1.9.07

Vacances.

Il y a ceux qui abandonnent leur chien sur une aire d'autoroute, ceux qui abandonnent leur vieille grand-mère à l'hospice, ceux qui coupent le téléphone, ceux qui veulent égoïstement être tranquille durant leurs vacances et ne plus supporter les tracas du reste de l'année.
Les vacances, le temps s'arrête, le soleil doit briller, le rythme doit s'apaiser, la vie doit se décaller. Vivre sans contraintes, avec ceux qu'on aime, oublier les autres, le reste.
Et puis il y a ceux qui abandonnnent leur blog, qui font la pause, qui ne prenne plus le temps de l'ouvrir, d'y écrire, un peu comme Pascal S. qui en ce début 2006 porte son journal comme sa croix, sans plus savoir qu'y écrire et se rend compte que finaallement après 8 ans, ce journal ne fera pas revenir celui qu'il aime et qui est à l'origine de ses écrits.
Les choses se répètent, bien malgré moi. Je m'en veux de m'être laissé embarqué une nouvelle fois dans un chemin sans issue. Je n'ai pourtant pas été acteur cette fois ci. Et toujours ces questions qui restent sans réponse. La vie est elle un éternel recommencement ? Est elle à l'image du voyage d'Ulysse ? L'avantage d'avoir déjà vécu les mêmes choses est que la réaction est plus rapide, plus violente certainement. Si la vie est un jeu, le gagnant n'est pas toujours celui que l'on croit. Mais il faut savoir agir avec patience pour construire la stratégie gagnante.

C'est la rentrée. Je voudrais que ce soit la dernière. Plus que jamais je voudrais que ce soit la dernière. Je ne m'ennuie pas mais je sais que l'ennuie guette. Il faut le contrer, le surprendre, le prendre de court ou à revers. C'est la rentrée et une nouvelle fois le temps des "bonnes" résolutions, des projets pour l'année, les loisirs, les amitiés, la famille, les devoirs et obligations, ce qu'il faudra faire et ne pas refaire. Les projets ne manquent pas, ce sont les projets qui nous font vivre, tenir, rester.

Je reprends ma plume, pour combien de temps encore, je l'ignore.

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