31.12.04
Vraies fausses bonnes intentions.
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Hervé
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Calogéro est un menteur.
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23.12.04
Naître le jour de sa fête.
Bonne fête et bon Anniversaire Armand.
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22.12.04
120 Millions de mains qui applaudissent.
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20.12.04
Parce que je le vaux bien.
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Sonné comme un boxeur.
Boum, Boum...
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17.12.04
Pilate lui aussi s'en était lavé les mains.
Pourquoi ? pour qui ? pourquoi sommes nous plein de préjugés, coincés, étriqués.
Tu préfères t'en laver les mains.
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13.12.04
Tout simplement, je voudrais m'endormir...
Trouver un sens à son existence, à mon existence. Qu'est ce qui me retient ? Qui me retient ? Pourquoi je me lève ce matin ? Pour qui ?
Et si demain je ne suis pas là, je ne suis plus là, au rendez-vous quotidien... qui s'en apercevra ? qui s'en souviendra ?
L'absence laissera place un temps à la souffrance et puis le temps effacera tout ça. L'un s'en va, l'autre arrive... la roue tourne, tourne, tourne... sans fin.
Mes nuits sont hantées, je ne dors plus, je ne mange plus, je ne ris plus, je ne vis plus, depuis combien de temps, déjà 2 ans ?
Je voudrais m'endormir... tout simplement, pour ne plus souffrir.
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12.12.04
Cette dame agée qui m'a appelé...
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Il a trouvé sa place sur l'étagère.
Qu'est devenu Lulu trop absent ? Pascal Sevran est tout à coup plus pudique dans son journal. Déjà 6 ans que son Stéphane l'a laissé.
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Petit rendez-vous entre amis.
Comme chaque année, nous allons fêter Noël avec les collègues. Moment plutôt sympa et privilégié. Soirée où l'on fait tomber la veste, la pression, les objectifs, la hiérarchie (quoique ?). Et cette soirée si elle est un peu animée c'est mieux.
L'an passé quelques collègues parmi les plus jeunes et les derniers embauchés, avaient préparé un mini concert. Ils sont plutôt doués, musiciens et chanteurs. Leur succès leur a valu de se produire il y a quelques semaines devant l'ensemble des 1800 collègues à Deauville. Ils ont choisit de se nommer les DANTOA : petit jeu de mots amusant.
Et me voilà embarqué pour les accompagner cette année, avec Séverine. Ils connaissent notre goût pour le chant et la musique. Le duo que nous interpretterons sera bien plus complice qu'ils ne peuvent tous imaginer. Ce sera notre secret à toi, à moi, à nous et à quelques autres. Une déclaration, un projet, une aventure... profitons en avant que peut être je ne me sois envolé.
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11.12.04
10.12.04
Noël, Nostalgie.
Il fait froid, l'humidité est persistante. La nuit tombe à la sortie des écoles. Les rues brillent de mille feux. Le ciel est tout étoilé et des milliers de lumières y dessinent des tableaux de Noël. Les vitrines des magasins emerveillent les enfants, le Père Noël les impressionne. Il distribue bonbons et cadeaux, demande s'ils ont été bien sages et pose pour la photo souvenir.
Noël arrive, Noël est là.
Où est passé mon regard d'enfant, celui qui m'emerveillait ?
Cette veillée où l'on fêtait la crèche, l'enfant né, où l'on chantait avec les anges. Image de la famille, image de la vie... Si je pouvais encore être cet enfant.
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Quand les mots me manquent...
Quand on n'arrive pas à trouver les mots, d'autres les trouvent pour vous :
"Mais qui m'aime absolument au point de se trainer à mes pieds, de me regarder dormir, (...) ? Qui m'aime pour rien, sans attendre rien de moi, qui m'aime pour le sang qui coule dans mes veines ? Qui m'aime comme on aime un fils, comme on aime un homme pour son sexe et ses bras ? Qui m'a aimé, qui m'aime et qui m'aimera ?" (P32)*
Et aussi...
"Souffrir est un privilège . Pensez à tous ceux qui n'ont jamais souffert parce qu'ils n'ont jamais aimé. Quel désert !
C'est d'avoir été aimé et de ne l'être plus que nous souffrons. C'est l'amour qui est un privilège, pas la souffrance. Notre lot commun." (P241-242)*
* "Lentement, Place de l'église" P. Sevran
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9.12.04
Au lieu de fuir le travail il aurait fallu apprendre à l'aimer.
1997-2002. Cinq années à gouverner un pays, une nation. Après 14 ans et une génération Mitterand, notre cher nouveau Président et ses "meilleurs" conseillers se sont plantés.
C'est le retour de la génération Mai 68 qui s'installe en force, motivée, pleine d'idées... Il faut aider "la France d'en-bas", limite l'assistée et l'aider au bien-être, aux loisirs, à la consommation, ce qui sans nul doute boostera l'activité et la croissance. Plus de temps livre => plus de consommation => plus d'emploi... La formule est simple et presque réaliste.
2004, changement d'époque, changement d'hommes et d'idées, la croissance est fébrile.
Congés, RTT ou OTT, 10 semaines à caser. Comment les occuper ? voyages, loisirs, shopping, déco, travaux, visites... les idées ne manquent pas. Mais comment les financers ? Finalement moins travailler ne rend pas la vie plus aisée.
Patronnat rime-t-il forcément avec droite et CAPITAL-isme ?
Syndicats riment-ils toujours avec gauche et SOCIAL-isme ?
Toutes les bonnes idées sont elles à droite ou à gauche ?
Et si le travail devenait un métier, une vocation, un plaisir, une fierté... Merci Monsieur MASLOW, dommage que vous soyez déjà oublié.
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8.12.04
Souviens toi, il y a 29 ans.
C'est sans moi que tu fêteras tes 29 ans. Aujourd'hui, ce soir.
Tu me frustres d'avoir le plaisir d'offrir, de partager... Je n'attends plus le cadeau que tu voulais m'offrir, je me suis fait une raison.
Acceptes simplement mon présent : merci et bon anniversaire.
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Qu'il me laisse une chance.
Je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit. Hier soir nous avons eu une longue conversation téléphonique. Je ne comprends rien, je ne maîtrise rien. Il s'engage de plus en plus dans sa nouvelle relation, faisant même tomber des barrières que j'esperais gênantes et solides. Pourtant il semble émettre parfois un doute quant à l'avenir... il vit au jour le jour.
Les raisons qu'il me donne ne me conviennent pas. Ce sont les siennes et pas les miennes. Il souffre à cause d'un autre mais ça ne lui donne pas le droit de se venger. Il me dit "c'est ton problème, pas le mien".
Si seulement je le detestais, si seulement il me jettait, si seulement il me disait qu'il n'a pas de sentiments... rien de tout ça. Juste le reproche d'être loin, de n'avoir pas été là au bon moment... J'aimerai qu'il me laisse du temps, qu'il me laisse une chance.
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6.12.04
Parfum d'eternité.
Ce fameux week end de décembre 2002... il m'avait invité pour le dimanche soir, après cette formation.
Je n'ai pensé qu'à ça, qu'à lui durant ces 2 jours. J'étais même venu dès le samedi soir pour passer la soirée.
J'étais fébrile au volant, fatigué mais gai. Comme la veille, il m'attendait. Son appartement toujours simple, rangé, décoré. Il m'accueille, m'embrasse... il est doux, parfumé. Ce parfum que j'ai longtemps cherché, sucré, vanillé, qui s'est incrusté dans mes vêtements.
Un verre, des mots échangés, passionnés. Il est beau, fragile et séduisant, touchant. Cette féminitude qui le rend plus particulier, cette sensibilité qui m'a fait pleurer.
Il est là, je suis apprivoisé, envouté. Je le bois, il m'ennivre, je suis saoûle et drogué mais pas rassasié.
Nous sommes assis sur son canapé, chacun à une extrémité. Entre nos deux places un océan, une immensité. Je sens en moi le désir monter, l'envie de le sentir, de le toucher et de l'embrasser... le temps s'est arrêté. Le silence est troublant. Je suis bien, si bien à ses côtés, apaisé et rassuré. J'ai peur de briser cet instant que je voudrais garder pour l'éternité. Si chaque instant de ma vie pouvait être identique. Si nous allons plus loin que deviendra notre amitié ?
Combien de temps sommes nous restés ainsi à nous regarder, les yeux brillants et pétillants, à ne pas oser s'approcher ? le temps qu'il faut pour apprécier...
Enfin je ne tiens plus et je brise ce rêve à regret. Je m'approche, lentement, doucement.
Son parfum m'attire, j'effleure ses lèvres, je goute sa saveur sucrée, cette caresse devient vite plus musclée et plus endiablée...
Nous étions bien comme des amants.
Cette nuit sera à jamais gravée.
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6:20 PM
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Hymne à la Peur.
Cette page blanche que je n'arrive pas à noircir, les mots qui se bouscule dans ma tête et que je n'arrive pas à écrire, cette douleur que je n'arrive pas à dire... j'ai peur.
La mort, pas la mienne qui ne m'impressionne plus, celle des autres, l'absence, les non-dits, les actes manqués à jamais, les gestes simples que nous ne partagerons plus... j'ai peur.
Rester seul, vieillir, souffrir, donner sans rien recevoir, partager seul... j'ai peur.
Ma main attend la tienne, viens calmer ma Peur...
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5.12.04
La lacheté transformée en courage...
Premier week-end de Décembre 2002. Déjà 2 ans.
Un week-end bizarre, chargé, compliqué, qui saigne encore.
Week-end de formation, je suis là parmi les autres, à l'écoute de ce témoin. Nous buvons ses mots, il nous a séduits. Ses mots résonnent encore et toujours en moi.
Voilà ce qu'il dit à propos de ceux qui font le choix de partir : "Ils sont courageux".
Murmures dans la salle. Ce geste souvent considéré comme un geste lache ne l'est pas pour lui.
Il s'explique : "Avant d'en arriver là, il y a eu le doute, la douleur, la souffrance, l'absence d'espoir, l'enfermement, l'oubli des autes, l'oubli de soi... il aura fallu trouver sans cesse la résistance, la petite chose qui nous retient, le courage de renoncer, le courage de rester une fois encore, le courage de refuser de partir. Combien de fois ? 10 fois, 100 fois..."
Elle est là, à côté de moi. Elle tourne autour de moi, s'éloigne et revient me froler sans me toucher, juste suffisament près pour que je sente son souffle sur ma peau, dans mon cou, sur ma joue... Il n'est ni chaud ni froid, pas une odeur, pas un parfum. Je n'ai pas peur, je la sens, je l'apprivoise.
Les images se font plus précises avec le temps, rassurantes, apaisantes. Au fond ça ne doit pas être si terrifiant. Je n'ai pas encore osé la rencontrer. Le ferai-je, juste l'epace d'un instant, un instant pour l'éternité.
Je suis là, avec encore un peu de courage...
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4.12.04
Miss Normandie élue Miss France !
Il fallait que j'en parle un peu plus tôt. A croire que j'ai influencé les scores, je vous jure que je n'ai pas voté.
Et bien il faudra s'y faire, en 2005 Miss Normandie sera l'ambassadrice de la beauté Française.
Cindy FABRE, 19 ans DUT Tech de Co... comme moi, enfin juste pour le DUT.
Longue vie à Miss France 2005.
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11:47 PM
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"Radio SOLARIS", toute une époque... que c'était bon.
1981 ouverture de la bande FM et création des radios libres. Merci François. Profitez en, ça n'arrivera pas souvent.
La brèche est ouverte et tout le monde s'engouffre dedans. Du coup il y a du bon et du moins bon mais l'amateurisme se profesionnalisera avec le temps pour terminer en duo ou triopole.
1981 Naissance à Yvetôt (76-France) de (feu) Radio SOLARIS. Il y a des souvenirs qui font sourire. Ils en voulaient tous ces animateurs qui créaient des radios au fond des caves et des garages. Yvetôt faisait partie des villes qui avaient leur radio locale, vite etouffée par les radios régionales puis nationales... finalement 20 ans après la démocratisation de la bande FM, la radio est elle libre ?
"Vous écoutez Radio SOLARIS, il est midi, le journal est présenté par..."
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Hervé
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11:09 PM
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... et bien chantez maintenant.
On en parlait mais on peut même le chanter.
Sacré Charl... Roi d'Yvetot.
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Il fut un temps où on parlait du Royaume d'Yvetot
Petite leçon d'histoire au hasard d'un surf.
Bienvenue dans le Royaume d'Yvetot.
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10:41 PM
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Et encore une !
Et oui, on y est. Chaque année, le premier samedi de décembre c'est l'évènement de l'année en France. Mieux que le Beaujolais nouveau, mieux qu'un match PSG-OM, mieux que la real TV, c'est une soirée élection. Oui oui soirée élection. Pour Sarko tapez 1, pour Fabius tapez 2, pour Chirac tapez 3, pour Holland tapez 4... heu non pardon je m'égare. J'ai failli croire que les Français s'intéressaient enfin à leur droit de vote, droit privilégié que beaucoup nous envie. Enfin je m'égard.
Non non ce soir c'est l'élection, à domicile, au fond du fauteuil, le portable à la main la zappeuse dans l'autre, l'élection de Miss France...
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Hervé
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3.12.04
Finalement internet c'est pas si mal.
Internet : il y a les "pour" il y a les "contres".
Immense réseau mondial, on y trouve tout et rien et souvent rien.
Formidable outil de communication avec ceux qui sont à l'autre bon du monde alors qu'on ne parle pas à son voisin de palier. Etrange et surprenant... on se sent plus libre et plus en sécurité caché derrière son écran affalé dans son fauteuil.
Comme je débute sur le blog et la création de site, je suis souvent dépassé sur le "comment faire...???".
Heureusement il y a les pros du bout du monde Céd (Belgique), Olivier (Tahiti), Stéphane (Bordeaux) et tant d'autres... La toile a du bon. Sympa les webmasters. Merci.
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Hervé
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Le fabuleux destin de Séverine...
Tu as su lire en moi, attentive, observatrice, à l'écoute... alors tu m'as apprivoisé, lentement, obstinément. Tu m'as aidé à mettre les mots là où je ne pouvais pas. Qualités rares dans le milieu professionnel où l'on se cotoie comme des compagnons mais finalement étrangers et indifférents au destin personnel des autres.
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2.12.04
Mais qui es tu pour savoir si bien ce qu'est l'Amour ?
Vous êtes nombreux à me donner des conseils. Ho bien sûr tout ça part d'un bon sentiment et de bonnes intentions. Si vraiment vous souhaitez mon bonheur alors permettez moi d'espérer. Il vous dérange, il vous gêne, vous le l'aimez déjà pas alors que vous ne le connaissez pas. Pourquoi ? Il n'est ni noir, ni jaune, ni moche, ni délinquant... il est juste différent. Vous agissez comme des parents qui veulent absolument médecine pour leur cher enfant.
J'ai rêvé que je rencontrai le Prince charmant. Tu étais beau, fort, puissant, un corps parfait, un visage d'ange avec des yeux d'un bleu océan, des cheveux fins et blonds comme les blés, une bouche dessinée comme une vague qui appelle au baiser, une odeur sucrée ennivrante et envoutante, une voix douce et chaude, rassurante et apaisante... je me blotissais contre toi, me nourrissant de ta chaleur et de tes vibrations, ton coeur rythmait mon souffle et donnait le tempo à ma vie... Nous étions seuls au monde, nous nous sommes aimés sans cesse, sans doute, libres pour l'eternité...
J'ai rêvé...
... que l'Amour était beau, simple, réciproque, certain...
Mais ça n'était qu'un rêve. Pourtant je l'Aime et vous voudriez que je l'oublie...
Mais qui es tu pour savoir si bien ce qu'est l'Amour ?
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Ne tiendras tu jamais parole ?
2 Décembre 2004
3 mois aujourd'hui que tu t'es engagé à répondre à ma longue lettre. La boite aux lettres reste désespérement vide. Je ne t'ai pas obligé à cette engagement, tu te l'es imposé seul. L'as tu déjà oublié ? N'as tu donc aucune parole, aucune fierté, aucun respect ?
Finalement tu ne fais que confirmer ce qui te blesse dans le regard des autres. Ils ont raison. Leur regard changera vraiment quand ta défense ira au delà des simples mots. On ne trafique pas éternellement son image, on peut l'embellir un temps mais le mirage disparait au fil du temps.
A force de décevoir les autres, de te sentir blessé de ne pas donner l'image que tu voudrais, tu vas finir par te perdre. Oublies ton egoïsme et tes idéaux, sois vrai. L'action te sauvera, ne parles plus mais agis.
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Hervé
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1.12.04
Ensemble... depuis 10 ans.
Octobre 2002, passage de 2 jours à Paris.
Je dois rencontrer D. pour la première fois. Mignon, séduisant, sensible mais aussi tellement fragile. Appel "je ne serai pas au rendez-vous, je suis malade". Je fonce par un train de banlieue. D. fuit depuis des semaines la réalité, il a peur, peur de découvrir peut être la maladie qu'il a cotoyé depuis 4 ans déjà et qu'il ne supporte plus. J'entends son appel au secours et lui ai proposé de l'accompagner au labo... Nouvel appel dans le train, il est en pleur, je ne comprends pas tout de suite entre les sanglots. D. a voulu enfin être un homme, il a osé, osé aller seul au labo, osé allé seul chercher les résultats tant redoutés depuis des semaines. L'accueil a été lamentable, c'est terrifiant combien il reste du chemin à faire pour rendre la médecine plus humaine.
D. n'est pas séropositif.
Nous partageons cette nouvelle et cette naissance autour d'un café, simplement...
Retour à la maison.
Il est tard minuit peut être. J'ai touché au plus près la peur de la maladie ; première réelle prise de conscience.
J'ouvre mon ordinateur pour consulter mes emails.
Un nouvel email de F. un ami à distance, jamais rencontré et déjà placé parmi mes amis. Etonnant. Il y a des sentiments, des émotions, des échanges que les mots ne peuvent expliquer, ils sont là au coeur de chacun de nous, peu importe notre langue ou notre handicapant mutisme, nous naissons tous avec.
Objet : "La donne a changé"
Message : "Salut, Le message qui suit est un "message vérité". Je tiens à clarifier ma situation actuelle auprés des personnes avec qui j'ai eu des contacts (physiques ou non). Ce message vous permettra de vous faire un avis sur moi, et peut être de revenir sur votre jugement.
Je viens de recevoir les résultats de mon dernier test HIV. Le résultat est malheureusement positif, je suis donc séropositif.Je vous laisse prendre note et ainsi faire ce qui vous semble nécessaire.
Sachez que je suis le premier à le regretter. Sincérement.
F.
P.S. : Je ne tiendrais rigueur à personne de ne pas donner suite à ce message; je peux le conprendre."
F. à 22 ans à l'époque.
En moins de 24 heures je viens de découvrir un monde qui m'est totalement etranger.
Deux situations, deux vies, deux jeunes... J'oublie D. qui est enfin soulagé et un peu plus homme. Il m'oubliera vite par la suite.
Je suis perdu pour F. comment faut il réagir, espoir ou condamnation...
La réalité n'est pas qu'à la télé, elle est là juste à côté de moi. Il s'en faut de peu pour qu'elle me concerne bientôt. Prudence.
Le temps passe et fait son travail.
Le SIDA tue chaque jour encore en 2004, ensemble protégeons nous.
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Tu te trompes, ton ennemi est ailleurs.
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30.11.04
Tu es vivante et pourtant tu es déjà partie.
La maladie te ronge au quotidien, lentement mais surement. Elle est là sournoise comme le venin du serpent qui tue tout doucement. Ce n'est pas du sang qui coule dans tes veines.
Tu es vivante et pourtant tu es déjà partie. Tu es absente, dans un autre monde qui n'est pas le nôtre. Tu deviens une etrangère.
Terrible sensation que cette relation maternelle qui change et se distant plutôt que de se renforcer au fil du temps. Où es tu, toi qui m'a donné la vie, toi qui m'a tout donné sans compter ?
Je suis fier de toi et de ce que tu nous as donné, de la famille que tu as enfantée, des moments de joies et de peines partagés, des rires et des pleurs échangés.
Quelle leçon d'humilité, tu as donné ton amour sans retenue, sans calcul, comme une source intarissable. Pourtant tu méritais une autre vie, moins marquée par la souffrance, tu as connu la guerre, l'absence maternelle, la fuite, la résignation, la famille, ta famille, notre famille, la raison, le devoir... la maladie.
Je te ressemble tellement, j'ai hérité de ta sensibilité. Tu m'as donné cette féminitude que les hommes n'ont pas et qui pourtant est une grande richesse. C'est un don, un héritage maternel.
Jusqu'où tout ça va nous mener ? quels souvenirs vais je garder ? Il va me falloir puiser dans les souvenirs passés pour ne pas rester sur la dernière impression, celle qui va durer encore quelques temps, que nous allons partager tous ensemble, dans la souffrance et la présence absente de celle qu'on aime et qui nous a aimés.
Pardon de rester immobile et impuissant comme un enfant.
Merci pour ton amour donné,
Merci pour les qualités que tu nous as livrées,
Merci pour la vie que tu nous as transmise,
Merci...
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Hervé
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29.11.04
Sauront elles me pardonner ?
Combien en ai-je fait souffrir ? Combien en ai-je déçues sans qu'elles comprennent pourquoi je les repoussais doucement mais définitivement ?
Sauront elles me pardonner ?
Elle n'a jamais insisté, comme si elle avait deviné, résignée, compréhensive... elle s'en est allé à la découverte de quelqu'un d'autre. Il faut aller vite pour ne pas s'enflammer, se projetter, s'inventer des rêves, idéalliser...
Une grande leçon d'humilité, merci à vous les filles, merci à vous nos mères, vous n'êtes pas compliquées, vous respectez, vous aimez et par amour vous vous effacez...
Je m'en suis allé, sans me retourner... saurez vous me pardonner ?
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Hervé
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28.11.04
"Un long dimanche de fiançailles"
Si à 7 le téléphone n'a pas sonné,
Si j'arrive au bout de la rue avant qu'une voiture ne me croise,
Si la pluie ne tombe pas avant midi,
Si je suis passé à la caisse avant celui de la caisse voisine,
C'est qu'il y a de l'espoir, que ça n'est qu'un mauvais cauchemar, que le rêve va reprendre.
Ma vie est actuellement un long dimanche de fiançailles. Mon Autre va réapparaitre, fidèle à ce qu'il était aux premiers jours.
Elle y a cru dès le premier jour,
Elle n'a jamais baissé les bras malgré tous les bons conseils de ceux qui se disent proches ou amis,
Elle a gardé l'espoir au risque de se détruire,
Elle a été fidèle à la promesse faite à elle-même et à celle qu'elle lui a fait secrètement,
Elle a voulu garder la magie, la pureté de l'Amour, de la parole donnée
Elle a bravé l'horreur, les blessures, les évidences trop évidentes pour être vraies,
Elle a pleuré,
Elle s'est battue, a cogné, s'est obstinée jusqu'à ce que ceux qui savent craquent,
Elle s'est donné les moyens, a été futée,
Elle a fait tout ça par Amour,
Amour pour ce qu'elle a de plus cher au monde,
Amour unique, parfait et merveilleux,
Amour d'enfance, Amour d'adultes,
Parce que c'était lui et pas un seul Autre,
Parce qu'il était Son Autre.
J'ai encore la force, parce que l'Amour de mon Autre me booste, parce que j'ai la faiblesse de croire en l'Amour, unique, fidèle, partagé, respecté, insouciant...
Ma vie est un long dimanche de fiançaille.
"Toi, tu es mon autre
La force de ma foi
Ma faiblesse et ma loi
Mon insolence et mon droit
Moi, je suis ton autre
Si nous n'étions pas d'ici
Nous serions l'infini
Et si l'un de nous deux tombe."
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27.11.04
L'histoire se répète sans fin.
Un goût amer dans la bouche, une impression de déjà vu, de déjà vécu, je me réveille chaque matin fatigué de ce qui m'attend. Demain sera comme hier. Il me jettera comme on m'a jetté auparavant.
Pourquoi dois je me lever ce matin pour revivre mon hier ?
Je suis un zombi, un drogué, je suis en manque, il me faut une overdose pour me guérir.
Il me manque, "si seulement je pouvais lui manquer".
Comprendra t il un jour combien il compte pour moi ? qu'il est ma drogue, mon carburant, mon énergie.
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Hervé
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1:50 PM
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"Tous les cris les SOS..."
Dans quelles circonstances a t il ecrit ce SOS ?
Il a si bien traduit ce que je n'aurai su écrire.
J'ai encore l'énergie de crier, de te tendre la main, d'attendre que tu lises le message déposé dans cette bouteille...
Les mots, les cris, les larmes ne changeront pas l'histoire qui s'écrira demain.
"Et je cours
Je me raccroche à la vie
Je me saoule avec le bruit
Des corps qui m'entourent
Comme des lianes nouées de tresses
Sans comprendre la détresse
Des mots que j'envoie"
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Hervé
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26.11.04
Téléchargements et commerce... Quel avenir pour la culture ?
Que faut il faire ?
Le téléchargement sur internet perturbe très certainement l'equilibre de toute une industrie ronronnante : audio, vidéos, jeux...
Les producteur, distributeurs, concepteurs, auteurs, interprètes... n'arrivent pas à tenir un même discours sur le sujet. Certains s'acharne à dire que c'est la mort de la création qui ne pourra plus vivre dans quelques temps, d'autres au contraire soulignent l'accès à la découverte culturelle (un peu comme l'accès à une bibliothèque ou une vidéothèque) incitant par la suite à l'achat.
Est ce un crime de télécharger au point de mettre en oeuvre tout un système de traque très aléatoire pour taper au hasard dans la foule ?
Cette méthode date d'une autre époque.
Attention télécharger nuit gravement à la santé !
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Hervé
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8:27 PM
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Premiers pas...
Et bien bonjour à tous,
Voici mes premiers pas sur un blog qui débouchera peut etre par la suite sur un site.
A quoi va servire mon blog ? à la même chose qu'aux autres auteurs de blog, à rien, à tout.
Il va vivre pour mourir. L'avenir m'indiquera sa longévité.
Il y a bien quelques voyageurs perdu qui passeront me voir, me dessiner un mouton, m'apprivoiser...
Merci pour cette visite.
Hervé
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Hervé
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6:47 PM
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