes familles d'instruments de musique.
J'ouvre la valise qui contient mon précieux sax alto, ça brille comme de l'or, la magie commence et oeuvre dans les yeux des enfants. Les questions fuseront, ils veulent voir, toucher, entendre... Ils ont 8 ans à peine. J'étais à leur place, c'était en 1980.