30.6.05

Maurane, Amélie et les crayons...

Que s'est t il passé en Juin 2005 à Flers (14) pour que Maurane soit la source d'une telle polémique ? Elle n'annule pas tous les jours des concerts pourtant et jamais pour la raison annoncée "Elle n'aimerait pas "sa" première partie, Amélie et les crayons".
Scandale chez les fans qui ont pour certains fait plus de 300 kms pour apprendre cette nouvelle, ne pas voir leur idole, se contenter d'une première partie qui se transforme en concert... ne parlons pas du prix des places.
Parce que Maurane est une artiste qui a le soucis de son public, parce qu'elle a voulu bien faire pour ne pas décevoir ou trahir, parce qu'elle veut donner son point de vue et faire taire la rumeur, parce qu'elle est Belge et que malgré tout il y a des Belges qui s'expliquent et qui assument leurs choix en respectant leur public... Maurane s'explique ici.

27.6.05

Une journée en enfer.

Une journée à Paris. Je dois aller à Paris depuis quelques temps pour faire quelques courses, aller visiter une nouvelle boutique d'une célèbre marque Hollandaise du milieu gay et aller faire réparer un t shirt d'un ami dans une boutique spécialisée...
Tout un programme. Mais je n'ai pas envie d'aller étouffer dans Paris sous une chaleur caniculaire et je n'ai pas non plus envie de passer une journée sous la pluie.
L'une de mes dernières visites de toutes ces boutiques fut pour faire quelques emplettes pour un ami qui voulait trouver un rainbow fly et quelques auto-collants. L'a t il déjà oublié ? Son amnésie et son indifférence sont surprenantes.

21.6.05

Son regard était une invitation...

Après une heure de nage intensive, de sauts et de plongeons, je prends le temps de retrouver un rythme cardiaque raisonnable. Je suis dans le vestiaire au milieu de personne. J'ai 13 ans. Je regarde quelques ados qui prennent leur douche et chahutent à coté. Je les connais, on se voit souvent ici mais sans vraiment nous parler.
Il y a des torses bronzés et imberbe. Des plastiques parfaites, des seins et des bouches à croquer. Le shampoing coule à flot rendant les peaux encore plus éclatante et brillante.
Je me surprends à rester là, voyeur, et à y prendre un certain plaisir. Mon esprit vagabonde, mon regard se porte sur ces seins que je voudrais embrasser, sur ces maillots de bain serrés qui laissent entrevoir des formes adolescentes... Je voudrais m'isoler avec G. qui attire mon regard depuis des semaines. Il l'a compris.
A force de chahuts certains décident de retourner à la baignade mais G. visiblement traine sous la douche. Ses mains courrent le long de ses flancs, caressent son torse fin et sec, ses petites fesses rebondies... Je m'évade.
L'eau cesse de couler, il me regarde et s'approche de moi pour aller vers son casier. Il me dévisage en passant, je me sens rougir. Les cliquetits des molettes de la combinaison de son casier brisent le silence. Il reprend ses affaires, trésor qui porte son empreinte et son odeur. Je rêve de sentir ses vêtements, de les porter à même la peau, d'entrer en lui, de m'imprégner de sa marque...
Il me regarde les bras chargés de ses affaires laissant tomber au sol un sous vêtement blanc. Ses yeux sont bleux profonds comme l'eau du grand bassin, je m'y perds au milieu des dauphins.
Il me regarde intensément, droit dans les yeux, sans gène ni pudeur. Il entre dans la cabine, me jette un regard digne d'une invitation, la porte reste entrouverte...

20.6.05

Les choses s'accélèrent.

Depuis quelques semaines les jours filent et défilent. Les aiguilles de la pendule se dérèglent, elles font la course entre elles.
Le travail s'intensifie, le rythme devient très soutenue et difficile parfois à suivre. C'est l'éternel combat entre le maratonnien et le courreur du 100 mètres. Le printemps est traditionnellement une période de consommation et d'activité plus forte. Cette année encore nous en avons la confirmation malgré une Europe en déconfiture.
Les projets futurs avancenet pas à pas, je savais qu'il fallait être patient alors je le suis. Les contacts se multiplient, toujours plus haut jusqu'à arriver au sommet. Dieu le Père pourra surement m'aider.
Et puis il y a les proches qui empièttent sur ma vie. Savoir chambouller son organisation, sa vie, son confort personnel pour se mettre à leur service. Il y a des imprévus qu'il faut savoir gérer.
A ce rythme demain est déjà hier.

11.6.05

J'ai ouvert les yeux, rien ne s'est passé.

L'autoroute est déserte, il est tôt, le jour se lève. A perte de vue un rouleau de bitume dans une immensité de tons verts. Je suis seul au monde. La vitesse me grise et m'ennivre. Envie de me vider la tête, de voyager, de sortir de moi-même, de ma voiture, de mon univers. Je ferme les yeux, je m'évade. Seule la musique me raccroche à la réalité, Sardou m'explique qu'il se lève "Comme d'habitude". Je sens mes doigts légers sur le volant qui vibre légèrement. Je suis bien, je ne pense à rien, juste à rien. J'écoute cette complainte d'un quotidien qui tue l'Amour "Comme d'habitude je t'attendrai... Mes larmes je les cacherai, comme d'habitude... Comme d'habitude on fera semblant...".
"Comme d'habitude, toute la journée
Je vais jouer à faire semblant
Comme d'habitude je vais sourire
Comme d'habitude je vais même rire
Comme d'habitude, enfin je vais vivre
Comme d'habitude."
Combien de kilomètres ai-je déjà parcourus dans la nuit de mes paupières ?
"J'ai froid, je relève mon col".
J'ouvre les yeux, il ne s'est rien passé, la route continue.

10.6.05

L'Empereur, sa femme et le Petit Prince (Acte IV et Final)

Jeudi matin, l'Empereur, sa femme et le Petit Prince,
sont venus chez moi...
Mais comme c'était jeudi,
J'étais déjà parti en RTT,
Et oui c'est ça la spécificité Nationale d'un pays fondateur de l'Europe,
Les semaines sont courtes et l'emploi rare.
Enfin toujours est il, que le Petit Prince a dit,
Puisque c'est ainsi nous ne reviendrons pas Vendredi.

9.6.05

L'Empereur, sa femme et le Petit Prince (Acte III).

Mercredi matin, l'Empereur, sa femme et le Petit Prince,
sont venus chez moi pour me serrer la pince.
Mais comme j'étais parti, le Petit Prince a dit,
puisque c'est ainsi nous reviendrons jeudi.

Top et classement.

J'ai perdu une place au classement des amis ou des proches. Hasard ou volonté délibérée. Qu'ai je fait ? Rien, c'est peut être pour ça alors.

8.6.05

A méditer.

La jouissance n'a de sens que si elle s'inscrit dans la durée.

L'Empereur, sa femme et le Petit Prince (Acte II)

Mardi matin, l'Empereur, sa femme et le Petit Prince,
sont venus chez moi pour me serrer la pince. Mais comme j'étais parti,
le Petit Prince a dit,
puisque c'est ainsi nous reviendrons mercredi.

7.6.05

L'Empereur, sa femme et le Petit Prince (Acte I)

Lundi matin, l'Empereur, sa femme et le Petit Prince,
sont venus chez moi pour me serrer la pince.
Mais comme j'étais parti,
le Petit Prince a dit,
puisque c'est ainsi nous reviendrons mardi.