La censure ne pourra jamais régner au sein de ma pensée. Elle n'aura pas ma liberté de penser.
23.2.05
Censure & Auto-censure.
La censure ne pourra jamais régner au sein de ma pensée. Elle n'aura pas ma liberté de penser.
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Hervé
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10:13 AM
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19.2.05
Fausse route.
Elle était seule, surement perdue, peut être paniquée. Elle s'ennuie. Elle déprime et pleure.
Papa commece à fatiguer, à s'user. C'est un travail quotidien, une présence permanente. Il est fier et refuse de se faire aider, il faudra bien pourtant.
Elle est partie à gauche pour faire plus d'un kilomètre pour terminer chez mon frère. Elle n'a pas oublié le chemin. Question d'habitude peut être ou un moment de lucidité. Papa a été la chercher la bas.
Bientôt elle ne nous reconnaitra plus.
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Hervé
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9:06 AM
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18.2.05
Quand la musique fait jaillir les émotions.
C'est de plus en plus fréquent, un cataclisme en moi, une pénétration, un viol, une révolution, une agression sauvage.
Les émotions naissent, fusent, jaillissent, les larmes et les cris voudraient sortir, exploser. La profondeur des textes, l'harmonie des mélodies deviennent insupportables.
Je retiens mes larmes, mes cris, mes coups.
Bientôt la musique cessera. Le calme règnera. Seuls les oiseaux chanteront dans les allées où les lettres d'or brillent sur le marbre au milieu des herbes folles.
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Hervé
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9:51 PM
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Devant lui, je suis comme un enfant nu.
Du coup j'ai eu plus de temps pour m'y préparer. Depuis des jours j'y pense, j'appréhende, je me dis que vais je lui dire ? je voudrai lui parler de moi et l'écouter parler de lui, lui qui semble si handicapé pour parler de lui. Il parle de lui différement, autrement. Son langage n'est pas le notre. Il faut simplement s'adapter je pense. Bref, je n'ai pas peur de lui, juste peur de le déranger, de l'embetter, de venir troubler sa vie, de remuer des choses enfouies.
J'ai vu une ou deux photos, pas très bonnes, pas à son avantage. Je lui ai déjà dit. Je pense qu'il mérite mieux que ça. Je rale.
Il répond à mon mail et me dit de l'appeler pour que l'on fixe rendez-vous. Je m'exécute quelques jours plus tard. Il semble si doux, si calme, si posé. Ce garçon m'intrigue. Je suis curieux. Il me donne rendez-vous, heure, lieu. Je ferai d'une pierre deux coups en repérant un lieu qui pourrait m'être utile à l'avenir.
Jour J. Je m'efforce de préparer cette rencontre, de préparer une sorte de trame afin d'equilibrer cette rencontre entre l'écoute et le discours, pour que le monologue soit un dialogue. Mon esprit est embrouillé et je ne parviens pas à me concentrer. J'ère dans cette ville et je cours pour réaliser le programme que je m'étais fixé. Trois rencontres. La première est manquée : quand je suis chez lui, il est chez moi et inversement, amusant. L'heure tourne. La deuxième est un rapide passage pour revoir un ami, je me gare en double file, il est ennervé, malade, il ne m'écoute pas. Je repars en pensant à cette dernière rencontre qui arrive. Je traverse toute la ville. Il faut absolument que je m'y prépare.
Je me demande ce que j'attends de cette rencontre, si je ne vais pas être déçu, s'il y aura une suite. Et de son côté qu'en attend il ? il n'a pas besoin de moi, il a tout ce qu'il faut pour vivre heureux je pense.
Je tourne un peu, je me perds, je reviens sur mes pas pour enfin arriver au lieu de rendez-vous. C'est étonnant la différence entre un plan et la réalité. Les distances sont bien plus courtes que sur la carte, tout semble si proche et si petit, tant mieux ça me rassure.
Le temps me semble une eternité. Une silhouette arrive au loin. Ca n'est pas la bête bodybuildé que j'imaginais, tant mieux, ça me rassure aussi. Il m'embrasse sans hésitation. Sa voix est douce, un souffle. Il prend l'initiative "on va boire un café", j'acquiesse, je me laisse porter. Il a une angine, décidement.
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7:14 PM
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17.2.05
Prendre une pause.
Changer ses habitudes quotidiennes a du bon. Changer de cadre, changer de vie, changer de rythme, changer d'endroit, d'amis, de famille, de travail, de collègues, de météo, de sexualité, de corps, d'esprit, de fringues... pour devenir un autre.
En attendant il faut courrir, courrir pour soi, pour montrer aux autres ce dont nous sommes capables, ce que nous osons faire et qui leur fait peur mais le faire avant tout pour soi. Ils ont peur, ils vivent dans des phobies, ils ne veulent pas avancer, se faire aider, il faut malheureusement les laisser s'enliser, tourner la tête pour oublier leur regard de détresse. On ne peut plus rien pour eux, ils sont déjà morts.
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4:27 PM
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11.2.05
Deux points brillent dans la nuit. (Fic.)
Quelle fierté d'avoir un bout d'un sexe droit et bien tendu cet anneau brillant, véritable bijou lisse et brillant. Mais ça veut dire aussi repos forcé pendant plusieurs semaines... frustrations au programme.
Il y a aussi la langue qui permet d'apporter d'autres sensations pour soi, pour l'autre, surtout quand on aime la douceur et la sensualité comme moi. C'est plus facile mais moins discret.
J'ai poussé la porte, c'était mon cadeau. J'avais déjà rencontré le perceur, on avait parlé, j'avais vérifié qu'il faisait ça dans les règles et avec beaucoup d'hygiène.
Nous étions seuls hier. C'était mon cadeau.
Il a commencé par la droite, a passé un coton gorgé de désinfectant. La piqure a été plus que supportable. L'excitation et la fierté enflaient en moi. Je regardais ce petit anneau tout rond au bout de mon sein, promesse de jouissances. J'admirais encore que mon sein gauche était lui aussi doté du même anneau, argent, brillant.
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8:29 AM
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10.2.05
La curiosité etait déjà un vilain défaut.
J'étais là, au coeur de toi et un jour la curiosité et le manque de place m'ont incité à vouloir découvrir autre chose, à sortir de ce petit monde qui était le mien, le nôtre. Je ne me doutais pas des conséquences et du traumatisme qui m'attendaient. La longe et terrible extraction de mon cocon, la violente lumière qui n'était plus tamisée, le bruit assourdissant qui résonnait à mes oreilles et qui n'était plus feutré...
J'ai du être secoué et bousculé pour atteindre les cris, les pleurs... avant d'enfin être posé du le ventre chaud de Maman pour la découvrir autrement.
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7:56 AM
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9.2.05
Où sont les boulangers.
Tant pis il faudra affronter demain les bons voeux de chacun.
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2:47 PM
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Les vieux mariés.
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7:54 AM
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8.2.05
Mardi gras.
La vérité et la sincérité n'ont pas leur place dans cet ignoble scénario, la trahison et l'hypocrisie sont à la fête.
Bienvenue au bal des faux-culs.
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9:21 PM
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Avant de partir.
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8:10 AM
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3.2.05
Etre sequestré dans un mutisme contre son gré.
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8:08 AM
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2.2.05
The Beach.
Qu'il est beau cet enfant, cet adolescent à la peau bronzée, au regard brillant et clair comme l'eau du lagon, à la chevelure blonde comme les blés. Son visage est doux et ses lèvres, hummm... comme une plage de sable doré qui borde le lagon... invitation à y plonger pour découvrir ce milieu inconnu qui se cache derrière ces lèvres du désir.
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11:15 PM
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1.2.05
Quand on arrive en ville.
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9:05 AM
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A méditer.
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Hervé
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