4.8.05

Quelque chose se meurt.

Elle est toujours là. Elle m'accompagne, discrète mais présente. Elle ne me quitte pas un seul instant. Je le sais.
Aucune peur ne m'envahit. Viendra l'heure où elle accomplira son travail. Sa ponctualité et sa perfection sont sans faille.

Quelque chose se meurt et la souffrance elle même meurt. La mort envahit la cause, les effets, les conséquences... dans toute leur globalité. Je ne connais pas de puissance aussi efficace et radicale. Je suis simple spectateur, détaché de la scène et je subis son action comme on subit un film assis dans un fauteuil confortable. Je regarde la destruction enfantée par une implosion.

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