12.1.05

Le mur n'est peut être pas si haut.

Etranges sentiments depuis son mail "assassin" d'hier matin. Il se décharge, me pousse à culpabiliser, à devenir responsable de ses actes, de ses choix, à les assumer alors que ce ne sont pas les miens.
Je réalise combien je suis fort, combien je pourrais si facilement le détruire, l'anéantire, l'écraser par quelques démarches simples, faciles et anonymes... Il ne le mérite pas et je ne mange pas de ce pain là. Je ne brule pas ce que j'ai aimé (ce que j'aime encore).
Pourtant il y a comme un soulagement derrière tout ça. Peut être une aisance à prendre plus de recul, temporaire ou définitif, qui le sait. Peu importe vivons maintenant avant de se laisser surprendre par demain. L'amertume du gâchi qu'il cause est bien présente mais je ne peux rien y faire. Je ne salis rien, je suis fier de ma contribution à cette aventure, je n'ai pas grand chose à me reprocher et c'est bien ce qui le gêne. Il s'est enfermé lui même entre ses 4 murs.
Je ne changerai pas mes habitudes, je laisserai la porte ouverte, je continuerai de rencontrer ses amis devenus les miens (s'ils sont d'accord et s'il ne les a pas embobinés). Les choses seront peut être plus simples que prévues pour moi... pour lui, c'est moins sûr. Il sait où me trouver, je ne l'ai jamais laissé tomber. Je ne veux pas effacer, oublier, c'était beau et j'espère que ça le sera encore, quand il ira mieux. Simplement il ne sera plus l'acteur et moi le specateur, il devra composer avec moi, autour de moi.

Il est "désolé d'en arriver là. Sincèrement." Sincérité ??? depuis quand ne l'est il plus avec moi ? des mois et des mois... Il ne l'est certainement pas avec son autre et avec lui-même. Je ne lui en veux même pas. Pitié, compassion, Amour... qui sait. Mes sentiments à son égard ne sont pas clairs mais je me sens plus apaisé, durablement j'espère.

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