18.1.05

"J'ai l'impression de passer à côté."

Je n'ai encore jamais rencontré Christophe, exilé à Grenoble. Son bref passage pour les fêtes en Normandie ne lui a pas permis de venir à ma rencontre. Il faut dire que s'il remonte si peu, j'imagine bien qu'il doit falloir faire le tour de la famille en priorité.
Son silence devenait un peu inquiétant surtout après notre seule et unique conversation téléphonique d'où transpirait une terrible souffrance. Ce garçon semble perdu dans ses amours, souffrant d'être aimé par l'Etre qu'il n'aime pas. Situation inconfortable. "Je fais du surplace"..."je pense qu’il faudra arriver à prendre une vraie décision… faire un vrai choix…".
Il va reprendre une sa thérapie, interrompue il y a quelques temps, analyse commencée il y a plus de 10 ans. A t'il avancé pendant tout ce temps ? En finira t'il un jour ? Sommes nous la clientèle privilégiée (manne financière et rats de laboratoire) de tous ces professionnels du conscient et de l'inconscient ?
Faut il que l'Amour passe obligatoirement par le douleur et la souffrance, le doute et la peur ?
Hier encore j'ai appris la fin d'une histoire, avortée avant son épanouissement, investissement unilatéral, temps perdu, sincérité et innocence mutilée.

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