28.10.06

A l'aube du dernier matin.

7h37, j'allume la lumière du bureau que j'ai éteinte il y a moins de douze heures. Pas un chat dans ce bureau où grouillent habituellement plus de 25 personnes. Je suis seul. Derrière les grandes baies vitrées brille le noir de la nuit la plus obscure. Des yeux m'observent peut être. J'ai l'impression d'être nu, comme dans un loft télévisé puisqu'on parle de son retour prochain. Je suis candidat malgré moi. La nuit a été trop courte une fois de plus, agitée par tout un tas de questions pourtant futiles et inutiles. Je suis fatigué, fatigué de ce rythme que l'on s'impose, fatigué de n'être qu'un jouet, fatigué par les autres, leurs histoires interminables. J'aspire au repos, celui qu'on nous promet depuis toujours, dès la naissance, le repos salvateur, le repos éternel.

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