6.12.04

Parfum d'eternité.

Ce fameux week end de décembre 2002... il m'avait invité pour le dimanche soir, après cette formation.
Je n'ai pensé qu'à ça, qu'à lui durant ces 2 jours. J'étais même venu dès le samedi soir pour passer la soirée.

J'étais fébrile au volant, fatigué mais gai. Comme la veille, il m'attendait. Son appartement toujours simple, rangé, décoré. Il m'accueille, m'embrasse... il est doux, parfumé. Ce parfum que j'ai longtemps cherché, sucré, vanillé, qui s'est incrusté dans mes vêtements.
Un verre, des mots échangés, passionnés. Il est beau, fragile et séduisant, touchant. Cette féminitude qui le rend plus particulier, cette sensibilité qui m'a fait pleurer.
Il est là, je suis apprivoisé, envouté. Je le bois, il m'ennivre, je suis saoûle et drogué mais pas rassasié.
Nous sommes assis sur son canapé, chacun à une extrémité. Entre nos deux places un océan, une immensité. Je sens en moi le désir monter, l'envie de le sentir, de le toucher et de l'embrasser... le temps s'est arrêté. Le silence est troublant. Je suis bien, si bien à ses côtés, apaisé et rassuré. J'ai peur de briser cet instant que je voudrais garder pour l'éternité. Si chaque instant de ma vie pouvait être identique. Si nous allons plus loin que deviendra notre amitié ?
Combien de temps sommes nous restés ainsi à nous regarder, les yeux brillants et pétillants, à ne pas oser s'approcher ? le temps qu'il faut pour apprécier...

Enfin je ne tiens plus et je brise ce rêve à regret. Je m'approche, lentement, doucement.
Son parfum m'attire, j'effleure ses lèvres, je goute sa saveur sucrée, cette caresse devient vite plus musclée et plus endiablée...

Nous étions bien comme des amants.

Cette nuit sera à jamais gravée.

Aucun commentaire: