7.12.07

Je te promets...

Je te promets que je tiendrai mes promesses. Je te promets de battre mes peurs, de vaincre mes doutes, de te rassurer sans t'effrayer. Je te promets de trouver le bon rythme, je te promets de ne pas être trop complaisant, je te promets encore et encore, je te promets... je te promets...
Tu n'es pas prêt à entendre mes promesses. Tu n'es pas prêt. Le seras tu un jour ? la peur paralyse. La vie est un risque, l'Amour est un risque, rester est un danger, fermer les yeux, dormir et mourir serait si léger. Tu n'es pas prêt. Je suis patient, combien de temps encore ?
Pourquoi t'écrire ce que d'autres ont fait mieux que moi ? des mots choisis par un artiste qui m'a séduit dès mon plus jeune âge. Des mots pour guérir des maux. Des mots pour tenir ses promesses, je les fais miens, je te les offre, ils sont pour toi, fais en ce que tu voudras...
A toi jfa,

"Je te promets le sel au baiser de ma bouche
Je te promets le miel à ma main qui te touche
Je te promets le ciel au dessus de ta couche
Des fleurs et des dentelles pour que tes nuits soient douces
Je te promets la clé des secrets de mon âme
Je te promets ma vie de mes rires à mes larmes
Je te promets le feu à la place des armes
Plus jamais des adieux rien que des au-revoirs
J'y crois comme à la terre, j'y crois comme au soleil
J'y crois comme un enfant, comme on peut croire au ciel
J'y crois comme à ta peau, à tes bras qui me serrent
J'te promets une histoire différente des autres
J'ai tant besoin d'y croire encore
Je te promets des jours tout bleus comme tes veines
Je te promets des nuits rouges comme tes rêves
Des heures incandescentes et des minutes blanches
Des secondes insouciantes au rythme de tes hanches
Je te promets mes bras pour porter tes angoisses
Je te promets mes mains pour que tu les embrasses
Je te promets mes yeux si tu ne peux plus voir
J'te promets d'être heureux si tu n'as plus d'espoir
J'y crois comme à la terre, j'y crois comme au soleil
J'y crois comme un enfant, comme on peut croire au ciel
J'y crois comme à ta peau, à tes bras qui me serrent
J'te promets une histoire différente des autres
Si tu m'aides à y croire encore
Et même si c'est pas vrai, si on te l'a trop fait
Si les mots sont usés, comme écris à la craie
On fait bien des grands feu en frottant des cailloux
Peut-être avec le temps à la force d'y croire
On peut juste essayer pour voir
Et même si c'est pas vrai, même si je mens
Si les mots sont usés, légers comme du vent
Et même si notre histoire se termine au matin
J'te promets un moment de fièvre et de douceur
pas toute le nuit mais quelques heures ...
Je te promets le sel au baiser de ma bouche
Je te promets le miel à ma main qui te touche
Je te promets le ciel au dessus de ta couche
Des fleurs et des dentelles pour que tes nuits soient douces..."
Paroles et musique, Jean Jacques Goldman

Parabole des pas dans le sable.

Un jour, un homme arriva au Paradis et demanda à Dieu s'il pouvait voir sa vie, aussi bien les joies que les moments difficiles. Et Dieu le lui accorda.
Il lui fit voir toute sa vie, comme si elle se trouvait projetée le long d'une plage de sable. Et lui, l'homme, se promenait le long de cette plage.
L'homme vit que tout le long du chemin il y avait quatre empreintes de pas sur le sable, les siennes et celles de Dieu. Mais dans les moments difficiles, il n'y en avait plus que deux. Très surpris et même peiné, il dit à Dieu :
- “Je vois que c'est justement dans les moments difficiles que tu m'as laissé seul...”
- “Mais non, lui répondit Dieu, dans les moments difficiles il y avait seulement les traces de mes pas à moi, parce qu'alors, je te portais dans mes bras...”

Happy birthday le blog...

Un nouvel anniversaire pour ce blog débuté en 2004 sur les conseils d'un bloggeur pratiquant.
Ecrire pour ne pas mourir. Tel en était le but. Ecrire pour expluser, extérioriser, écrire pour partager, écrire pour éclairer, pour noircir des pages blanches. J'allais dire écrire pour ne pas souffrir, c'est faux, écrire ne fait ni disparaitre la souffrance ni ne l'efface. Ecrire soulage, appaise.
Alors faut il être dans la souffrance, dans le besoin, dans le manque, dans la detresse pour écrire ? peut être un peu quelque part. Les écrivains écrivent ils dans le bonheur, l'optimisme, ou uniquement dans un blues lancinent ?
A chacun sa muse, ses moments, ses besoins, ses grigris. Voilà qu'on me dit hier au soir encore, que l'ecriture est un art que je dois exploiter, développer, qu'un talent a été mal exploité dans ma scolarité. Flatteur.
Toujours est il qu'au crépuscule de l'année 2007, je suis bien obligé de constaté la médiocrité de mon travail sur cette dernière année. Tout va t il mieux alors ? sans doute.
Faut il poursuivre, s'obstiner, s'acharner, si les idées manquent, ne germent pas, si les émotions ne sont pas au rendez-vous de la page blanche, si ce carnet est négligé, n'est plus quotidiennement un allié ?
Le post suivant sera peut être une réponse à mes interrogations. Une parabole ravivée hier encore lors d'une conversation introspective. Une mère d'adoption qui me connait, bien, mais pas encore assez.
Le blog continue, le rythme change, il y a des pas dans le sable et un blog pas loin.