4.1.05

Au revoir les enfants...

Un matin on se reveille, on se connecte sur le web comme chaque matin, comme une fenêtre ouverte sur le monde, un peu à l'image d'un milieu carcéral qui ne communique avec l'extérieur que par ce petit lien.

On fait le tour des quelques sites habituels pour constater les changements de la nuit opérés par ceux qui ont vécu en décallage, on relève les emails et on y répond.

Et puis on découvre avec surprise et écoeurement que l'Humain est capable du meilleur comme du pire.

Lundi 3 janvier 2005, je surf comme chaque jour depuis quelques semaines pour aller lire le blog de ce garçon qui m'inspire. Stupeur.

Il est obligé de plier, de se retirer, de quitter la scène discrètement sous des prétextes quelque peu éloignés de la vérité. Ce retrait, il ne le fait pas vraiment pour lui, pour se protéger mais plutôt pour épargner ceux qui l'aiment et qu'il aime, ses proches, son couple... les pressions du travail, des inconnus pervers et sadiques qui n'ont pas le courage d'attaquer à visage découvert mais sous des pseudos de justicier. Ils s'en prennent jusqu'à sa famille, ils sont LACHES ! Les mouchards trahissent qu'ils sont à côté, tout proche, dans un bureau voisin. Sourires dans le couloir, couteau dans le dos au moindre faux pas, techniques barbares mais vieilles comme le monde, jouissance sans plaisir sauf celui de faire souffrir.
Il semble pourtant si pur dans ses intentions, seulement l'envie d'être vrai, de vivre à visage découvert, fier, sans honte, d'assumer ses différences sans chercher à rejetter celles des autres, simplement exprimer ses convictions et ses opinions, chercher le dialogue, grandir et se nourrir de la richesse humaine.

Au siècle dernier, qui n'est pas si loin, des hommes, des femmes, des enfants ont du vivre cachés. Cachés parce que différents, non-conformes, non-uniformes, parce que leur différence était trop forte pour d'autres, complexés, orgueilleux, faibles, fous... L'histoire se répète sans cesse depuis la nuit des temps.

Pour vivre heureux vivons cachés... bonne route à toi, que ce retrait te permette de préparer ton retour encore plus eclatant.

Tout ceci se passe "sur une boulle qui roule vers l'infini..."

Aucun commentaire: