31.1.05
LIBRE L.I.B.R E.
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Hervé
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7:18 PM
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Seul face à moi-même.
Seul, face à moi-même pour réfléchir, relire dans ma tête mes derniers moments vécus, faire des projets, établir des stratégies, rêver, penser aux autres, mes proches, mes collègues. Penser au boulot, ce qui va et ce qui ne va pas, ce qu'il faudrait faire pour améliorer tout ça. Se souvenir d'Hier et se projetter dans Demain.
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10:29 AM
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28.1.05
Mon petit carnet.
Un petit carnet va maintenant m'accompagner tel un journal à la Sevran. Il ne sera pas un journal, juste un carnet à idées, un carnet pour noter, un carnet pour ne pas oublier.
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Hervé
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9:39 AM
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Une goutte rouge dans un univers blanc.
L'univers est blanc. Le regard est circulaire, jusqu'à perte de vue tout est blanc.
Blanc comme la perfection et la neutralité.
Blanc comme la race dominante.
Blanc comme la peur.
Blanc comme la peau.
Blanc comme la page blanche.
Et une goutte de rouge dans tout cela...
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Hervé
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27.1.05
Soixante ans...
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26.1.05
Précisions. (J)
Bonne lecture.
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1:04 PM
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25.1.05
A méditer...
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Hervé
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8:27 PM
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22.1.05
Quel sans gène. (J&Fic.)
Il est arrivé un beau matin. Débarque dans ma vie, chez moi, s'installe, très à l'aise comme dans un fauteuil pieds sur la table basse, un verre à la main.
Je ne suis plus chez moi, je suis chez lui, je suis chez nous. Il envahit ma vie, mon intimité, fusionne au point que je ne suis plus Moi mais je deviens Nous. Tout ça va vite, comme toujours, trop vite. On oublie de se découvrir au risque de croire qu'on se connait depuis toujours. Et puis un matin on se reveille à côté d'un étranger dans une vie qui n'est plus la sienne.
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Hervé
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1:25 PM
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Douceur matinale.
La place de la Cité, pôles d'entreprises, est déserte. Nous sommes là, seuls, tous les 4 dans ces bureaux et ces immeubles vides. Bientôt nous serons 8.
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Hervé
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21.1.05
Le passage (Fic.)
Je suis allongé, j'entrouvre les yeux. Tout est blanc autour de moi. Quelques muscles me font souffrir, comme si j'avais fait des efforts, sport ou déménagement.
Où suis je ? quel jour sommes nous ? je n'arrive pas à rassembler mes souvenirs. Amnésie... il faudra donc qu'on me raconte.
(...)
31 décembre 1999. Un jour comme un autre, un jour exceptionnel, unique comme chaque jour en fait. Transition vers une nouvelle année, un nouveau siècle, un nouveau millénaire. Jour attendu par tous dans l'espoir de vivre quelque chose d'extraordinaire : Bug informatique, catastrophe nucléaire, évènements climatiques..
La voiture roule raisonnablement vers nul part et pourtant elle roule vers un destin. Je suis heureux, je suis au volant, serein. Pierre est là, à côté de moi comme toujours. Amis d'enfance, inséparables, confidents. Il a 28 ans, heureux, joyeux, il aime la vie comme personne, véritable globe trotter. Nous avons grandit ensemble, été en classe ensemble, en vacances ensemble. Une amitié qui ne peut se résumer en quelques mots, construite au fil du temps, cultivée dans la richesse de la vie. Nous allons vivre le passage de l'an 2000 ensemble, un souvenir qui restera gravé dans notre album.
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20.1.05
Grèves.
A chaque métier ses contraintes. Il est bien légitime de se battre pour non seulement conserver ses acquis mais en plus pour en obtenir de nouveaux.
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8:23 AM
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Migraine quand tu nous tient
Jeudi 20 Janvier 2005.
06h01. Radio réveil, Europe 1, les infos. Réveil endormi, enbrumé.
06h05. Démarrage de l'ordinateur.
06h08. France 2. Bouilloire, grille pain, eau, lait, sucre, thé. Mal à la tempe droite.
06h12. Relevé des mails.
06h19. Petit déjeuner. Douleurs dans l'hémisphère droit.
06h30. Journal télé de Télématin. Grèves au programme.
06h36. Rasage. Douche chaude. Brouillard persistant.
06h54. Habillage.
07h01. Fermeture de la maison. Ouverture du garage. Démarrage de la voiture. Migraine à droite.
07h27. Embouteillage quotidien. Paralysie hémiplégique.
07h46. Parking.
07h49. Démarrage de l'ordinateur. Mots de passe.
08h00. Casque rivé sur la tête... Pas d'appel.
08h21. Migraine installée pour la journée. Café.
Vivement demain.
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7:52 AM
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19.1.05
L'ours de Nicolas.
Fidèle s'ennuie, il se sent seul et triste, oublié, rejetté.
Le temps passe. Nicolas se lasse de ses nouveaux jouets qui s'usent, perdent de leur éclat et petit à petit de leur intérêt. La magie du début, de la nouveauté s'est estompée.
Nicolas commence à s'ennuyer, à délaisser ses jouets, il se sent seul et triste, ne sachant plus à qui parler, avec qui jouer... Son ours Fidèle lui manque. Où est il ? il a disparu. Saura t'il lui pardonner son absence, son désintérêt, son in-Fidélité ? Nicolas hésite, il a peur, il ne sait pas s'il doit se mettre à sa recherche et affronter les reproches de son ours. Il est pris de remords et regrette de s'être laissé entrainer dans cet abandon.
Moralité : Il vaut mieux se fier à la fidélité de la pénombre qu'à l'éphémère éclat de la lumière.
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18.1.05
Lui donner mon corps le temps d'un week end.
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2:45 PM
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"J'ai l'impression de passer à côté."
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17.1.05
Beau et innocent.
Il est jeune. A t il l'âge de la sexualité ? Vers quel sexe ses envies vont elles ? Il est là, seul accroché à cette pente, à l'aise, insoucient de son charme.
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10:15 AM
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13.1.05
Tout le monde en parle
Il sait que tout ceci a existé, que des millions d'innocents ont souffert et sont morts dans d'atroces souffrances mais il est pervers et mégalo. Il a besoin qu'on parle de lui, de son "oeuvre" qu'il a bâti au fil du temps.
Un journaliste de RTL disait à midi qu'il souhaite détruire ce qu'il a construit, après lui plus rien. Ses "collaborateurs" (terme qui rappelle une autre époque) et sa propre fille se refusent à tous commentaires, gênés, trouvant que le "vieu" va un peu loin.
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Hervé
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Qui veut gagner des millions ?
La soirée se déroule, les couples défilent, les gains montent.
Et puis un duo crée un mini-scandale, origine d'une polémique à la Française.
On a fait appel à deux célébrités, classés dans le registre acteur, comique, producteur. On les connait comme ça alors il n'y a pas de raison pour que ça change même dans ce contexte.
Thierry LHERMITTE et Alain CHABAT forment une belle paire pour ce jeu, plutôt brillants, ils franchissent les paliers. Vient la question délicate, plus de joker, que faire ? stopper là ou continuer au risque de redescendre plus bas que le dernier palier acquis ? Ils se concertent à voix basse et LHERMITTE propose ce que j'attendais. S'ils perdent ils s'engagent à verser le complément nécessaire pour rester au dernier palier atteint soit 52 000 € à verser de leur poche (26 000 € chacun).
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12.1.05
Le mur n'est peut être pas si haut.
Je réalise combien je suis fort, combien je pourrais si facilement le détruire, l'anéantire, l'écraser par quelques démarches simples, faciles et anonymes... Il ne le mérite pas et je ne mange pas de ce pain là. Je ne brule pas ce que j'ai aimé (ce que j'aime encore).
Je ne changerai pas mes habitudes, je laisserai la porte ouverte, je continuerai de rencontrer ses amis devenus les miens (s'ils sont d'accord et s'il ne les a pas embobinés). Les choses seront peut être plus simples que prévues pour moi... pour lui, c'est moins sûr. Il sait où me trouver, je ne l'ai jamais laissé tomber. Je ne veux pas effacer, oublier, c'était beau et j'espère que ça le sera encore, quand il ira mieux. Simplement il ne sera plus l'acteur et moi le specateur, il devra composer avec moi, autour de moi.
Il est "désolé d'en arriver là. Sincèrement." Sincérité ??? depuis quand ne l'est il plus avec moi ? des mois et des mois... Il ne l'est certainement pas avec son autre et avec lui-même. Je ne lui en veux même pas. Pitié, compassion, Amour... qui sait. Mes sentiments à son égard ne sont pas clairs mais je me sens plus apaisé, durablement j'espère.
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Hervé
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8.1.05
Au risque d'être déçu.
Nouveau rendez-vous fixé, pourquoi ? Pour se faire peur, pour briser le mythe au risque d'être décu, pour un plaisir égoïste...
Faut il chercher à réaliser cette rencontre ? je m'interroge. Qu'est ce que j'en attends ? et que se passera t il après ? Au risque d'être responsable d'une rencontre que je n'ai pas envie d'assumer.
Laissons faire les choses.
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Hervé
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2:03 PM
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6.1.05
Dix minutes pour tout régler
Jeudi soir, 23h14, Yvetot.
Etretat et ses hautes falaises est à 45 minutes. Le pont de Normandie, ouverture sur la mer par l'estuaire Havrais, 40 minutes. Le pont de Tancarville un peu en amont toujours regard tourné vers la mer, 30 minutes. Le pont de Brotonne, à seulement 10 minutes d'ici... Des sites superbes, immenses, grandioses, hauts, où le vent fouette les piétons, où la nature et le vide appellent à faire communion, où tout incite à faire le saut pour voler vers l'au-delà.
Cette corde pendue à la poutre du garage, ce revolver que je n'ai pas, ce cocktail de cachets et pillules que je ne sais pas doser, cette baignoire pleine d'eau froide et ce sèche cheveux qui traine, ce passage à niveau tout près de la gare à 10 minutes d'ici...
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11:13 PM
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5.1.05
Le ski me manque.
Qui veut venir ?
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Hervé
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1:21 PM
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Avant que la vague nous emporte.
Simplement, il y a deux règles à respecter.
La première règle est que tout ce que vous n'avez pas dépensé dans la journée vous est enlevé le soir.
Vous ne pouvez pas tricher, ne pouvez pas virer cet argent sur un autre compte, ne pouvez que le dépenser mais chaque matin au réveil, la banque vous rouvre un nouveau compte, avec à nouveau 86400 € pour la journée.
Deuxième règle : la banque peut interrompre ce « jeu » sans préavis ; à n'importe quel moment elle peut vous dire que c'est fini, qu'elle ferme le compte et qu'il n'y en aura pas d'autre.
Que feriez-vous ?
A mon avis, vous dépenseriez chaque Euro à vous faire plaisir, et à offrir quantité de cadeaux aux gens que vous aimez. Vous feriez en sorte d'utiliser chaque franc pour apporter du bonheur dans votre vie et dans celle de ceux qui vous entourent.
Cette banque magique, nous l'avons tous, c'est le temps !
Chaque matin, au réveil, nous sommes crédités de 86400 secondes de vie pour la journée, et lorsque nous nous endormons le soir, il n'y a pas de report. Ce qui n'a pas été vécu dans la journée est perdu, hier vient de passer.
Chaque matin, cette magie recommence.
Nous jouons avec cette règle incontournable : la banque peut fermer notre compte à n'importe quel moment, sans aucun préavis ; à tout moment, la vie peut s'arrêter.
Alors qu'en faisons-nous de nos 86400 secondes quotidiennes ?
"La vie est courte, même pour ceux qui passent leur temps à la trouver longue"... alors profitez-en !
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Hervé
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8:15 AM
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4.1.05
Au revoir les enfants...
On fait le tour des quelques sites habituels pour constater les changements de la nuit opérés par ceux qui ont vécu en décallage, on relève les emails et on y répond.
Et puis on découvre avec surprise et écoeurement que l'Humain est capable du meilleur comme du pire.
Lundi 3 janvier 2005, je surf comme chaque jour depuis quelques semaines pour aller lire le blog de ce garçon qui m'inspire. Stupeur.
Il est obligé de plier, de se retirer, de quitter la scène discrètement sous des prétextes quelque peu éloignés de la vérité. Ce retrait, il ne le fait pas vraiment pour lui, pour se protéger mais plutôt pour épargner ceux qui l'aiment et qu'il aime, ses proches, son couple... les pressions du travail, des inconnus pervers et sadiques qui n'ont pas le courage d'attaquer à visage découvert mais sous des pseudos de justicier. Ils s'en prennent jusqu'à sa famille, ils sont LACHES ! Les mouchards trahissent qu'ils sont à côté, tout proche, dans un bureau voisin. Sourires dans le couloir, couteau dans le dos au moindre faux pas, techniques barbares mais vieilles comme le monde, jouissance sans plaisir sauf celui de faire souffrir.
Il semble pourtant si pur dans ses intentions, seulement l'envie d'être vrai, de vivre à visage découvert, fier, sans honte, d'assumer ses différences sans chercher à rejetter celles des autres, simplement exprimer ses convictions et ses opinions, chercher le dialogue, grandir et se nourrir de la richesse humaine.
Au siècle dernier, qui n'est pas si loin, des hommes, des femmes, des enfants ont du vivre cachés. Cachés parce que différents, non-conformes, non-uniformes, parce que leur différence était trop forte pour d'autres, complexés, orgueilleux, faibles, fous... L'histoire se répète sans cesse depuis la nuit des temps.
Pour vivre heureux vivons cachés... bonne route à toi, que ce retrait te permette de préparer ton retour encore plus eclatant.
Tout ceci se passe "sur une boulle qui roule vers l'infini..."
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Hervé
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6:18 PM
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3.1.05
On fera le bilan dans un an.
Pourtant j'ai envie de jouer à nouveau, peut être de me tester ou de me lancer des défis.
Ensuite réaliser ce qui me tient à coeur depuis quelques années (et qui n'est pas si loin du premier axe) bouger dans mon job, bouger dans ma vie. Changer enfin de boulot, aller vivre ailleurs, rencontrer de nouvelles têtes, prendre du recul par rapport à ceux qui m'entourent. Tout dépendra des espoirs liés à ce nouveau job... patience encore quelques mois avant un éventuel grand saut. Enfin du risque, enfin de l'aventure.
2005 sera t elle un grand millésime, l'année du changement, l'année de l'épanouissement ? Verdict dans un an.
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Hervé
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9:34 AM
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