18.4.06

Et c'est le temps qui court.

Mon cadeau de Noël n'arrivera qu'en Août. Stéphane et Laurence me tannent sans cesse pour savoir quand je serai libre pour aller à Barcelone. Mai semlait un bon compromis mais finalement les congés et les prix des vols semblent ne pas convenir. L'été sera une meilleure période, plus chaude, plus ensoleillée, plus reposante.
Déjà 4 ans que je travaille au quotidien avec Daniel, ce méridional au charme innocent. Il obtient enfin ce qu'il attend bien que je doute qu'au fond de lui ce soit son choix de rêve. Mais il veut partir, n'importe où, juste partir. Il me manquera. Ses petits sauts d'humeur aussi, mais surtout son charme. Il a su me séduire en 4 années, je ne l'oublierai pas.
Je découvre avec grand plaisir il y a quelques jours, un nouveau message de Ludovic dans ma boite email. Mon plaisir est un peu terni par le contenu du message. Ludovic ne semble pas au meilleur de sa forme, une santé qui se dégrade au fil du temps, la médecine ne semble pas tout expliquer. Avec la meilleure volonté du monde je ne peux l'aider et de toute façon il refuserait. J'attends de le revoir.
Je dois revenir en Belgique mais je ne sais quand. Je vais déjà passer 8 jours en Allemagne un peu contre mon gré mais la découverte d'Hannovre aura du bon j'en suis sûr. Et je dois retourner bientôt aussi à Annemasse près de la Suisse. Espagne, Suisse, Allemagne, Belgique, me voilà bien Européen cette année.
Déjà deux ans que Laurence a rencontré pas tout à fait par hasard ce fameux Pascal. Un garçon que certains entremetteurs ont voulu jetter dans ses bras. Il faut du temps à plus de trente ans pour se déclarer, pour se dévoiler. On a des peurs que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître. Je reste persuadé que Laurence s'est fait un film, qu'elle a voulu voir chez ce garçon ce que d'autres imaginaient pour elle. Le garçon lui a avoué le week end dernier qu'il n'a pas les sentiments qu'elle croyait lire en lui. Terrible déception. Il lui faudra cetainement beaucoup de temps pour se laisser apprivoiser. J'en veux à ceux qui ont manigancé ce traquenard, qui sont loin d'ici, idéallise et ne mesurent pas le mal qu'ils font. Qu'ils s'occupent de leurs propres maux avant d'aller compliquer la vie des autres. Ils n'ont pas de leçon à donner.
Maman s'en va tout doucement. Le plus dur reste à venir. Il me vient de plus en plus à l'esprit les inombrables démarches qu'il faudra faire après son départ. Je vivrai avec des regrets. Des regrets de ne pas l'avoir suffisament fait parler, sur elle, son enfance, la guerre, son couple, sa fierté pour ses enfants... Elle me manque déjà.
Et finallement après bien des années, nos rêves ne sont plus ceux d'un enfant. Et c'est le temps qui court.

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