14.3.05

L'heure du départ se rapproche à chaque instant.

Une seule idée en tête. Je suis là avec eux, avec vous mais je suis déjà ailleurs.
L'avenir est très clair dans ma tête. La peur en est absente, elle est déjà morte. L'égoïsme n'existe pas. Le malheur du monde est écoeurant, usant mais omniprésent. Il n'y a pas de jeu dans tout ça, c'est ce qu'il ne comprend pas. Nous sommes tous appelés au même destin, nous marchons tous vers la même porte, nous l'ouvrirons bientôt pour qu'elle se referme définitivement sur nous-même. La peur paralyse et oblige a fuir cette porte, moi je la regarde, elle ne m'impressionne pas.
Demain sera un autre jour, une autre vie, un autre défi. Nous essayerons de contrôler les choses, de choisir, de décider mais nous ne pourrons pas y parvenir.
Au moment de partir il y a un bilan qui s'impose à nous : c'est ce moment qui vous fait peur. Peur de devoir constater l'echec de votre vie, le côté sombre, imparfait. Le mal que vous avez cultivé egoïstement. Je m'amuse de ce moment, pas de mon bilan mais de celui des autres qui toute leur vie font tout pour oublier ce qui les attend. Il y a une justice dans ce monde écoeurant.
L'oubli est pire que la mort.

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